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Article de KC Lapierre, qui nous explique pourquoi LUI ne mets pas d’info sur le parage sur son site. (traduction libre par Guillaume Parisot)

Son propos est plein de bon sens. Les mauvaises langues lui reprocherons de protéger son savoir… et alors? Les avocats, les médecins, et les garagistes font pareils.

Pour autant, je trouve qu’il est temps de partager les connaissances car l’évolution des méthodes de soins et la domestication du cheval doit évoluer!

Pourquoi  est-ce comme cela?

On me demande  souvent,  pourquoi ne postez-vous pas plus d’informations sur le parage sur votre site?

La réponse est très simple, je trouve cela irresponsable.

Souvent  Je visite d’autres sites de soins aux sabots (hoof care en Anglais), à la lecture des posts  je ne peux pas m’empêcher de penser qu’il  y a des centaines, voire des milliers de gens qui expérimentent  sur leurs chevaux. Le plus souvent, c’est en désespoir de cause. Je lis que tel personne suggère de reculer  la pince jusqu’à tel point et un autre suggère de laisser les talons à tel hauteur.

Même si vous restez sur un site et essayez d’appliquer une méthode précise, la probabilité d’une mauvaise interprétation est très élevée, parce que chacun apprend différemment.

Cela ne fait que de créer une foule de pareurs opportuniste qui expérimentent au coup par coup ou selon la mode du moment, dans l’espoir que le cheval saura répondre en conséquence.

Vous voyez  le problème ? Expérimentation signifie que l’on ne sait pas quel sera le résultat, on sait seulement ce que nous voulons comme résultat.

Avec l’expérimentation vient un coût et, trop souvent, le coût est payé par le cheval sous la forme de douleur  et d’inconfort.

Il n’y a pas besoin d’expérimenter nous savons ce que les résultats sont quand on applique la logique et la science.

Les soins aux sabots corrects exigent un engagement et cet engagement est de développer la connaissance et la compréhension nécessaires pour traiter le pied du cheval de façon responsable.

Essayer d’assembler les pièces du puzzle avec des bribes d’informations  rattachés ensemble dans la frustration n’est pas responsable.

J’ai été un cavalier pendant presque trente ans et je ne compte plus le nombre de chevaux qui ont souffert pris en charge par une personne ayant de bonnes intentions, souvent sous couvert d’un manque de connaissance de ce qui est naturel.

Il n’est pas naturel pour un cheval d’être ferré,

il est donc naturel que le cheval soit pied nu. Il est naturel pour un cheval d’être dehors 24 / 7, ou d’avoir ses sabots baigné quotidiennement, la liste s’allonge encore et encore.

Quand donc est-il devenu naturel de parer aveuglément dans le sabot d’un cheval en expérimentant?
Pourquoi trouver sévère cette déclaration? Avant de décider que je suis un donneur de leçon, surfez sur les sites dédiés aux soins du sabot nu pendant un moment et voyez par vous-même, si la manière dont ils abordent le parage ne change pas au gré des marées.

A chaque nouvel article publié sur la recherche du pied, ils changent la façon dont le sabot est abordé et font des recommandations sur la façon dont cela devrait être appliquée au cheval.

Pour ma part je pense que le propriétaire du cheval ne doit pas être utilisé comme un instrument d’expérimentation. Que toute information présentée doit être examiné et appuyée par la logique et la science.

Les études menées dans les universités et par les chercheurs de pointe ne sont qu’une chose, des études.

Les conclusions de ces études devraient être évalués et leur mérite basée sur la taille de l’échantillon et la méthode, pas simplement sur ​​les résultats énoncés.

Souvent, une étude qui est déclaré être significative est vraiment significative que pour le groupe de l’échantillon et non pour  le cheval au sens large.

Ne vous méprenez pas, je serais ravi de voir des études significatives, avec des tailles d’échantillons significatifs et des résultats vérifiables, trouver leur chemin vers le terrain, mais d’une manière responsable.
Il est irresponsable d’afficher les résultats des études actuelles d’une manière qui suggérerait que le propriétaire du cheval exécute des changements dans ses soins des sabots ou sa technique de parage.
Ils demandent aux propriétaires de mener des expériences avec leurs chevaux.
Sans une solide compréhension de la structure du pied, des fonctions de ces structures et de la stimulation produisant des résultats positifs, qu’est-ce que le propriétaire peut en attendre?

Les résultats parlent d’eux-mêmes; des centaines de courriels chaque mois de propriétaires de chevaux à travers le monde parlent de frustration et de confusion.

Il y a cependant une science viable et éprouvée, qui dissipe la peur et la frustration;
elle est appelée Applied Equine Podiatry. C’est une science qui exige un engagement à l’apprentissage et ne peut pas être précipité.

C’est un engagement que de trop nombreux propriétaires de chevaux  ne sont pas disposés à accepter, c’est une chose que je ne comprends pas bien.

La réponse pour expliquer pourquoi je n’ai pas publié des informations sur le parage?

“Ce n’est pas seulement un parage.” Je l’ai dit peut-être 10 000 fois au cours des huit dernières années, et cela n’a pas changé.  La podologie équine Appliquée est une science et  la Méthode HPT un outil.

Les deux se sont avérés bénéfiques pour des milliers de chevaux à travers le monde, mais seulement pour les propriétaires de chevaux et les professionnels qui ont été prêts à s’engager à acquérir les connaissances et l’expertise nécessaires pour l’appliquer correctement.

23 Comments on “Pourquoi il n’y a pas plus de recettes de cuisines sur les sites de parage?

  1. Ouais encore une personne qui ne comprend pas que les fers sont un mal nécessaire. Personnes imagine qu’une ferrure peut remplacé des pieds nus, mais malheureusement l’utilisation du cheval depuis 3 siècles nous obligent à protège les pieds des chevaux. Pourquoi les pros ne veulent pas travailler avec vous? Justement car vous les dénigrés. Pour faire avancer la cause du cheval vous devriez vous servir des siècles d’expériences des maréchaux et vetos tout en apportant votre savoir. Bizarre que les plus grands cavaliers au monde ne montent que des chevaux ferrés. Dans les courses différer les chevaux est devenu la mode, ces pauvres bêtes courent pieds en sang….

    • Bonsoir,

      La conclusion de votre discourt en un mot: Ignorance.

      Vous êtes une victime…. de la manipulation qu’opère depuis les années 70 l’industrie du fer pour imposer son modèle économique d’utilisation du cheval dans l’irrespect de ses besoins fondamentaux.

      J’ai été comme vous … il y a 10 ans à peu près. Un jour viendra vous comprendrez.

      Pour ce qui est des “pros” la nuance est que c’est pas “eux qui ne veulent pas travailler avec nous” mais MOI (et pas mal d’autres) qui ne voulons pas travailler avec eux!

      La podologie équine NE PERMET PAS l’exploitation de l’animal au delà de ses capacités physiologiques.

      voilà, tout est dit.

      Le ferrage est donc avant d’être UN PRODUIT, UN MOYEN d’utiliser le cheval de façon incorrecte.

      Par le ferrage on peux nuire… or le discourt est orienté exactement à l’inverse! On va le justifier pour “le confort et la protection”.

      Dans les faits que se passe t’il?

      Les chevaux ferrés se blessent… dégénèrent et finissent cassés, handicapés ou “au couteau”.

      Le nombres des pathologies du système locomoteur est énorme et les chiffres du CIRAL sont très parlante. Ce sont à 100% des chevaux “de sports”…. expression très polie pour dire “chevaux qui rapportent du fric”.

      Les chevaux pieds nus et les gens qui les accompagnent ne sont pas dans cette démarche et la grande majorité en sont même a être à l’extrême opposé.

      Donc non, on ne peux pas relier le savoirs et les compétences pour justifier le fait que “les pros” n’ont pas leurs chevaux pieds nus…. (en France! car c’est différent dans d’autre pays) ni un problème de technique, mais plutôt un problème de philosophie sous jacente qui va conditionner la façon de traiter l’animal pour en récupérer des bénéfices ou pas.

      Bénéfices financiers pour les uns, bénéfices égocentriques pour les autres…. ou absence total de bénéfices (ne rien attendre en retour……. ) mais surtout conscience que nos chevaux peuvent être, si on leurs en laisse la possibilité, de formidable maîtres de vie et d’évolution.

      On est rendu très loin…. de ferrer un cheval pour gagner un concours… c’est même un “truc” qui n’existe même plus dans mon esprit!

      C’est un monde ancien qui n’a plus lieu d’être.

      • Bonjour,
        Est il selon vous compatible d’avoir un cheval “de sport”, même si visiblement cette appellation vous semble hypocrite, déferré? Ou est ce qu’il faut se préparer à changer de discipline et de mode de fonctionnement lorsqu’on souhaite mettre son cheval pieds nus?

  2. Pour répondre à Ellak dans ton sens, bien qu’il y ai peu à ajouter :), les soi disant plus grands cavaliers du monde courent pour le fric, le cheval ils s’en tapent, alors ses pieds…on ne me fera pas croire qu’ils “protègent” ses sabots pour son bien être, mais plutôt pour pouvoir l’utiliser comme ils veulent, sans contrainte et jusqu’au bout…au delà de sa résistance, au delà de sa bonne santé… afin de dépasser les limites normales de son corps…et de gagner plein de fric ou de se glorifier… Lamentable!
    Il y a des chevaux très bien qui courent des 130km en endurance sans soucis… Une cavalière a même fait 4000km de rando et il fallait parer à l’arrivée…
    Un cheval est fait pour s’auto-parer dans la “limite” de 40km de marche par jour … S’il marche moins, on doit enlever l’excédent… Je connais peu de chevaux qui font 40km/jour :), donc on râpe.
    Vous parlez de siècles d’expérience de véto et maréchaux… je rigole, des siècles d’expérience dans l’abus des animaux n’est pas une référence!!!!!!!!!!!!!
    Si je vous colle des fers au pieds 365 jours/an, on va rigoler ! Plus de sensations, jambes atrophiées.. Une chinoise, quoi! Le fer est comparable à ces pieds atrophiés maintenus dans des bandages… peu de surface portante, une déformation.. bref, ça vous tente?
    Déjà pour les femmes de marcher avec des talons dans des chaussures serrées déforme le pied… On le voit bien quand on n’en met plus et qu’on a le pied qui s’élargit.. il faut prendre 2 tailles au dessus après 🙂
    Nous n’en sommes plus à cette esclavagisme des bêtes (enfin si ailleurs, mais pas les gens responsables qui tiennent au bien être de leur compagnon), il faut évoluer un peu et ne pas se donner bonne conscience en ferrant parce que le pauvre dadou et ses petons bla bla bla…

    Un jour quand vous serez grand vous comprendrez ce nous voulons dire 🙂

    • Je confirme par rapport à l’usure potentiellement trop importante des pieds: mon gros est en stabulation- parc 24h/7j avec place de nourrissage sur ciment, zone drainée en cailloux ronds, zone abri paillés, zone copeaux extérieure drainée et parc en pente. Il vit sur un haut plateau au pied de montagnes, les chemins sont en tout-venant ou franchement en cailloux, quelques zones herbeuses, quelques zones de route, je sors tous les jours. Entre son mouvement au naturel et nos sorties, on ne doit pas dépasser les 20km par jour. Il s’auto-pare assez bien, mais il y a quand même de l’excédent à retirer de temps en temps! Alors on râpe…
      Par contre, avec le pied nu, la moindre erreur de nourrissage, le moindre traitement chimique (médicament, vaccin, vermifuge), le moindre bobo faisant que le cheval bouge moins, et ça se répercute sur les pieds qui deviennent plus sensibles. Donc pas de place pour l’erreur de gestion, pas de possibilité d’utilisation ‘industrielle’ malgré une faiblesse passagère, ‘perte de gain’ (perso, ça je m’en tape, mon cheval ne m’apporte que du plaisir, parfois des soucis, mais certainement pas d’argent).
      J’ai aussi fait partie des personnes ayant eu des chevaux ferrés, parce que j’ai été programmée à croire que c’était nécessaire. Le jour où j’ai monté un cheval pieds nus (pas le mien) qui passait partout sans broncher, la sensation dans mon dos, sous mes fesses, de ne pas avoir de métal entre le sol et le cheval, ça a été une première révélation, j’avais l’impression de flotter avec le cheval. Surtout en constatant que je n’avais pas les mêmes tensions et douleurs/fatigue que d’ordinaire. Ensuite j’ai réfléchi à l’aspect et aux divers problèmes rencontrés avec mes chevaux ferrés de l’époque, et je me suis dit que le prochain cheval qui partagerait ma vie n’aurait pas de fers. C’est à présent chose faite et je ne regrette rien. Sauf peut-être que j’aurais pu faire différemment avec mes chevaux précédents, ils auraient peut-être vécu plus longtemps, moins souffert, et pour ma part, j’aurais peut être eu moins de problèmes de dos?

      • Ma foi, sans doute car quand on voit les répercussions et les ondes de chocs que crée un sabot ferré alors qu’un pieds nus l’absorbe, je pense comme toi Sophie! Moi aussi j’ai eu des chevaux ferrés.. Moi aussi je regrette tellement! Je pense que la majorité des gens ne veulent pas de contraintes, sont égoïstes, ne s’adapteront jamais au rythme de l’autre et donc garderont leur chevaux ferrés car ils peuvent aller partout à l’allure qu’ils veulent.. galoper sur des cailloux dangereux, dans des endroits où un cheval va aller doucement pour ne pas se faire mal s’il est pieds nus.. Et donc il y aura des répercussions dans son corps qui seront nocives… Mais les gens s’en foutent, ils veulent un cheval passe-partout, malléable, et ça c’est un état d’esprit.. Avoir son cheval pieds nus à “l’utilisation” bouleverse trop de choses dans nos vies, impose une adaptation à son allure (il ne veut pas aller plus vite sur ce terrain difficile? ben on laisse couler), peu sont prêt à ça! Perso ça démarre par un deferrage… puis ça continue avec tellement de remises en questions “marginales” pour soi également…. plus de vaccins, plus de vermifugations chimiques, plus de mors, des filets à foin pour le slow feedding, plus de nourriture industrielle, homéopathie….kinésiologie..etc etc etc etc…. et on fini à pied à parler à son cheval 🙂 C’est tellement plus gratifiant de communiquer avec lui que de bourriner à tourner en club ou de l’user comme un esclave…

  3. guillaumeparisot dit :
    3 juillet 2014 à 16:45
    « les pros » n’ont pas leurs chevaux pieds nus…. (en France! car c’est différent dans d’autre pays)
    ____________________________________________
    Bonjour, pouvez vous citer les pays dans lesquels les pros (entendre haut niveau ?) sont pieds nus ? Avez vous des liens a fournir ? CA m’intéresse ! Merci.

    • Et également “Le nombres des pathologies du système locomoteur est énorme et les chiffres du CIRAL sont très parlants : ce sont à 100% des chevaux «de sports».”
      Pourrais je avoir la source ? Ce sont 100% des chevaux de sport qui sont atteints, ou les chevaux atteints sont à 100% des chevaux de sport ? La nuance est grande. Dans le 1er cas, quelles sont alors les pourcentages des chevaux “de loisir” ? Dans le second, cela signifie que le cheval de loisir n’est jamais atteint… ?

      Le rapport est il vraiment les fers ? Car cheval de sport signifie haut niveau, et je doute qu’un cheval puisse faire du haut niveau, fers ou non, sans que sa santé n’en pâtisse. Alors n’est ce pas la coïncidence ? Si vous pensez que non, avez vous des sources ?

      Le sujet m’intéresse vraiment, votre site est intéressant mais vous n’allez pas suffisamment au bout de vos réflexions. C’est peut être évident pour vous, mais pas pour les lecteurs qui veulent fonder et construire leur avis sur des faits, et pas juste sur des dires. Il serait intéressant de mettre des sources, des études, enfin d’autres liens pour appuyer vos avis.

      En espérant vous lire rapidement.

      • Bonsoir,

        Je penses que vous ne pourrez rien comprendre tant que vous vous raccrocherez aux raisonnements “scientifiques” qu’on vous a mis dans le crâne à la fac…

    • Bonsoir,

      Sur la équitation vous aurez des exemples en CSO, Dressage, Endurance, CCE et même course.

      En fait il y a beaucoup de chevaux de sports pieds nus en Angleterre, en Nouvelle Zélande et aux USA.

      Faut arrêter de croire que la France est représentative ou même “à la pointe” car ce n’est absolument pas le cas!

  4. Fea, voici déjà quelques chevaux sportifs pieds nus, il doit y en avoir d’autre, mais c’est ce que j’ai pu trouver rapidement 🙂 Il y a quand même quelques français…
    Source, voir ici quelques articles:
    http://afpn.free.fr/crbst_29.html

    Et surtout les chevaux d’endurance pieds nus aux USA:
    http://afpn.free.fr/crbst_30.html

    Guillaume, il faut comprendre que certaines personnes ont besoin de faits… D’autres ont l’instinct de ce qui est sain…

    • Faut pas confondre “FAITS” et justifications scientifiques… car justement, un FAIT n’est pas une preuve scientifique…. et c’est bien de ça que je parles.

      • Merci AG pour les liens 🙂

        “vous ne pourrez rien comprendre tant que vous vous raccrocherez aux raisonnements « scientifiques »”

        C’est dommage de réagir de la sorte face a mes interrogations. Il n’est pas question de comprendre, il est question d’apprendre.

        Je comprends la nuance que vous faites des “faits” et des “justifications scientifiques”. Mais les faits ne sont ils pas là pour APPUYER et IMAGER les justifications scientifiques ? L’un ne peut aller sans l’autre. Il y a la théorie, et la pratique non ?

        Je ne demande qu’a apprendre, et je vous rassure, aussi stupide que je sois pour comprendre votre façon de penser, je suis toujours en quête d’apprendre pour le bien être de mes chevaux, qui depuis aussi longtemps qu’ils ne sont a moi vivent au pré en troupeau, et pieds nus par conviction.

        Seulement ce sujet ne m’intéresse pas, trop complexe. J’en suis restée des année a me contenter de quelques arguments contre les fers, et aujourd’hui il est temps que je sois capable de développer et défendre mon point de vu avec des arguments qui tiennent la route.

        C’est donc un peu un supplice de lire vos articles, bien que maintenant je trouve ça très intéressant, que je suis obligée d’éplucher ligne après ligne pour comprendre. J’aurais d’ailleurs mille questions stupides a poser sur de simples phrases que je n’ai pas comprises !

      • j’avais rédigé une longue réponse et suite à une glissade sur le clavier elle a disparu…. pas le courage de refaire pour l’instant…

  5. La France est encore à l’âge de pierre, pour beaucoup de chose… Les pays nordiques sont très évolué… On devrait s’en inspirer plus…
    Tiens rien que pour l’adaptation de la selle au cheval, les anglais, américains, allemands sont habitué et le saddle fitting est courant chez eux… Chez nous on découvre juste (et encore!)… Serait-ce parce que l’équitation militaire est trop ancrée? Tradition, quand tu nous pourri la vie…

  6. Bon bah je vais poser mes questions alors !

    Déjà concernant la ligne dorée dans le pdf sur l’anatomie :
    “fermer l’extrémité de la 3e phalange pour la protéger de l’infiltration bactérienne”, comment ça fermer ? L’isoler de l’extérieur non ?
    “Elle créé un pli peu profond au fond du sabot qui, remplit avec de la terre, aide à la traction”. Déjà, c’est quoi la traction ?

    Toujours le problème de traction dont j’ignore la signification “Les chevaux sauvages n’ont pas de paroi qui déborde, sauf sur terrains très mous pour permettre de récupérer de la traction”.

    Ensuite “L’arrière du pied doit être plus large que l’avant : il en va du respect des leviers avec une pince courte et un break over très proche du bord distale de la 3e phalange.” Respect des levier ? C’est quoi ça ?

    Gros questionnement a ce niveau : “La charge périphérique occasionne la fameuse et désastreuse descente distale”. Est ce le cas pour la totalité des chevaux ferrés ? Si oui, combien de temps cela met il environ pour se mettre en place ? Si non, quels sont les autres facteurs qui influence ce problème ?
    Bon je n’ai pas encore lu l’article sur la descente distale, j’en suis seulement a Xenophon.
    Mais là ou je m’interroge surtout c’est… Est ce la même chose qu’une fourbure ou PAS DU TOUT ???

    Ensuite sur la podologie “Symétrie entre l’empreinte du pied et l’empreinte du sabot”, quelle est la différence entre l’empreinte du pied et du sabot ???
    “On va chercher à symétriser les structures internes avec les structures externes sur 4 axes” Je n’ai absolument pas compris le schéma mis dessous (avec des triangles), mais alors absolument pas. Je ne sais pas si vous pourrez me l’expliquer un peu…

    Mais aussi “Oui, les chevaux peuvent vivres pieds nu mais dans un environnement adaptés et en ayant une activité modéré” et ” La podologie ne permet pas l’exploitation du cheval au-delà de ses capacités physiologiques”. Mais alors, quelles sont les limites physiologiques du cheval ? Qu’est ce qu’une activité modérée ? Cela concerne t il particulièrement des disciplines ?

    Et pour finir (enfin pour le moment, je n’en suis qu’à Xenophon), “Un cheval pied nu, peut faire une crise de fourbure sans avoir de problème” Mais du coup, on le remarque quand même qu’il est fourbu ? Comment se fait il que certains vont avoir les “problèmes” liés a la fourbure et d’autres pas ? Ne faut il pas une perte de poids (entre autre) pour venir a bout d’une fourbure ? Alors si un cheval est fourbu mais n’a pas de problèmes, la fourbure ne se soignera pas d’elle même si ?

    Je ne sais pas si je pourrais avoir une réponse a toutes mes questions, mais ce serait top !

  7. Bonsoir, je viens de découvrir votre blog via internet en recherchant des infos sur le parage naturel car j’envisage de reprendre une activité itinérante de maréchalerie que j’avais laissé pour me consacrer à mon centre équestre qui aujourd’hui ne me permet plus de vivre décemment. Depuis 10 ans je dirige un club d’équitation de pleine nature et j’enseigne l’équitation de loisir, cavalier d’extérieur et diplômé de maréchalerie depuis 10 ans également je suis sans cesse à la recherche de l’équilibre pour vivre en harmonie entre ma passion (le cheval) et mon métier dans le monde équestre. Dans le souci du bien être de mes poneys et chevaux et pour être franc, par souci d’économie j’ai essayé de passer au “pieds nus” il y a 6 ans et ce pendant 2 ans. Par rapport à l’activité de centre équestre et aux besoins de la clientèle je n’ai pas réussi à continuer et j’ai du donc me résigner à referrer ma cavalerie. En effet, en balade certains chevaux ont très vite cherché les bas côté et se sont les genoux des cavaliers qui en ont subi les conséquences et donc la qualité de la prestation qui e à aussi souffert. Les randonnées ainsi que les balades ont du aussitôt être adaptées en terme de distance et de gestion des allures. Pour moi cela ne m’a pas posé de problème mais d’un point de vu commercial, les clients eux m’ont très vite fait ressentir leur mécontentent et je pense avoir perdu plusieurs d’entre eux à cause de ça. Je constate que la ferrure, pas du tout naturelle pour le cheval, occasionne fréquemment des douleurs et maladies aux pieds comme abcès du aux clous broché “serrés” par exemple ou fer portés à chaud trop longtemps sur la sol. Aussi, au pré les chevaux ferrés ont moins d’adhérence que pieds nus et il m’arrive de les voir glisser et tomber lorsque le terrain est gras. Cela n’arrivent jamais aux shetlands qui sont non ferré… Enfin, en perpétuel remise en question et sachant que rien n’arrive par hasard je voulais m’exprimer et montrer qu’un professionnel “exploitant” les chevaux pour pouvoir vivre de sa passion se posait aussi des questions pour trouver un juste milieu entre l’amour qu’il a de ses chevaux et le besoins de les utiliser pour lui permettre de vivre et de les faire vivre…

    • Témoignage très intéressant, merci de votre franchise. 🙂
      C’est vrai qu’il est dommage que les “clients” ne soient pas plus respectueux et souhaitent avoir des “véhicules” tout terrain… En fait ce sont eux qui auraient besoin d’être ré-éduqués.. Ils ont hélas été trop habitués à monter des chevaux ferrés qui marchent partout et ça les emmer.e de devoir s’adapter au cheval. Il existe des clubs avec des cavaleries pieds nus, mais soit ils sont uniquement axés carrière de sable, pas balade, soit les chevaux vivent au quotidien sur des terrains secs et rocheux et donc les balades étant sur des terrains identiques, cela ne pose pas de problèmes.Je comprend votre dilemme… De plus on constate souvent que les gens les plus éloigné des “savoirs” de “l’équitation”, sont souvent les plus réceptifs et prennent comme une évidence que le fer est un mal… (vu comme “nécessaire” selon les contextes), alors que les gens du “milieu” ne cherchent pas ou ne s’interrogent pas plus que ça, on leur a dit depuis le début qu’il fallait ferrer, donc ils ne remettent pas en question cette habitude.

      Mes genoux aussi trinquent en balade, la faute à un terrain différent de la pâture, nous sommes sur du causse dans les chemins. Une amie habituée à monter des chevaux ferrés, m’ayant accompagnée lors d’une balade, a bien senti que c’était totalement différent, sans pour autant favoriser son confort sur un cheval ferré allant bien au milieu du chemin. Mais la balade était gratuite 🙂
      Je comprend que le client est hélas roi et s’en fiche de la santé du cheval qu”il utilisera 1h par semaine.
      En fait il faut un autre type de clients, hélas encore trop rare, pour que ça fonctionne d’un point de vue “business”.
      Avez-vous fait ce qu’il fallait côté lieu de vie de chevaux? Paddock paradise, lieux secs avec cailloux, graviers etc?
      Il va de soi que le pied nu doit aller de pair avec un terrain de vie adapté. Les box sont à exclure totalement. Les pâtures bien molles aussi. Le grain également. Tout ce que les gens connaissent comme “habituel” est à revoir. Le cheval doit retrouver une vie la plus proche possible de la normalité. La “normalité” telle qu’instruite dans les manuels de l’équitation classique est à bannir. Car elle est tout ce qu’il y a de plus anormal et éloigné d’une vie saine pour le cheval.

    • Bonjour,

      J’ai corrigé un paragraphe:

      On peut voir que la photo est séparé en trois parties: l’avant du sabot pour la bascule, le centre pour l’appui, et l’arrière pour l’impact. Le point d’impact est le premier point de contact entre le pied et le sol lorsque le cheval est en mouvement, vient ensuite le centre du pied (là ou se concentrera toute la pression du poids du cheval) et finalement la pince (comme on l’a vu plus haut, est essentiellement constituée d’os) qui servira à transmettre la force musculaire du cheval dans le sol pour se déplacer.

  8. Bonjour,
    J’habite à Lannion et j’ai des questions au sujet de mon cheval. Je ne trouve pas votre adresse mail ou votre tél sur le site ?

  9. Bonjour, Soléo a un trou au niveau du glome postérieur droit. Je voulais savoir si les soins que je fais sont corrects : douche, cothivet, sécher, vaseline ; pour les autres glomes qui manquent de fermeté : huile de cade. Merci Belle journée.

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