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[WARNING> cet article ne traite que des abcès qui SORTENT du pied sans blessures ou pénétration d’objets dans le sabot! En cas de pénétration d’objet (clou, verre, caillou…) il est conseillé d’appeler le vétérinaire pour cureter la plaie afin d’enlever tous les morceaux qui serait resté coincé… mais pas de faire “antibio+AINS” sans rien faire d’autre]

Les abcès font couler beaucoup d’encre et sont le sujet de nombreuses discussions dans les groupes, les forums ou même au sein des écuries.

L’abcès du pied du cheval peut avoir plusieurs causes et donc ne répondra pas forcément aux critères médicaux de l’abcès connu en médecine. On parlera d’abcès quand une boiterie forte se résout par une sortie de matières liquides du sabot. Pour autant, sait-on vraiment qu’elles sont ces matières et qu’elle est la cause de cette création de matières ?

Les cavaliers ne voient que « la boiterie », les vétos que « l’inflammation », les MF que la nécessité de « protection », les pareurs que les « toxines ».

Suivant les courants, on ne parlera pas de la même chose, chacun voyant midi à sa porte.

KC Lapierre pour bien montrer sa différence avec Strasser explique que les abcès ne sont pas des phénomènes émonctoriels, mais des conséquences du parage ou de blessures (bleimes) ce qui est repris sans réflexions par certains de ses “adeptes”. Son but étant de prouver que son parage ne provoquera pas de gêne, ni de problèmes tout en considérant l’abcès comme forcément négatif. C’est nier le phénomène émonctoriel et surtout rester dans un parage « politiquement correct » qui pourra plaire aux gens du classique

Strasser, elle, tient le discours inverse et parle de phénomènes émonctoriels pour tout ce qui sort du pied après ses parages hyper invasif. Son but étant d’expliquer que les abcès sont forcément positifs et que son parage permet la sortie des toxines. On se dédouane pour éviter de dire que le cheval fait des bleimes* vue qu’il n’a plus de sole ni d’arche interne. ->

Dans un manuel de maréchalerie vétérinaire de 1867 on pouvait lire:

« A première vue on serait porté à croire que la fourchette correspond au coussin central du pied des animaux digités; mais cette manière de voir n’est pas correcte; la masse triangulaire de la fourchette fait l’office d’une clef de voûte élastique au sommet d’une arche élastique elle-même, communiquant dans quelques cas les mouvements à cette arche et la suivant ans tous ceux qu’elle subit.»

Pete Ramey fait lui le rapprochement entre abcès, fourbure et alimentation. Je ne connais pas vraiment son point de vue sur les abcès (je lui demanderais).

Patrice de Tofol qui pare dans le sud de la France me disait qu’il ne rencontre jamais d’abcès ou très rarement. Cela conforte l’idée que les conditions du « sud » plus sèches, plus dures et surtout moins riches favorisent un fonctionnement correcte du pied du cheval.

Pour un vétérinaire, l’abcès sera un phénomène « septique » (donc une infection) venant de l’extérieur uniquement. Les vétos étant endoctrinés par le dogme pasteurien*, ils ne voient que les méchants microbes qui viennent souiller le gentil organisme, qu’il faut défendre à grands coups d’antibiotique et d’anti-inflammatoire*…

Pour le maréchal, l’abcès pourra être une infection ou une bleime et son origine sera mieux « connue » puisque la grande majorité des abcès sur un pied ferré viennent des piqûres, brûlures, des enclouures ou d’un manque de sole (les fameux « corns » du seat of the corns).

Pour le podologue suédois de la Swedish hoof school*, il s’agirait de pénétrations de bactéries (ou de corps étrangers) par des décollements de la ligne blanche.

Pour ma part en essayant de prendre du recul par rapport à tout ce qui se dit et SURTOUT en aillant découvert qu’il n’y avait pas que le dogme pasteurien, j’ai découvert qu’il existait en fait tout un monde et que le phénomène que l’on désigne couramment sous le nom « abcès » est très complexe. Il pourrait en fait s’agir de TOUT À LA FOIS, mais je rajouterais un phénomène de bactéries circulantes issues d’un système digestif malade.

Je vais donc lister mes constatations de terrains :

Les chevaux pieds nus font plus d’abcès que les chevaux ferrés et surtout en période de transition.

Le fer (ou les boots) n’empêche(nt) pas les abcès.

En hiver, chevaux ferrés et chevaux pieds nus font des abcès à peu près autant. (Par rapport aux retours clients que j’ai)

Il y a plus d’abcès en hiver qu’en été.

Après 2 ans de suivi podologique, il n’y a quasiment plus d’abcès.

Les chevaux parés de façon très invasive font plus d’abcès.

Les chevaux nourris aux granulés ou céréales font plus d’abcès que ceux nourris à l’herbe et/ou foin.

Les chevaux qui ont des hi/lo font beaucoup d’abcès.

Les chevaux dermiteux seront eux aussi plus sujets à faire des abcès. (Acidose !)

Les chevaux en boxe font moins d’abcès, mais quand ils en font, ils sont souvent plus importants.

Les fourbus peuvent faire des abcès à des périodes données dans l’année. (Presque à date anniversaire)

Si on respecte la sole, on évite les abcès.

Je n’ai jamais vu de complications sur un « abcès ».

Certains abcès sortent sans faire boiter le cheval.

De tous les témoignages que j’ai eus, la couleur des exsudats n’est jamais la même si on fait cureter l’abcès.

Le fait de cureter ne permet pas d’éviter la récidive. (Voir la provoque presque à chaque fois et rallonge de toute façon la durée de guérison)

A chaque fois que le véto est venu pour un abcès, le traitement anti-inflammatoire a provoqué une récidive.

Les abcès suivent généralement une intoxication. (Désherbant, engrais, vaccins, vermifuges chimiques, traitements ou ingestions massives de châtaignes/glands/céréales/granulés)

 

Devant ces constats, on peut déjà commencer à poser des hypothèses.

Le phénomène se produit plus en hiver et donc sur des terrains humides. Les chevaux sont souvent amenés à manger du foin l’hiver et donc vont patauger dans un mélange de boue, de crottins et de foin pourri. Ce foin pourra être moisi ou pourri. Ce qui pourrait faire deux sources de contaminations possibles par des bactéries nécrophiles et des champignons. Une externe et une interne. (voir mon article sur la digestion du cheval à ce sujet*)

Certains abcès seront des éliminations d’acides issus d’un mauvais métabolisme et d’une alimentation non physiologique :

Pour l’humain le phénomène est aussi connu :

maladie élimination

( Lien* )

J’ai moi même fais des liens directe entre la prise de silicium G5 et la sortie dans les 48h d’abcès de gencives. J’ai aussi constaté qu’une cure d’eau de mer isotonique (sérum de Quinton) pouvait déclencher des exsudations des pieds ou même du garrot. Le remède pour les abcès en homéopathie est “Silicea” donc une dynamisation de silicium organique. L’apport de minéraux favorise donc l’élimination… qui n’est autre qu’un fonctionnement physiologique normale et OBLIGATOIRE!

On peut constater que le pied « faible » fait plus d’abcès. Le pied faible se caractérise par une paroi mince, une sole fine, un coussinet plantaire et des cartilages atrophiés et bien souvent une forme non physiologique qui peut occasionner des déformations elles aussi non physiologiques. La thèse du décollement de paroi (donc de ligne blanche) pourrait être une bonne piste. Ce qui serait prouvé par le fait que les pieds ferrés font moins d’abcès parce qu’ils se déforment moins et sont donc moins soumis aux éventuels décollements de paroi… La réalité me dit que beaucoup de pieds ferrés ont des décollements de paroi, en pince surtout et qu’ils ne font pas forcément d’abcès. (le fer pourrait protéger la ligne blanche, mais dans les faits, il permet surtout la putréfaction et la présences de bactéries anaérobies)

J’ai par contre dû traiter des abcès chez une jument dont je dois gérer les pieds en l’absence de soins de ses proprios et avec des parages peu fréquents ( ! ). Un décollement de paroi en quartier avait permis la pénétration de terre entre la paroi et la ligne blanche ce qui a fini par provoquer un abcès là où il n’y avait plus de place et que les tissus vascularisés étaient touchés.

Le pied faible se caractérise aussi par un système vasculaire en pleine régénération. (Ce qui est prouvé par les veinogrammes, la thermographie et les plastinations)

Le pied ferré, lui, a son système vasculaire qui pourra être très impacté. (Ce qui est aussi prouvé par les veinogrammes, la thermographie et les plastinations) Ce qui pourrait favoriser la non-circulation des « toxines » (acidités), mais aussi des bactéries.

Personnellement, je pense que la régénération de zones « mortes » ou non vascularisées pourrait s’accompagner d’un phénomène « d’abcès » qui est une encapsulation de tissus nécrosés (acides) par les globules blancs.

 

La régénération d’un pied faible lors d’une transition pourrait donc expliquer certains abcès.

Une stimulation inadaptée pourrait aussi expliquer certains « abcès » qui seraient donc plus d’origines traumatiques.

La stimulation du système lymphatique et du système vasculaire par des manipulations ostéopathiques ou énergétiques peuvent conduire à libérer des zones congestionnées ou mal vascularisées et provoquer aussi des phénomènes exsudatifs qu’on pourrait appeler abcès. C’est un grand classique des suites de séances avec des pros et ce même en l’absence de parage ou de conditions défavorables. Cela donne automatiquement tort aux conclusions de KC Lapierre. Cela conforterait Strasser, mais il faudrait pour cela qu’elle ne mutile pas les pieds…

On pourrait aussi rattacher les abcès suites aux séances ostéo à des phénomènes d’adaptations posturales qui amènent des surfonctions passagères des suites de libérations de compensations. Cela donnerait une origine traumatique ? Mais cela n’écarterait pas les possibilités décongestionnantes ou revascularisantes.

Dans les deux cas, l’abcès sera de toute façon non septique ! Donc ne validant pas les causes bactériennes et infectieuses des vétos ou les contusions localisées des MF. L’abcès sera accompagné d’une adaptation et d’une cicatrisation allant dans le sens d’une amélioration des capacités du pied.

Les abcès des hi/lo peuvent donc se rattacher aux manips ostéo, à la revascularisation, aux postures compensatoires et aux stimulations non adaptées !

Les abcès des fourbus peuvent se rattacher à un système immunitaire faible, à l’acidose, à l’élastose, à l’intestin perméable, aux thromboses capillaires et aux non-respects des repères anatomiques pour le parage.

Dans le cadre de pollutions ou de contaminations de l’organisme par le biais de produits chimiques ou d’aliments non physiologiques, l’abcès qui s’en suivra ne répond à aucun des courants précités. Dans ce cas, comment penser l’évacuer d’un coup de rénette ?

Autant je pense que gratter une enclouure infectée pourra être une opération facile et sans conséquences, autant je pense (comme beaucoup de podologues ou de pareurs) que tenter d’ouvrir un abcès d’origine inconnu sur un pied nu est contreproductif et complètement aléatoire.

Le pire des scénarios se situant donc l’hiver, dans une région humide, nourrit au pré avec un round de foin dans la boue et/ou aux granulés avec un cheval venant d’être déferré ou en début de suivit podologique. (et si par malheurs il a un hi/lo, qu’il a pris un vermifuge et qu’il a été manipulé….. )

 

Quoi qu’il en soit, l’abcès fait partie du fonctionnement normal du pied du cheval.

Il permet d’évacuer des matières qu’il faut mettre dehors plutôt que de les retrouver dans le foie, les reins ou le cœur comme cela se produit avec le pus qui peut circuler dans le cadre de dents mal dévitalisées ou infectés, d’intestin perméable ou de lésions artérielles. (Lien* )

Je pense que le pied du cheval peut devenir un foyer de dissémination de tissus nécrosés (comme l’intestin) ET/OU un filtre de par sa très riche vascularisation et son réseau de capillaires coincés entre P3 et le sabot. J’avais lu il y a longtemps que des pareurs Américains avaient déjà vue des chevaux décéder de problèmes cardiaques après des déferrages. ( ! )

Il est donc salvateur que les matières soient encapsulées et évacuées au plus court à travers la corne ou par une séparation au niveau du bourrelet coronal. Ce processus parait très au point et peux même fonctionner sans douleur puisque certains chevaux présentent des petites lésions caractéristiques sans qu’on ait pu observer de boiterie.

Il est d’ailleurs intéressant de pouvoir trouver des « sorties » différentes suivant le type de causes. Le seedy toe* des anglophones est d’ailleurs une forme d’abcès. On peut aussi trouver des points de sorties au niveau des barres, surtout quand elles dépassent la moitié de la longueur de la fourchette.

Dans tous les cas de figures, que l’origine de l’abcès DE PIED soit traumatique, bactérien interne ou externe, cicatriciel ou émonctoriel rien ne justifie l’emploie d’antibiotique ni d’anti-inflammatoire puisqu’il est impératif de laisser l’homéostasie gérer la sortie des matières au plus vite. Il faut donc laisser faire le système immunitaire !

Certains vont encore crier au scandale…. Mais POURQUOI ?

Parce qu’ils ont l’habitude de gérer des animaux malnutris, carencés en oligo-éléments, porteurs d’un biote déséquilibré voir pathogène… aux transits ralentis, aux systèmes lymphatiques engorgés et aux surrénales épuisées. Ces animaux-là sont victime d’une domestication aveugle aux besoins fondamentaux. (Comme le sont les animaux d’élevages industriels) Ces animaux-là, oui, auront (peut-être) besoin de béquilles artificielles permanentes dans leurs milieux de vie inadaptés mais PAS les autres !

Il est donc plus productif de stimuler le système immunitaire avec de l’huile de ricin en local et de gérer la pression reçue par le sabot avec une mousse ou une hipposandale afin que le cheval puisse se déplacer et accélérer le déplacement des matières dans le pied par une action mécanique.

Le pied du cheval pourra faire des abcès, ferré ou non et il sera toujours plus « sain » que cela sorte plutôt que cela reste dans le pied ou reparte dans la circulation. Je ne conseille pas le curetage pour la simple et bonne raison que l’encapsulation des matières doit arriver à maturité pour être correctement drainé vers l’extérieur. Sur le pied nu il est très difficile de situer avec exactitude la poche de matière qui sera de toute façon assez faible. Le trou occasionné par le curetage pourra devenir une porte d’entrée pour une véritable infection si l’environnement n’est pas maitrisé et que les tissus vascularisés sont mis à nue.

La situation sera de plus empirée par la présence de chairs tuméfiées par l’opération, de l’utilisation d’antiseptiques nécrosants qui vont créer d’autres tissus nécrosés et donc favoriser la présence de bactéries nécrophile, car il est illusoire de garder stérile une plaie dans un environnement de « cheval » càd dehors…

Le très faible volume de matières supporté par le pied ne permet pas d’arriver à des volumes importants comme cela pourrait être le cas dans les abcès des tissus mous de l’abdomen par exemple. (lien*)

Le volume de matières et donc forcément restreint.

Reste la gestion de la douleur qui peut poser problème pour certains abcès profonds qui pourront mettre un peu de temps à sortir.

J’ai lu qu’en médecine humaine on pouvait utiliser le NEFOPAM injectable sur un sucre par voie orale. C’est un antalgique sans effet anti-inflammatoire. Cela pourrait être une solution d’urgence. L’utilisation de morphine pourrait également être envisagée. Il est très important de comprendre qu’il faut absolument éviter l’effet anti-inflammatoire pour éviter la récidive ou la surinfection. Je ne suis pas pour l’utilisation de ces produits qui présentent tous des effets secondaires qui peuvent être problématiques.

J’ai lu que la vitamine C à haute dose présentait des effets antalgiques.

Il faudrait qu’un véto à l’esprit ouvert se penche sur la question…. et qu’on puisse ENFIN travailler dans une VRAI collaboration.

Alors finalement, POURQUOI certains en arrivent à associer systématiquement abcès et infection ?

C’est long à expliquer et le raisonnement peut partir assez loin… alors accrochez vous.

En médecine humaine on distingue énormément d’abcès : Abcès par congestion. Abcès purulent… Voir le dictionnaire mnémonique universel de la langue française, p 116. ( Lien* )

On pourra voir dans les descriptions des abcès qu’il en existe une infinité et que certains peuvent sortir de l’organisme « tout seul », voir qu’ils finissent toujours par sortir.

 

Il est à noter qu’en médecine humaine, au 19e siècle, certains abcès dits « froids » posaient beaucoup de problèmes aux chirurgiens. ( Lien* ) On rattache toujours l’origine de ces abcès à une contamination bactérienne (oui mais POURQUOI ?). Au 18, 19e siècle on parlait de « carie osseuse » qui était la cause d’abcès (énorme) dans la zone du bassin et des hanches. Du coup, la contamination bactérienne était bien interne et pas externe ! On parlerait aujourd’hui d’ostéite. Osté-ITE donc inflammation. Il est d’ailleurs stipulé dans le dictionnaire cité plus haut que l’abcès est toujours en lien avec une inflammation. Il faut faire cependant attention parce que le terme « inflammation » était employé à la place « d’infection » dans certains vieux manuels.

 

Les caries osseuses étaient aussi décrites en médecine vétérinaire et pour le pied du cheval on pouvait parler de « javart » soit cartilagineux soit osseux. C’était un problème récurrent et assez grave des chevaux ferrés aux 17e et 18e siècles. Je pense que le 19e et 20e siècle a vu disparaitre ce problème par l’amélioration des conditions d’hébergement des chevaux et une meilleure prise en compte des soins courants à leur prodiguer.

On peut donc voir que: infection, inflammation, et abcès sont liés en médecine humaine et donc en médecine vétérinaire. Mais l’inflammation a toujours été mal comprise par le corps médical.

L’inflammation est bien décrite, mais on ne sait pas à quoi elle ne sert ni à quoi elle n’est reliée ! (ou plutôt on l’a oublié pour se concentrer sur des trucs paraissant plus complexes…) L’article Wikipédia est très bien exposé. ( Lien* )

On peut même y lire une affirmation qui porte largement à confusion :

« Il est désormais reconnu que l’état inflammatoire est favorable au développement des tumeurs et a fortiori des tumeurs cancéreuses »

C’est l’inflammation qui est pointée du doigt. Personne ne penserait à chercher LA CAUSE de l’état inflammatoire ?

Il est même précisé que l’inflammation peut gêner « l’examen clinique » !

Le pas est vite franchi pour stopper l’état inflammatoire afin de guérir…. Car sur la page Wiki il n’est pas fait mention de la notion la plus importante : l’homéostasie ! ( Lien* )

Inflammation et homéostasie ne sont donc pas reliées ?

On va donc stopper l’état inflammatoire de façon artificielle avec de la chimie ( qui ne fait que supprimer l’action du système immunitaire, donc des processus régulateurs et réparateurs de l’homéostasie ) sans se poser la question du « pourquoi » et du « comment » arrêter la cause de l’état inflammatoire.

La page wiki ne nous renseigne guère puisqu’elle ne fait mention que des processus de régulations, mais pas de régénérations.

Le système immunitaire faisant partie intégrante de l’homéostasie.

La cicatrisation ou la résilience aussi.

Toujours est-il que l’inflammation chronique est toujours causée par une acidose chronique, donc une élévation locale ou globale du pH du « terrain » (intérieur de l’organisme).

Qu’est-ce qui pourrait causer de l’acidité dans l’organisme ?

L’alimentation ! Et dans une moindre mesure le stress psychologique ou physique.

Pourquoi les « caries osseuses » du 19e s se trouvaient surtout sur l’os iliaque ? Je vous le donne en mille… c’est l’os qui supporte les intestins ! Il y a aussi la vessie et les reins… qui sont finalement les principaux émonctoires du corps.

Là où sont traités les déchets issus de l’alimentation et des réactions chimiques du corps. Putréfactions, fermentations… ne provoquent pas d’alcalinité… Les intestins sont donc le siège d’acidoses massives. SURTOUT si vous mangez des aliments NON physiologiques : Céréales, légumineuses, produits laitiers, produits animaux…. Et très peu d’aliments physiologiques : fruits et légumes cuits et crus.

Les 18 et 19 siècles n’ont pas brillé pour leurs régimes alimentaires… et toutes les grandes épidémies sont nées de causes exogènes, mais ont été permises par des causes endogènes liées aux habitudes alimentaires des populations.

La cause des causes est toujours l’alimentation, parce que c’est elle qui permet ou pas une bonne homéostasie !

Tous les problèmes sont donc « physiologique » parce qu’issus de problèmes d’adaptation, de régulation, de régénération. Tous les problèmes viennent d’un fonctionnement cellulaire et bactérien perturbé.

La génétique n’étant qu’une conséquence certes « transmissible », mais qui ne s’exprimera QUE si l’environnement le permet. Le physique aussi.

Le “chronique” n’est qu’une répétition de causes environnementales ne permettant pas l’adaptation.

Si vous mangez des croquettes toute votre vie, vos reins vont mourir…. Vous aurez donc une maladie « chronique » du rein… Le vétérinaire va-t-il vous dire de donner un aliment physiologique à votre chien ? Non… Il va vous vendre un traitement « à vie » pour soigner les reins dysfonctionnels, ne pouvant se régénérer correctement. Il vous vendra aussi des « croquettes de soins »… bien meilleures que les croquettes « de base » ! (et bien plus cher aussi… )

Votre animal crèvera de la même façon que son cousin qui mangeait des croquettes « de base », mais moins vite…

Vous aurez par contre fait une bonne action en permettant au véto de se payer ses vacances aux Maldives.

Pour moi le javart osseux du pied est la même chose que la carie osseuse de l’iliaque…. Une dégénérescence extrême d’une structure qui finit par mourir et être évacuée du corps comme « un corps étranger ».

 

Le système immunitaire fait son travail coûte que coûte lui.

Si une cellule ne répond pas aux critères, elle est « macrophagée » ( lol ) et si c’est un ensemble de cellules et bien ça donne un gros tas de merde à gérer, qui finit par s’accumuler dans un coin…

Les descriptions des « abcès » traités de façon chirurgicale au 19e laissent songeur… Aussi songeur que les descriptions de javart pour les chevaux au 17 ou 18e !

Inutile de dire que la vision NON pasteurienne vient VRAIMENT nous aider à comprendre tout ce merdier !

Parce que si on se laisse aller à accepter le dogme issu des délires de pasteur, on n’est pas sortie de l’auberge et on se met à lutter contre un ennemi invisible qui ne fera qu’attaquer, encore et encore, et qui finira par gagner !

Eh oui ! Parce que cet ennemi « invisible » c’est la vie !

La médecine se bat contre la vie.

Anti biotique !

Biotique = Se dit des facteurs liés à l’activité des êtres vivants et agissants sur la distribution des espèces animales et végétales d’un biotope donné.

Anti = Préfixe, du grec anti, en face de, contre, entrant dans la composition de nombreux mots pour exprimer l’idée d’opposition, d’hostilité, de défense contre.

La médecine se bat contre la vie parce qu’elle veut lutter contre les processus adaptatifs qui viennent « perturber » notre quotidien. On appelle ça des « symptômes ».

Mais quel est ce quotidien ????

Tabac, alcool, graisses hydrogénées, sucres raffinés, produits laitiers, sulfites, exhausteurs de goût, conservateurs, colorants, pesticides, acidifiants, édulcorants, épaississants, émulsifiants, perturbateurs endocriniens…

Stress ? Pollutions ? Rythmes de vie à la kon ?

La réalité ?

On mange « de la merde » dans un environnement de « merde » avec des rapports humains « de merde ».

C’est encore PIRE pour les animaux qui n’ont pas le droit d’avoir leurs comportements, leurs besoins et à qui on va prêter des “besoins subalternes” qui nous font pas trop chier…

Alors l’organisme, lui, donc LA VIE, essaye péniblement de nous débarrasser de toute cette merde qu’on a dedans et dehors…

Faut donc essayer de remonter encore plus en amont!

La vie, à l’origine c’est des organismes unicellulaires qui sont nés dans des couches d’argiles au fond de la mer.

C’est donc dans l’eau que tout a commencé… et c’est donc dans l’eau que ça continue… C’est pourquoi TOUS les organismes vivants sont des espèces de « sacs » remplies d’un liquide qu’on appelle la lymphe qui permet d’héberger des « microbes » ET des cellules…. Mais au final, est-ce que le « sac » ne serait pas qu’un simple moyen que les « microbes » ont trouvé pour se déplacer et survivre ?

Des espèces se créer et disparaissent, mais les microbes, eux, restent.

Nous sommes des descendants de ces organismes qui ne sont pas « primitifs », mais justement supers évolués puisque arrivés jusqu’à nous et ayant traversé toutes les grandes extinctions. Nous en hébergeons plus que l’ensemble de nos cellules ! A l’échelle de la terre, certaines sources avancent que cela représente la moitié du total de la masse des êtres vivants, animaux et végétaux compris !

Elles font partie de nous et nous permettent ni plus ni moins que de vivre.

Cette « vie » intérieure et extérieure nous protège et nous nourrit. Retraite nos déchets et nous assure une sécurité alimentaire. Elles assurent l’essentiel « cycle de la vie ». Elles connaissaient tous les virus… mais la « technologie » vient perturber leurs train-train et leurs apporte de nouveaux perturbateurs… (Plastiques, nano particules, vaccins, champs magnétiques artificiels, dérivés pétroliers…)

Dans ce cycle, on en arrive au traitement des matières organiques, c’est-à-dire ce qui était vivant, mais qui ne l’est plus. Les bactéries, virus, champignons, les « microbes » vont donc retraiter les briques du vivant, devenu mort, pour refabriquer du vivant. Rien ne se perd, rien ne se créer tout se transforme.

C’est vrai à l’échelle bactériologique, mais aussi à l’échelle atomique puisque nos atomes sont les mêmes depuis la création de l’univers. On a sans doute été un jour une poussière d’étoile. Donc, nous portons en NOUS, non seulement des briques de l’univers, des atomes vieux d’une dizaine de milliards d’années, mais en plus des bactéries qui sont nées au commencement de la vie sur la terre, donc elles aussi porteuses d’une mémoire vieille de plusieurs milliards d’années ; ( eh oui, cette mémoire s’appelle l’ADN ! )

Essayer de lutter contre, ne sert à rien.

On le voit avec « la résistance aux antibios » … et la panique que cela créer chez les soignants ! C’est dire à quel point on les a bernés avec des informations erronées ou partiellement fausses. (Ou plutôt qu’on ne leurs a pas tout dit)

Alors on va me rétorquer, mais c’est utile, ça permet de sauver des vies !

Mais quelles vies ? La vie de gens tellement encrassés que les bactéries étaient en train de les bouffer sur pieds ?

Les bactéries ne se trompent pas de cibles… Le système immunitaire non plus…

Quand vous commencez à être attaqué « vivant » par des organismes censés nettoyer des matières organiques issues de cadavres ou de déchets, je pense qu’on peut légitimement penser qu’il y a un problème.

Comment est-ce possible ?

Quand le niveau de toxicité cellulaire commence à dépasser un seuil critique, la cellule n’est plus reconnue par le système immunitaire et le système lymphatique dépassé depuis longtemps a laissé le « milieu intérieur » pourrir… donc s’engorger de déchets issu du métabolisme basal (l’activité de base) accompagné des déchets du métabolisme musculaire, du métabolisme digestif, des polluants divers et finalement des déchets produits par l’activité microbienne qui prolifèrent dans cet « océan primitif intérieur » favorable à la vie !

Le souci, c’est que nous, comme tous les organismes complexes, avons une homéostasie qui est réglée assez finement et nos valeurs biologiques de fonctionnement « optimales » sont restreintes.

T°, pH, rH, conductivité… ne sont pas très variables. Pourquoi ? Parce que tout simplement cela correspond aux conditions de vie des « microbes » censés nous aider à fonctionner au mieux. (Faune et flore symbiote)

On s’est donc développé sur les bases des micros organismes qui nous précédaient.

Logique !

Notre homéothermie correspond aux conditions de vie de certaines bactéries. Au-dessus, certaines meurent, d’autres prospèrent… en dessous ? Pareil…

L’homéostasie s’évertue à garder les valeurs biologiques dans la cible, pour permettre un renouvellement cellulaire constant et correct et des échanges atomiques (échanges d’ions et d’électrons) qui pourraient varier avec la température, le pH et le rH.

L’électro conductivité venant valider la présence d’éléments traces (comme disent les scientifiques) qui sont en fait LA BASE du fonctionnement du système !

L’augmentation du pH du milieu intérieur, s’accompagne d’une inflammation chronique. Acidose = inflammation…. inflammation = abcès… donc abcès = acidose ! ( inflammation et acidose = sensibilité…)

J’avais commencé à détailler tout le côté chimique du potentiel hydrogène et du principe d’oxydoréduction… mais je me rends compte que c’est un article entier qu’il faudrait faire!

 

Bref!

Ce sont les oligos éléments qui étaient là AVANT les bactéries et qui ont permis l’émergence de la vie dans la soupe primitive dont on ne connait finalement encore que peu de chose.

Il est logique que la compréhension du vivant se soit faite à l’envers en partant de ce que l’on voyait… donc, de ce qu’on pouvait connaitre. Puisqu’on ne connait que ce que l’on voit. On est donc parti de nous, en bonne vision anthropocentriste européenne. (Je sais que les Asiatiques ne pensent pas comme nous et ont donc développé d’autres croyances).

L’homme au centre du tout et le reste qui suit derrière. On a donc échafaudé des histoires pour répondre aux besoins de connaissance des hommes : « pourquoi ? »

Une des histoires, c’est qu’un être surnaturel à tout créé à son image. Facile et super simple.

Une autre, c’est que des êtres venus d’ailleurs ont tout créé. Plus complexes, mais tout aussi simpliste.

Une autre, c’est que des conditions chimiques, énergétiques et atmosphériques particulières ont permis l’émergence d’éléments nouveaux de plus en plus complexes et évoluant en fonctions des conditions du milieu.

C’est de loin la plus complexe des histoires qui permet d’échafauder des théories fascinantes et finalement de savoir d’où on vient et comment on fonctionne.

On vient de la terre, dans la mer… bombardée de rayons cosmiques, chauffés, compressés et  soumis à des champs électriques et magnétiques intenses !

Nos atomes ont subi tout ça et depuis le début ils interagissent entre eux pour former des molécules complexes qui ne font que se faire et se défaire et demandent donc un renouvèlement permanent.

Chaque réaction chimique a besoin d’éléments fondateurs pour permettre les réactions enzymatiques. La réaction la plus connue sera sans doute :

Le cycle de l’ATP.

Je ne sais pas si ça vous parle, mais c’est la base du métabolisme et sans doute le début des réactions biochimiques qui ont permis aux bactéries d’avancer dans leurs développements en devenant des cellules, puis aux cellules de se nourrir de sucre et d’oxygène et plus seulement de photosynthèse et de carbone.

Bactéries, virus, champignons sont les premiers êtres vivants. Les cellules ont suivi plus tard. Il est donc logique que tout soit bâti en fonction d’eux !

Comment alors penser « soigner » donc améliorer la « santé » en essayant de les éradiquer, qu’ils soient sur nous, dans nous, chez nous où dans nos champs ?

On passe beaucoup de temps d’argent et surtout d’énergie à balancer des « anti » partout.

Anti biotique, mais aussi antifongique, antivirale… mais aussi des « cide » biocide, insecticide, fongicide, vermicide, herbicide… Le pire, c’est que « les gens » pensent bien faire. On leur a mis une certaine logique dans la tête et ils appliquent. Comme le ferrage.

En se mettant dans la peau du toubib qui bosse en hôpital ou du paysan qui bosse avec mon’sant0 ou du maréchal qui bosse avec Vaillant, ils ont chacun leurs logiques et pensent tous aller dans le bon sens.

  • C’est scientifique.
  • On a toujours fait comme ça.
  • Si on commence à sortir du cadre, ça fonctionne plus pareil.
  • C’est la loi.
  • Commencer à réfléchir, c’est désobéir.

En face on peut mettre Pierre-Valentin Marchesseau, Jean Seignalet, Claude Bourguignon, Eric Escoffier, Pierre Rabhi, Pete Ramey, Debra Taylor et moi !

En fait, si on se penche beaucoup sur ces questions on découvre tout un nouveau monde basé sur des idées assez anciennes finalement, que certaines personnes ont actualisé avec des découvertes récentes.

La naturopathie, l’hygiénisme, la biodynamie, la permaculture, la podologie équine sont des domaines qui s’opposent (faut pas le dire !) aux dogmes établis par le système conventionnel que peuvent être la médecine, l’agriculture et la maréchalerie.

Le politiquement correcte dira que ce sont des « évolutions » ou des courants « alternatifs ». Moi, je comprends que ça tranche radicalement avec « l’Ancien Monde » et ses idées anthropocentristes, spécistes et surtout ultras libérales.

C’est d’ailleurs étonnant que les agriculteurs « conventionnels » n’aient pas fait comme leurs collègues toubib ou MF et n’aient pas fait voter des lois pour protéger leurs business et demandé une interdiction d’exercer l’agriculture sans un beau diplômé chapeauté par les lobbys de l’agroalimentaire ou de la pétrochimie.

Parce qu’on en est là aujourd’hui ! Les lois sont mises en place par les lobbys pour assurer leurs monopoles. L’argument imparable : sécurité et santé.

On vous soigne et on vous nourrit avec ce que NOUS avons décidé pour vous !

Un pincée de lobbying par ci, une grosse poignée de pasteurisme par-là, le syndrome du « parapluie » et la peur de la procédure, une grosse bagnole et un cabinet de 200m carré à payer, les habitudes de voir des animaux malades et pourris de l’intérieur et vous aurez compris pourquoi nos chers véto vous collent pour 200 euros de produits pour une boiterie d’abcès…

« Faut referrer » qu’ils vont vous dire ! « Vous voyez bien, il n’a plus pied ! » Et vous tout triste d’avoir perdu 10 jours d’équitation, et peut être supporté les quolibets de vos collègues « KAvaliers » vous aller vous demander si ils n’ont pas finalement raison… Le cheval boite fort ! Il a surement « très mal »… et ça fait vraiment mauvais genre de le laisser comme ça… Hum…

C’est vrai que vaudrait mieux le laisser comme ça :

1 high_contracted_heel RHHB

Non… Y a surement mieux… mais comme expliqué plus haut, ça n’enlèvera RIEN aux conditions de vie… ni aux problèmes physio internes… Et surtout, ça n’améliorera pas le fonctionnement du pied, donc ce n’est pas absolument pas une solution.

La solution passera par un environnement de vie SAIN, sec (dalles, stabilisé, caillebotis, béton etc) et une alimentation physiologique. De l’exercice quotidien (adapté) et une supplémentation en oligos élément de qualité. Un parage adapté qui respectera l’intérieur du pied. Un organisme en équilibre.

Tout ce que devrait faire un propriétaire consciencieux en fait. 😉

 

Pour moi, l’alimentation est LE point à respecter. Je peux reconnaître à l’odeur du pied si le cheval mange des granulés ou même « une poignée » de céréales pour « les minéraux » ou s’il ne mange que de l’herbe et du foin.

Si l’odeur du pied change, c’est qu’il « exsude » des déchets… si il exsude des déchets, il y aura des traces « noir » qui montrent que les bactéries nécrophiles viennent faire le ménage… donc si il existe LA MOINDRE anfractuosité où se glisser, nul doute qu’elles iront « nettoyer » à l’intérieur. Un cheval qui ne mange pas de céréales, pourra passer sa vie dans la boue, il aura des pieds sains, sans traces noir et sans odeur… et ça, je vous le garanti ! Ses chances de faire un abcès seront quasi nulles.

Le cheval qui mange des céréales (ou granulés) pourra avoir des bactéries circulante dans son sang (et sa lymphe) parce que le nettoyage se fera en interne et par le biais de la porosité intestinal et donc pourra faire des abcès par l’intérieur.

Dans le cas d’abcès “traumatique” à cause d’une pierre ou d’une surfonction passagère et bien la cicatrisation amènera un tissu plus résistant pour la suite.

Il ne sert donc à rien de diaboliser l’abcès, juste à faire de la prévention et les bons soins le jour où ça vous arrivera parce que cela fait tout simplement partis du fonctionnement « normale » d’un cheval domestique.

38 Comments on ““Abcès” Suite….

  1. Bonjour,

    Merci pour votre commentarie tres complet.
    Je ne peux que vous rejoindre dans de nombreux domaines surtout quant à l’alimentation car c’est la base de tout….surtout dans notre société EVOLUEE.
    J’ai soigné mon cheval, c’est vrai que j’ai ouvert “par peur” (ce qui est une autre phobie de notre société et il n’est qu’à voir le nombre d’assurance qu’on essaie de nous refiler, sauf celle contre le ridicule!!!), et suite à votre lecture je m’en suis voulu.
    Ceci dit, j’ai géré au mieux dans son environnement cheval sachant qu’il est en boots.
    Hier soir il est sorti tout seul du box et s’est mis à trotter!!! La première fois en 3 mois.
    Conclusion (du moins Ma conclusion du haut de qq années de vie et d’observation de mes congénères animaux et humains), c’est abces apparaissent alors que l’état general s’améliore de jour en jour ils apparaissent surtout depuis l’intervention de l’ostheo qui remarque également lamelioration.
    Pôur ma c’est clairement le signe que l’organisme gagne la partie face à la Mal A Dit (c’est comme cela qu’un médecin (SCOHY le diabolique ) appelait cela.
    L’organisme a besoin d’éliminer la “merde” et c’est quand on eu les effluves dans le nez on ne peut appeler cela autrement.
    Je sens toujours les pieds avant de les soigner. Cela en dit long effectivement.
    Bonne continuation.

  2. Une fois de plus Guillaume merci de mettre tout à plat de chercher l’origine même du problème et les diverses causes avant d’incriminer sans preuve tel ou tel chose. Je te rejoins sur pleins de points ai pu avec mes demmenagement faire de malheureux constat pour finir convaincue que l’alimentation joue un rôle essentielle, l’environnement aussi… Je suis en rogne de constater que ma jument de 11 ans ayant vécu dans le sud est puis ouest jusqu’à il y a presque deux ans ne m’avait fait aucun abcès et que la elle les enchaînent le constat que le terrain boueux et l’herbe grasse avait concouru à ces emmerdes est vite venu sur le tapis bien évidemment sans pouvoir le prouver mais avec la ferme conviction qu’une grande partie du problème vient de la. Par élimination donc : le parage est toujours le même, mais les terrains sont différents et donc la sualites de l’herbe, la présence de boue mélangée aux urines crottins… Et le manque de mouvements (sorties en hiver) pour cause de chemins impraticable :/
    Rien pour arranger le fait que je n’aime pas cette région en plus !!!

    • Salut Dominique,

      Parce que je ne suis pas allé à l’école que je suis dyslexique… et que l’orthographe me gonfle au plus haut point! 😉

  3. C’est très intérressant, je suis déjà convaincue mais cet article (et ce site en général) me conforte encore plus dans mes idées. Je vous trouve très dynamique, bravo ! Je suis admirative car il faut en passer du temps pour comprendre, analyser et enfin écrire un tel article !
    J’ai récupéré une jument fourbue maigre et les pieds à l’abandon il y a deux mois et elle boitait fort.
    Elle a galopé et donné des coup de cul il y a deux jours ! Bien sûr pas encore guérie mais tellement mieux déjà, le tout avec des soins naturels (homéopathie pour un abcès, fénugrec et levure pour la reprise d’état, silicium organique pour le reconstitution cellulaire) et foin, parage par mes soins avec beaucoup de persévérance car elle ne donnait pas ses pieds, j’ai du la parer quand elle était couchée, elle commence tout juste à donner ses pieds maintenant. J’ai donné par “précaution” un vermifuge chimique qui s’est avéré inutile car elle n’avait quasi rien … je ferai plutôt une analyse de crottin la prochaine fois !!
    Elle garde néanmoins les crottins pas toujours bien moulés quand même, si vous avez une idée pour améliorer ça, je suis preneuse car il me semble évident qu’elle garde un léger soucis intestinal.
    Merci !!

  4. Magistral, c’est le mot! Passionnant, déconcertant de logique. Merci de partager un savoir qui permet d’approcher les vraies causes originelles des choses.
    Mes chevaux avaient fait beaucoup d’abcès pendant leur transition. Ça passait comme une lettre à la poste.
    Ils vivent dans les prairies argileuses du bocage Charolais. La boue ils connaissent ça par cœur. Mais les abcès, ils ont oublié depuis longtemps.

  5. Oui bel article c’est vrai mais je me demande toujours d’où vient votre haine des vétos
    Perso , je ne mets jamais d’antibios ou d’anti inflammatoires ( sur les chevaux ou sur les vaches )
    Et malgrè l’alimentation saine et tous vos principes de vie, je vois que comme tout le monde, vous avez des rapports humains de “merde” avec tout le mal que vous vous donnez pour discréditer les autres “intervenants” du cheval
    Quant à vous citer dans la liste avec Pierre Rabhi , c’est un peu présomptueux , non ? Ou de l’humour …
    Bon allez c’est pas grave, chacun dans son coin, on avance plus vite
    Bonne journée humide
    Sébastien KNOCKAERT
    Vétérinaire

    • Bonjour Sébastien,

      Les vétos? Pourquoi je les aimes pas “de base”? C’est simple… J’ai 37 ans et je suis né dans une écurie. Des vétos j’en ai vue “à la pelle”… que se soit à la maison, aux écuries, dans nos écuries ou chez des clients ou encore chez les pros chez qui j’ai bossé… et le constat est juste “affligeant”. (et je pèse mes mots pour pas devenir vulgaire)

      A cela il faut rajouter les expériences avec les chats et les chiens qui sont du même tonneau.

      Dois je faire une liste? Puisque vous semblez avoir besoin d’un peu d’éclairage sur “certains” de vos cher collègues, allons y!

      -euthanasie raté, le cheval se débat pendant 40 min…
      -un cheval de sport tondu à passé 3 jours à agoniser dans le manège “sous la surveillance du véto”, parce que fallait qu’il meurt naturellement pour l’assurance. Il s’était pris le pied dans la grille du boxe et avait passé la nuit à se débattre pendu par un postérieur. Il avait les yeux crevés et visiblement des grosses commotions cérébrales. Le mec a accepté de pas le piquer tout de suite…
      -fouille systématique des juments…
      -Un vieux véto ne savais pas intuber pour les coliques… donc il intubait par l’anus! (avec de l’eau savonneuse)
      -Je passe sur les conseils à 2 balles pour les “croûtes” où ils vendent tout et n’importe quoi, très cher. (surtout)
      -L’euthanasie des fourbus… que je traite à TOUS LES COUPS et de façon durable.
      -Un poney sur Quimper, fourbure. Je le répares. Il va tellement bien qu’il est remonté… On espace les parages sans me demander… il repart en souffrance avec 3 cm de pince migrée… Le véto regarde ses pieds et crie au scandale en voyant “un percement de P3 imminent” … la nana a confondu la callosité de la sole (que j’avais patiemment laissé construire) avec le bord distale de P3! Je veux bien que la formation soit pas au top mais là, pour se tromper autant, c’est grave quand même! Le poney a été ferré à l’envers et son état s’est empiré.
      -La méconnaissance des causes de la maladie naviculaire, avec des ferrures à 2 balles qui coûtent un bras et qui ne servent STRICTEMENT A RIEN.
      -Les corticoïdes sur une piro… ce qui donne fourbure avec percement de la sole (vers Tours)… désabotages… euthanasie… vers Niort, un gars à tué déjà 3 poulains de la même façon…
      -Les AINS pour TOUT ce qui touche à la sphère locomotrice. On cherche pas à comprendre, hop… phenylbutazone… infiltrations… névrectomie… euthanasie.
      -Le couple AVEMIX/EQUIPALAZONE pour tout le reste… plaies, abcès, croûtes, dermatophilose et j’en passe… Vous avez des primes ou des lots gratuits?
      -Les conseils DE MERDE pour l’alimentation… ils confondent les chevaux avec des poules et ont appris par coeur les conneries de l’INRA… ce qui donne des coliques et des fourbure… qui font marcher le commerce.
      -Les castrations de plus en plus jeune… et faite n’importe comment. (le dernier exemple en date, le gars à laissé des colliers de ligature dans le cheval… il marche de travers depuis…)
      -L’absence TOTALE de conseils sur les besoins fondamentaux. Y a t’il UN SEUL véto capable de dire “mettez votre cheval au pré en troupeau plutôt qu’en boxe”? C’est pas son rôle???? PARDON?
      -L’usage du tords nez pour tout et n’importe quoi…
      -Les radios pour tout et n’importe quoi, alors que 90% des boiteries viennent des tissus mous… donc non visible à la radio.
      -Les recommandations des croquettes “véto” pour les chiens/chats… et la dissuasion du BARF! Un comble! une pure escroquerie même.
      -Les vaccins tous les ans… ça ne vous dérange pas… c’est complètement inutile et dangereux, mais vous continuez de le faire comme si de rien.
      -Les vermifuges par sonde… ça tue… mais c’est pas grave.
      -La méconnaissance totale du rôle du BIOTE! Je parle même pas de la faune symbiote…
      -Les traitements aux “cellules souches”… encore une pure escroquerie. Le cheval peux avoir 3 cm de talons et vous allez lui injecter des trucs dans les tendons… C’est pas moi qui l’ai inventé ça.
      -Les infiltrations dans le dos pour permettre aux cavaliers de continuer de bousiller leurs chevaux de CSO… mais si vous le faite.
      -Les névrectomies… Comment un mec qui a fait 7 ans d’étude peux continuer à faire ça???
      -La section du tendon fléchisseur pour les fourbus… On est carrément au moyen âge là!
      -La section du ligament rotulien pour les accrochements… Pur connerie! quand tu sais que ça vient des pieds et du bassin…
      -Les prescriptions de Biotine… complètement inutile et dangereuse pour le foie.
      -Les visites véto des courses d’endurance ou certains se rendent complice de maltraitances avérés.
      -Je parlerais même pas des pratiques rurales en élevages où ça dépasse l’entendement… ( Henri Quiquandon, le dénonçait y a 30 ans dans son livre “12 balles pour un véto” ou les enquêtes de L214 )
      -Les vétos d’abattoirs qui cautionnent les pires barbaries.
      -La dentisterie qui n’est enseigné que 3 jours sur toute la formation… et certains se prennent pour des dentistes!??? une vaste blague.
      -L’ostéo qu’ils ont dénoncés comme “charlatanesque” pendant des dizaines d’années et qu’ils pratiquent tous plus ou moins bien aujourd’hui… (surtout moins que plus)
      -Les cocktails d’antibios qui tue les chevaux en 24h. (il sera plus facile de dire que le cheval a fait un “AVC”)
      -Les traitements inefficaces contre la maladie de Lyme…
      -L’ignorance de la BASE DES BASES: l’oligothérapie!
      -La formation pathétique pour les pieds! (j’ai eu des cours officiels!!!)
      – etc

      J’en oublie surement.

      Au final, on a plus l’impression qu’ils en ont rien à foutre des animaux. C’est juste un job. Jean Hubert a raté médecine? Alors Papa à payé “prépa véto” et ça fera un boulot qui paye bien. Les mecs ont fait Math supp math spé, sont des tronches en chimie, en physique, en stats… mais ils savent pas qu’un cheval mange de l’herbe… et a besoin de contact sociaux. Ils vendent de la chimie inefficace et dangereuse alors que la phytothérapie est efficace et sans dangers. Pourquoi ne pas conseiller les gens sur les VRAIS besoins de l’animal et pas sur ce qui fait du chiffre d’affaire?

      J’en ai marre de voir des chevaux souffrir des pratiques des « intervenants » du cheval comme tu dis. J’en ai marre d’entendre les gens me dire “ha si je vous avais appelé plus tôt”… J’en ai marre de voir que “les vétos” n’ont encore RIEN compris aux pieds nus… et que leurs cours à la fac sont complètement obsolète!

      J’en ai marre de voir que les études scientifiques soient toutes sponsorisés par des labos. Que les articles sur “THE HORSE” soient AUSSI payé par des labos… C’est pathétique!

      Je comprends pas comment on peux ne pas avoir autant d’empathie! Alors oui, y aura toujours le reportage super émouvant sur TF1 pour le super véto qui assure les urgences et répares les ailes du perroquets de madame michu… Mais put1, déjà que fait mme Michu avec un perroquet dans un appartement??? Il va lui dire ça le véto? non. Donc il cautionne.

      Pareil pour les coliques! C’est la principale cause de mortalité du cheval domestique. Que font les véto pour que ça change? Rien. Donc ils cautionnent!

      J’ai déjà parlé des fourbus et des naviculaires… c’est du gros n’importe quoi.

      Les vétos cautionnent TOUS LES ABUS. Ils sont les complices des konnards qui abîment les animaux par ignorances ou avarices. Ils sont partout; aux courses, en endurances, dans les supers écuries de CSO, dans les centres d’inséminations, dans les haras, dans les labos…

      Cela ne date pas d’hier! On peux lire “Médecine expérimentale” de Claude Bernard pour s’en convaincre ou:

      “Revenons à la nature et régénérons nous” – Dr Georges Rouhet (1913).

      P 8-Ce sentiment de pitié envers les animaux est, du reste, com-
      plètement étouffé chez la plupart des jeunes gens qui fré-
      quentent les Écoles, comme le prouve le fait suivant. Un étu-
      diant vétérinaire emporta un jour, pour être mangé avec ses
      camarades, un énorme bifteck, pris sur un boeuf VIVANT qui ser-
      vait aux expériences de physiologie. Tout le monde trouva le
      morceau délicieux mais un peu coriace, et l’étudiant de
      répondre avec un ricanement féroce : « Je n’ai pu faire mari-

      P 9-ner la pièce, l’animal n’est pas encore mort. » On cite aussi
      le fait d’un professeur qui, dans une école vétérinaire, pour
      montrer à ses élèves à quel degré de mutilation on pouvait
      arriver chez un être vivant sans que la mort s’en suivit,
      ouvrit le ventre, la poitrine, arracha les sabots, les yeux, à une
      malheureuse jument qui respirait toujours. Ce sont là, si ces
      faits sont vrais, de véritables crimes, et, pour ma part, je
      proteste avec toute mon énergie contre ces épouvantables
      atrocités !

      Vous comprenez ou non?

      • comme je comprends votre colère. Depuis que « mon » véto » a pris la retraite, c’est simple je n’ai plus de véto. Tous ses successeurs sont nuls. J’ai l’impression d’en connaitre plus long qu’eux ! Et je n’y connais rien d’autre qu’en lisant les articles comme les vôtres et en observant mes juments.
        Ceci dit, je suis reconnaissante envers le docteur Balay, vétérinaire à la clinique de Romans sur Isère, qui a accepté de sauver ma jument blessée pour un montant dérisoire par rapport aux travaux, aux soins, et à l’attention irréprochable qu’il a apportés à ma grande blessée. Tout cela parce qu’il voulait faire de son cas un cas d’école pour ses étudiants, et il était touché par l’histoire de la jument blessée.
        Il voulais prendre le pari de la réussite de l’expérience.
        C’était un accident, rien à voir avec un traitement de fond ou une philosophie de soin. Quoi que.
        Car la sienne est bien de l’écoute et de l’empathie. Ma jument que je voulais euthanasier pour arrêter sa souffrance tellement je ne voyais pas d’issue. Mr Balay avait proposé une autre solution : deux opérations, trois mois à la clinique en soins et observation. 3600€ tout compris. Car c’était tout ce que nous avions : la vente en occasion de notre voiture.
        C’était il y a 7 ans. Aujourd’hui ma jument galope, est en pleine forme. Sa boiterie ne voit presque pas. Mr Balay a préconisé de la mettre à la retraite même si elle n’avait jamais travaillé car blessée à 5 ans juste après son débourrage. Par contre sa rééducation est à vie.
        Ils sont rares de ce calibre, Mais ils existent. Fort heureusement.

  6. que dire de l’expérimentation animale pour prouver que telle ou telle crème donne un bronzage parfait. Essais réalisés sur des cochons car proche de l’homme (comme quoi!!)
    Mon père etait batelier, il ne mettait jamais son bateau à Bâle pres des laboratôires ciba-geigicar il ne pouvait entendre les animaux hurler. De toute façon il n’entendait pas les chevaux car on leur coupait les cordes vocales.

  7. Vous oubliez l’inventeur de l’osteo equine, Dominique GINIAUX , vétérinaire
    Et votre référence littéraire date quand même de 1913 , ça a évolué depuis, plus personne ne découpe un cheval vivant de nos jours , même les grenouilles, qui n’ont rien fait à personne, ne sont plus découpées à l’école.
    Mais je suis d’accord avec vous ,on devrait interdire à la plupart des cavaliers et autres propriétaires de poneys obèses de posséder un animal , retirer les chiens diabètiques aux mamies qui n’ont plus que ça parce que personne vient les voir, enlever leurs chiens aux sdf et aux pouffes qui les parfument, ou aux pouffes équines qui achètent un jack russel qui deviendra neurasthénique, mais aussi empêcher certaines personnes de se reproduire.
    En fait retirer son libre arbitre à la plupart des gens.
    Mais avec toute votre colère, vous devriez prendre un peu de bourgeons de tilleul le soir avec de la valériane, ou alors gare à l’ulcère, la crise cardiaque, le burn out et tout et tout …
    En espérant qu’il y ai un médecin de garde :-((
    Allez bonne continuation, on inspire par le nez et on souffle par la bouche, on se recentre, ça détend
    Sébastien KNOCKAERT
    PS j’ai un kangoo et je ne part jamais en vacances ( 15 j par an c’est peut être trop ) en dehors de France

    • Heureusement, que les ostéos digne de ce nom ne bossent plus selon les méthodes de Giniaux…

      Pour ce qui est des évolutions en matière de découpages de bestioles, c’est PIRE!

      http://www.citizenthought.net/Animal_Ethics_Animal_Rights.html

      Pour votre analyse de votre clientèle, je vous laisses seul juge. (MDR)

      Vous vous trompez sur un point: On ne retire pas le libre arbitre aux gens… On les éduques pour qu’ils arrêtent de faire souffrir leurs animaux! (bien souvent par pur ignorance)

      C’est trop facile d’envoyer tout balader et de rejeter la faute sur les proprios… parce que EUX, n’ont pas fait vos années d’études!!! Le PRO se DOIT de conseiller, sinon, il est du même camp! “qui ne dit mot, consent”

      Pour ce qui est de mon “énervement” je le penses bien en deçà du votre!

      Pour votre Kangoo, vous devriez prendre de la graine de vos collègues parce que eux roulent en Volvo, Mercedes ou BMW breaks à 50 000 euros… lol

      • En tout cas si vous ré-éduquez les gens de cette manière ça ne doit pas marcher très fort Je n’envoie pas tout balader, je vous caricature, et ce n’est pas difficile (les MDR et autres ,ça fait un peu 12 ans d’âge non ? ) Et justement , j’ai très peu de pouffes équines en clientèle et je vends des croquettes ATAVIK, produites par un convaincu et adepte du BARF Quant aux collègues qui roulent en Volvo , BMW peut être certains trafiquants en Belgique , en même temps les voitures ne m’intéressent pas Pour Giniaux , idem, ce fut un précurseur, et tout les pseudo-osteo energetique ne seraient pas là sans lui , certes ses méthodes datent aussi et elles ont évoluée Mais le gens qui pensent Toujours avoir raison, et qui manquent d’ouverture d’esprit , ça ne fait pas évoluer les choses ça gouroutise ! En même temps , j’aimerais bien aussi être gourou , avoir une toge et entouré de jeunes vierges, mais j’ai du mal à trouver la toge, en fait Sébastien KNOCKAERT “J’ai le corps d’un dieu, manque de bol c’est bouddha ” 44 Herbignac

        Envoyé de mon minitel

      • Guillaume je lis que vous ne portez pas les vétos dans votre coeur Perso ils me font sourire dans 98 % des cas en boiterie ils ont des diagnostics + que nul pour faire court Ma devise ” Les vétos ne peuvent prendre de l’argent qu’a ceux qui en ont “

    • Je pense que les pouffes équines, canines ou volatiles …! vous remercieront de les considérer ainsi !! Et vous ? Vous vous voyez comment ?
      Signé : une pouffe sans doute !

  8. Guillaume, moi, je veux bien un article sur l’accrochement rotulien (ou bien un lien si tu as) car je ne savais pas que ça vient des pieds et du bassin. Je ne connais que la version plus ou moins hard du traitement ligamentaire.
    Merci merci

  9. Bonjour,

    Depuis quelques temps je lis vos articles, je les trouvent très intéressant, ils m’orientent tous sur des réflexions des plus enrichissantes. Merci!!
    Je suis propriétaire d’une petite jument depuis 1 an, elle a 4 ans et demi et a une parfaite connaissance de la vie à l’état sauvage…par contre je vous avoue que moi malgré être cavalière depuis 25 ans, et bien je découvre et j’apprend à penser Cheval, à observer, à comprendre Cheval…et c’est pas si simple dans ce milieu aux MMMuuultiples avis divergents!! On entend de tout par tous, c’est très frustrant pour quelqu’un comme moi qui est en perpétuelle réflexion dans le seul objectif de faire le meilleur pour LA Prunelle de mes yeux, ma princesse.
    Récemment elle m’a fait une blême sur un postérieur…Voilà comment ça a commencé : Elle s’est mise à boiter fort et a gonfler du boulet, ne posant presque plus du tout le pied. Prise d’un gros coup de panique j’appelle le véto de garde (oui c’était un samedi évidemment!!) bon il a pas le temps de venir, il a d’autre urgences plus grave et me conseille Equipalazone 3 jours, douche froide et box ferme (elle vit au pré avec d’autres chevaux) et je dois rappeller lundi, bon ok… le lendemain c’est dégonflé, membre sec mais la jument est toujours gênée dans sa locomotion (j’écarte la fracture en me disant qu’1 dose d’anti-inflammatoire n’aurait quand même pas fait dégonfler en 1 nuit!!) bref le lundi je rappel, le véto me dit qu’il faut prévoir la machine à Echo et Radio qui n’est pas dispo de suite donc me propose d’arrêter le médicament et de voir comment ma jument se rétablit avec du repos, peut-être s’est elle simplement foulé la patte en faisant la zazou avec les cops!! Très bien…je lui laisse quand même la fin de semaine sortie en pâture le jour et box la nuit… RAS elle ne montre plus de signe de boiterie!! Retour au pré (bien boueux en plein décembre) et 1 semaine plus tard rebelotte….RhhhRRRR retour au box, prise de RDv auprès du véto qui viendra 5 jours plus tard…et là Melle pète la forme et je remarque une coupure nette horizontale sur le glome qui n’était pas présente là veille…j’évite la radio et l’écho qui m’aurait coûté une blinde!!Après multiples exercices d’allures, flexions, sol dur, sol mou, etc, RAS Mais le verdict du véto m’a quand même un peu choqué, il n’a pas prêté attention à, la blême (qui avait percé du coup et qui était donc à l’origine de la boiterie) en me disant qu’elle devait faire un peu de gale de boue c’est pas rare à cette période. Et voilà encore un joli exemple véto :)) C’est mon maréchal qui a vu la jument 3 jours après qui a conclut à la blême.
    Melle récidive il y a 15 jours à l’autre postérieur idem (cette fois ci je ne me fais pas avoir et j’observe les similitudes sauf que…pas de medoc) j’appelle mon maréchal et nous suivons ça de très prêt. Mardi il perce l’abcès dans le glome. Je nettoie chaque jours, jet d’eau pour enlever la boue au maximum (plus de place au box RhRRR) puis bain de pied eau tiède+javel et bétadine dans le trou. A suivre de prêt.
    Voilà pour ces jolies mésaventures, j’aimerai avoir vos conseils justement sur la provenance de ces abcès?? Et de même n’hésitez pas si vous avez des conseils pour les soins, autres??
    Pour plus de précision :
    – jamais ferrée des postérieurs (pied blanc)
    – jument qui n’a pas de pied et qui a du mal à en prendre car notre région est très sylex
    – alimentation par jours (2 litres orges aplatis, foin à volonté dans ratelier non abrité)
    – visite ostéo octobre 2014 (travaille sur dissymétrie hanche et les 2 postérieurs)

    Si vous avez des idées, des plus à m’apporter 😉 je suis toute ouïe

    Ps : Par contre je n’entre pas dans le conflit avec les vétos merci 😉

  10. Moi personellement ai trouvé beaucoup de soutien de mon “bon sens” (rebelle ?!) ds vos articles et ce même bon sens me dit que j’ai raison ?!
    mais c’est vrai c’est un peu en “contre courant de ce qui se dit et faut vraiment etre “motivée” pour se faire confiance !!
    Merci de votre soutien mais j’arrive aux même conclusions (mais moins scientifiquements soutenus)
    Restez “critique et bienveillant” pour les chevaux (et nous ) et gardez votre bon sens

  11. Article très intéressent (comme beaucoup d’autre sur votre blog), qui permet un autre point de vue sur les abcès que celui du véto et MF. J’aurais aimé que vous écriviez cette article avant, ce qui m’aurait évité bien des nuits blanches a me demandé si je prenais la bonne décision de m’opposait à mon MF et véto sur la cause des abcès de mon cheval, malgré sa souffrance.

    Juste une “explication” sur cette phrase : “Bactéries, virus, champignons sont les premiers êtres vivants. Les cellules ont suivi plus tard. Il est donc logique que tout soit bâti en fonction d’eux !”
    A part les virus, les bactéries et champignons sont constitués d’une ou plusieurs cellules.
    Je ne comprend donc pas le sens de la phrase?

    Comme Raphaele, un article sur l’accrochement rotulien m’intéresse beaucoup.
    Et pour les soucis digestif de ta jument, regard les EMA (micro organisme efficace) c’est la seul chose qui a réellement fonctionné pour le miens.

    Merci pour votre temps et le partager vos réflexions

    • Bonjour Stéphanie,

      J’aurais dû préciser les cellules procaryotes pour les bactéries et les cellules eucaryotes pour les organismes complexes. Le noyau et les mitochondries étant apparu plus tard. J’ai pas voulu trop développer…

  12. Bonjour Guillaume le rebelle,

    personnellement j’aime bien l’extrémisme de vos réflexions. Si on coupe la poire en deux à chaque fois, nous ne sommes pas près d’avancer.
    Merci de dire que nous ne bossons plus comme Giniaux .
    Merci de dire aussi que la paroi du sabot sert de protection au pied et pas de support.( à noter le rôle important au niveau de la proprioception) Je voudrais juste pour ouvrir encore plus le débat citer les travaux de Pierre Enoff, “equi-libre.fr” et le livre ” le silence des chevaux” qui expliquent le vrai fonctionnement du pied nu. Comme il n’était pas cité à coté des autres noms de la podologie équine… Erreur réparée.

    Merci de défendre nos amis.

  13. Stéphanie, où et sous quelle forme peut on se procurer ces micro organismes pour les chevaux ?
    Quel sont ils ?
    Merci d’avance !!

  14. bonjour!
    j’ai une question peut être un peu bête: quand vous parlez de céréales, incluez-vous l’orge germée? Considerez vous que les chevaux peuvent en consommer? merci!

  15. Merci d’avoir le courage de vs attaquer à la bêtise.

  16. Ahhhh, merci!, j ai bien rigolé en lisant votre petite “joute”…contre le veto qui a le corps d un dieu, contre la dame qui se plaint de votre orthographe, des “poufs aux chiens parfumés”, et tous les autres…ahhh ca defoule tout ca!… j espere que ca va mieux, c est tellement bon quand tout le monde s exprime librement!…et sans barrieres…un peu de fritage, de l humour, des raleuses coincees, on dirait un bon sketch! !…. excellent!… ah, et super article sur les abcès! Comme ca je saurai que je fait une connerie quand, prise de panique j appellerai mon MF ou mon véto! (Beau comme un dieu d ailleurs….lui aussi…)mon coté blonde sans doute…..meme si j aurai attendu 3 jours avant d appeler….mon coté radine…….vous m excuserez….moi aussi je suis nulle en orthographe! Bises…j ai lu qu une personne avait paré son cheval couché!…ah, j ai aussi appris que j habitais dans une region de merde….bah moi j aime bien la normandie!! C est beau, il suffit d avoir un box et de bien gerer l usage de sa pature pour qu elle ne devienne pas un bourbier! Et du coup d eviter les abcès!

  17. Merci ! Ravie de voir que je ne suis pas la seule “baba cool” à oser réfléchir, penser, s’instruire et refuser le moutonnisme aigue, maladie de notre civilisation qui préfère faire l’économie de comprendre les mécanismes physiologiques de LA VIE ! JE me permettrais de faire des liens sur mon site, si tu le permets. Il est grand temps d’ouvrir les yeux sur une AUTRE réalité que l’idée pasteurienne.

  18. bonjour,
    j’ai chez moi 5 de mes chevaux qui font des abcès les uns après les autres depuis la pousse de l’herbe de printemps… ils me font souvent des abcès au printemps mais j’ai l’impression que plus les années passent, plus ils en développent. En paralèlle j’ai également du séneçon qui pousse et qui se développe avec les années. Pensez vous que celà puisse-t-être lié ? de plus je suis contre l’utilisation des pesticides, avez vous des solutions pour éviter la pousse de cette mauvaise herbe (je sais que ce n’est pas votre domaine premier mais sait-on jamais)
    Merci pour tous vos conseils et explications, un vrai bonheur de vous lire

  19. Bravo. Enfin une personne qui respecte les animaux dans leurs nature propres et qui ne mâche pas ses mots. Les fautes d’orthographes ne doivent pas empêcher les personnes de s’exprimer, cela ne devrait pas poser de problème, sa n’empêche pas de comprendre se qu’il écrive et nous ne sommes pas tous égales dans se domaine et je trouve déplacer de le faire remarquer : nous pas tous les mêmes compétences, ça fait la richesse des débats.

  20. J’ai deferré mon PS de 11 ans en avril 2017 et pensais bien faire en la mettant au pré et en la nourrissant avec du TFH, cmv, curcuma et foin à volonté. Elle sort un abces tous les 2 mois depuis. Quand je lis « Le pire des scénarios se situant donc l’hiver, dans une région humide, nourrit au pré avec un round de foin dans la boue et/ou aux granulés avec un cheval venant d’être déferré ou en début de suivit podologique » , je me demande quoi faire. Avec la pluie depuis 3 mois, le pré est effectivement trempé et plein de boue. Que recommandez vous ? Plutôt au pré la journée et au box la nuit ? Ou bien prendre son mal en patience et attendre que ça se passe ? Elle a bcp de mal sur du dur et elle est irreguliere au trot. Sinon, son poil est super et les talons de moins en moins fuyants.

  21. Bonjour,
    Vos articles sont très intéressants…pourriez-vous m’éclairer sur un point ?
    Ma jument de 17 ans, au pré à temps plein et nourrit à l’herbe uniquement, fait des abcès 2 à 3 fois par ans (antérieurs uniquement), elle est pieds nus des postérieurs depuis 2 ans et demi et antérieurs depuis 1 an.
    Ma décision d’arrêter la ferrure, a été déclenché par un mauvaise ferrure, qui a entraîné un abcès, qui a perçé en couronne et qui a mis 1 mois à se soigner, puis 5 autres afin de disparaître.
    Depuis 2 mois, elle a un abcès en sole (trou fait par le maréchal, qui était juste venu pour un parage) qui a du mal à guérir (mais pas d’infection), elle est très sensible au poser…mais depuis quelques jours elle commence à être un peu plus à l’aise.
    Toutes vos remarques, par rapport à mon expérience du cheval ferré (avant) et du cheval non ferré (aujourd’hui) sont en phase avec ce qui arrive à ma jument…mais ma question est la suivante :
    Y a-t-il une adaptation +/- longue en étant “pieds nus” afin qu’elle ne fasse plus d’abcès ?
    Ou malgré le fait d’avoir une alimentation “idéale” (herbe exclusivement), il existe des chevaux “à abcès” ?
    Merci pour votre avis,

  22. Bonjour Guillaume
    J’ai parcouru vos articles sur les pathologies du pied du cheval. J’espérais trouver quelque chose sur les bleimes, notamment dans ceux traitant de la question de l’abcès.
    Mais je ne trouve rien qui puisse m’aider même si le sujet de l’abcès est très proche.
    J’ai lu tellement de fois ces articles (abcès, abcès suite) que je les connais quasiment par cœur. Mes juments ayant eu ces problèmes.
    Mais les bleimes c’est un peu différent : cela se manifeste par un hématome avec poche de sang sous le pied au niveau de la sole. Le cheval peut boiter ou non.
    Quand il boite, c’est très proche de la boiterie provoquée par l’abcès. mais souvent il arrive à poser le pied. Les bleimes disparaissent quelques fois commes elles surviennent.
    Mais le cas que je connais actuellement semble s’éterniser. Cela faisait plusieurs semaines que le poney d’une amie boite. D’abord assez imperceptible. Puis de plus en plus fort. Notez qu’il a probablement un problème d’arthrose du genou gauche(il a 9 ans) comme sa mère l’avait eue assez jeune aussi. D’ailleurs le véto appelé il y a 10 jours l’a confirmé. Il a également diagnostiqué une bleime dans le pied gauche avec poche de sang, qu’il a percée et évacué le sang.
    L’incision est assez petite. Pansement à changer tous les jours. Il est au pré. En ce moment c’est très sec.Le poney a antibiotique pendnat 5 jours et 10 jours d’anti-inflammatoire. Il boite moins depuis. Mais j’ai des doutes sur le procédé. Je trouve trop systématique.
    Je voudrais avoir votre avis.
    merci

    • Bonjour,

      Jamais d’AINS pour les pieds…

      Bains de bicarbonate, cataplasme d’huile de ricin.

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