Oubliez les poiles, la testostérone….la forge… et les clous…
Des PHW, de la colle, des protections synthétiques flexibles et des boobs !
On est d’ailleurs plus dans la Podologie que dans la maréchalerie… stricto senso!
Voilà la pose de protections (ne parlez plus de “fers” car cela n’a plus rien à voir) de la marque Easycare, modèle EasyShoe Compete*.
La résine posée dessous, directement sur le pied est un SHS hoof wrap* c’est une résine du même type que celle utilisé pour immobiliser une articulation ou un membre avec fracture ou rupture tendineuse ou ligamentaire. Il existe plusieurs type de ces bandages suivant l’épaisseur et le niveau de flexibilité recherché. L’inventeur est la société 3M* (scotch, post-it etc etc).
Il existe plusieurs marques qui proposent ce genre de bande de résine à prise rapide sans fibre de verre, donc BEAUCOUP plus “flexible” après polymérisation. (Benecare*) (Poly-Flex Wrap*) (PHW*). Le modèle EQUICAST* est quand à lui super rigide…
Les PHW (et finalement toutes ces bandes) sont a manier avec d’infimes précautions puisqu’ils permettent d’outre passer les capacités réel du pied (un peu comme le fer), glissent, ne permettent pas l’expansion, s’usent très vite suivant les cas et peuvent couper les glomes… mais ça reste un outils utile pour certains cas.
Dans ce cadre, sans forge, sans clous, sans métal… TOUTE la formation de Maréchalerie devient obsolète et inutile… puisque reposant sur des concepts théoriques dépassés et demandant une quantité très importante de temps pour l’apprentissage de la forge qui est TRÈS chronophage (car très dur physiquement ET techniquement).
La pratique évolue…. pourquoi pas le diplôme? ni les conditions de pratiques?
Le lobbying et le protectionnisme opéré par l’UFM n’a pas fonctionné… On voit toujours autant de branquignoles, ils sont diplômés… et les “vieux” pas diplômés n’ont pas été écarté du circuit. Les “BONS” n’en ont rien à foutre de l’ufm et auront de toute façon toujours du boulot avec les courses, les sportifs pros dont les chevaux ont a subir des conditions de vie complètement inadaptés et les cavaliers qui continueront de ferrer par ignorance, dénie ou simplement fainéantise. (Ou viendront réparer les erreurs de très mauvais pareurs… ou de “faux” podologue équins… OUI, il faut aussi le dire!)
Le GROS problème est a mon sens la précarisation du boulot de MF avec une formation qui part dans tout les sens avec des financements qui amènent des gens qui n’ont jamais vue un cheval de leurs vie et un savoir qui va varier suivant l’école et le patron chez qui tu tombes…. et des contenus qui datent des années 50. (référentiel CAPA*) (Programme officiel*)
Le boulot de maréchal ferrant c’était pas pour les mauviettes! (la moustache était de rigueur! 😀 )
L’autre gros problème c’est l’évolution du savoir et de la gestion de la domestication du cheval et la prise en compte de ses besoins fondamentaux par de plus en plus de propriétaires.
Cela amène des pratiques différentes de gestion des pieds!
Le fer a été rendu obligatoire par l’esclavage du cheval. Il fallait qu’il bosse…. et pas dans de bonnes conditions de vie. Au fur et à mesure que la société s’est développée, Le rôle du cheval esclave/machine s’est perdu mais les pratiques et métiers rattachés aux chevaux, sont restés.
Aujourd’hui, le cheval n’est plus un esclave chez beaucoup de gens. Dans ce cadre là, si on se penche sur la gestion de ses pieds, de manière objective et scientifique, la ferrure ne peut pas être retenue. On va donc voir comment cela se passe pour les chevaux feraux ou les chevaux de pays où ils n’ont jamais connu la colonisation OU abandonné complètement par la colonisation et donc où les pratiques industrielles et militaires coloniales ont été abandonnés. Tous ces chevaux seront pieds nus et bosseront pieds nus.
Dans certains pays, les pieds seront ferrés mais on pourra assister à des désastres puisque seule les effets secondaires “néfastes” de la ferrure seront visible.
[note pour les MF que ces clichés font gueuler: c’est assez visible là, ou faut que je le mette en ROUGE?]
On va pouvoir aussi développer un savoir moderne, basé sur la recherche et l’étude du pied nu du cheval domestique dans des conditions de vie occidentale moderne.
Bowker*, Taylor*, Clayton*… ont publié des travaux des plus intéressants qui ne laissent plus de doute.
La podologie peut résoudre une infinité de problème locomoteur quand elle est bien mené. On ne peut plus dire “ça ne fonctionne pas” puisque c’est ce qui correspond aux besoins fondamentaux du cheval et donc de son appareil locomoteur.
C’est comme changer son régime alimentaire… On ne peut plus dire aujourd’hui que le régime alimentaire basé sur la viande et les céréales fonctionne… encore pire si il est constitué de produits raffinés industriels bourré de pesticides et de produits de synthèses pour sa conservation ou sa transformation. Manger “mieux” donc de manière physiologique ne peut QUE correspondre à l’individu. Les “problèmes transitoires” n’étant que des phases d’adaptions, de régulation.
En suivant de près le régime hygiéniste et crudivore, je remarques que certaines personnes se plaignent de différents maux suite aux changements alimentaires mais ils n’arrivent pas à comprendre que l’on efface pas les effets délétères de dizaines d’années de “malbouffe” en un coup de baguette magique.
On peut aussi se planter et manger des fruits verts… des légumineuses… ou se fourvoyer dans le “tout céréales” … On peut aussi se provoquer une belle “crise de détox”. C’est à dire qu’on va par des aliments très riches en anti oxydants, acides de fruits, en flavonoïdes ou en principes amères, “remuer la lymphe” de manière trop rapide et trop efficace. On va donc provoquer une détoxification des tissus par le système lymphatique mais sans ouvrir l’élimination, donc les émonctoires (reins et intestins), le corps va s’auto intoxiquer avec ses propres déchets! Il est donc TRÈS important de se nettoyer, donc de mettre en route son système éliminatif, AVANT de provoquer la détoxification. Tout comme on doit faire attention au rapport absorption / assimilation, on doit faire très attention au rapport élimination / détoxification.
En ne suivant pas des règles assez simples mais qui varient dans leurs applications chez chaque personnes, on va pouvoir se faire mal et penser que manger des fruits et des légumes n’est pas bon pour la santé… ce qui est quand même le comble!
La même chose se produit avec le pied nu!
On peut se fourvoyer de différente manières:
En ne respectant pas l’environnement de vie du cheval. Un cheval au boxe H24, les pieds dans le fumier ou le “lisier” (mélange de boue et de déjections) verra ses pieds se détériorer.
Le manque de mouvement ne permettra pas au cheval d’avoir une motilité intestinale* suffisante, et un retour veineux et lymphatique adéquat. Congestion digestives et des membres, stases veineuses…. ne permettent pas d’avoir des pieds dans un état de fonctionnement “normale”.
En ne respectant pas l’alimentation physiologique du cheval.
Le régime hyper protéiné donc hyper azoté sera acidifiant et source de dysbiose intestinale, de fermentations… donc source potentiel de déchets circulant à cause d’hyper perméabilité intestinal, d’élastose, de fourbure, de coup de sang, de stress métabolique, d’ulcères, d’immunodépressions… Le cheval sera donc en constante carence de micros nutriments (à cause du stress métabolique et du rôle tampon des oligos éléments dans la chimie des fluides corporelles qui est régulé par l’homéostasie) … Comment dans ce cadre là, penser pouvoir assurer un développement correcte des structures internes et externes du pied et du sabot?
En ne respectant pas la mise en équilibre dynamique de ses pieds.
Déferrer ou laisser pieds nus sans jamais avoir posé de fers ne suffit pas. D’abord parce que les chevaux (dans une très large majorité) ne vivent pas dans des environnements adaptés à leurs pieds, c’est à dire “sec et abrasifs” et que leur nourriture n’est bien souvent pas adaptés… donc source de soucis physiologiques.
Les différentes méthodes de parages peuvent différer suivant la formation de la personne qui les a mises en place. La base de départ c’est “paroi ou sole” (porteuse) … et à partir de là, on a déjà 2 courants de pensée qui s’opposent. Après, on a les adeptes du “correctifs” ou les adeptes du “préventifs”… les “naturels” ou les “sportifs” ou encore les “normatifs”… les “intuitifs”….
Le pied, lui, a des besoins. Un cadre stricte qui ne déroge pas et qui sera les besoins de tous les chevaux. DANS ce cadre, toutes les variables individuels sont possibles… ce qui créer une infinité de possibilités. C’est là que peuvent se poser les problèmes d’interprétations et donc de solutions proposés.
On va donc très vite se rendre compte que “la recette” ne fonctionne pas… Chaque pied a des besoins qui ressemblent à ceux des autres pieds… mais devra passer par des étapes qui lui sont propre aussi.
Quoi qu’il en soit, on peut arriver à voir se dessiner des choses qui fonctionnent et d’autres non… et les méthodes qui veulent imposer des ANGLES définit à l’avance pour TOUS les pieds, sont une aberrations. Cette méthode prévoit également de mettre les pieds en “inflammation” pour favoriser leurs guérisons… c’est un non sens total. Du coup, ce n’est pas de “la podologie équine” mais simplement de la connerie… On ne peut donc pas juger “la podologie” ou le “pied nu” sur ce type de pratique.
Le parage “à plat” utilisé en maréchalerie détruit l’arche interne du pied et le prive toute fonctionnalité, ce qui permet au pros qui l’utilisent de conclure, avec raison, qu’un cheval pieds nus (paré “à plat”) ne PEUT PAS TRAVAILLER ! On ne peut encore une fois pas rattacher ce type de gestes à de la podologie équine… c’est juste une pratique obsolète qui perdure par et à cause du “compagnonnage” qui est la méthode d’apprentissage choisit pour les MF. Si vous tombez avec un patron qui pare “à plat” vous apprendrez à parer “à plat” et la pratique aidant, vous allez conscientiser que c’est comme ça et que c’est pas autrement… Dur de revenir en arrière après des années de pratiques et d’expériences!
(voir l’article “En quoi la PEL est elle différente des autres courants…*”)
Le pareur naturelle va quand à lui, essayer de recopier le pied du mustang et “sculpter” le pied de votre cheval comme un pied de mustang des rocheuses américaines!
Inutile de préciser que si c’est un PS à l’arche interne effondré cela ne fonctionnera pas… Idem pour un gros SF de club ou pire de CSO… Bon, avec un Mérens ou PSA avec des bons pieds pas de soucis… En générale, ce parage s’en sort pas trop mal avec des chevaux robustes, vivant dehors et avec une arche interne digne de ce nom. Le soucis, c’est de vouloir “faire ressembler à” sans vraiment comprendre les enjeux du pied qu’on a sous les yeux… et qui pourra être fortement déformés, donc avec des structures internes déformés… entraînant fatalement des structures externes déformés MAIS qui ne pourront pas être remodelés à court terme mais plus à moyen/long terme. (donc pas en 2 parages mais en 2 années…)
En voulant aller trop vite.
La remise en route des structures peut prendre du temps… et d’autant plus de temps que les principes d’avant n’ont pas été respecté… ce qui pourrait repousser d’autant la guérison, c’est à dire arriver à des pieds nus capable de hautes performances ou même juste de permettre la vie “normale” du cheval dans un bon confort.
L’estimation du temps est très relatif et peut varier du simple au triple suivant les individus, suivant leurs parcours et l’état de dégénérescence qu’il y a à rattraper.
Le cheval qui ne peut pas marcher pieds nus, ne pourra pas non plus marcher ferrés sans s’abîmer…
La douleur EST LA PREUVE que quelque chose ne va pas !
Mais la sensibilité est la preuve que le pied est en vie …. pas que le pied nu ne convient pas!
Vouloir utiliser des artifices pour “monter quand même” est ce qui mène les chevaux à l’équarrissage… ou à une vie de souffrances “sourdes” mais bien réel jusqu’à une possible “explosion” sous forme de claquage, brassicourt, tendinite chronique, ostéochondrose ou condrite, maladie naviculaire, ossifications diverses… lésions ostéos… fractures…
Au final, le cavalier moderne a confondu le ferrage pour “cacher la misère” avec le ferrage originel qui était fait pour exploiter de façon INTENSIVE le cheval…
Au 19e siècle, les chevaux DEVAIENT IMPÉRATIVEMENT être ferrés… il ne pouvait en être autrement. La lecture de ce manuel vétérinaire (lien*) et les photos vous renseigneront sur le niveau de pathologie atteins par ces chevaux exploité pour de vrai…
Aujourd’hui, un cheval même “de sport” n’a pas une activité qui justifie une ferrure. C’est uniquement à cause de ses conditions de vie inadaptés que ses pieds ne peuvent pas se développer comme il faut. (et aussi à cause d’un parage à plat…)
Le combo céréales/granulés et boxe peut anéantir toute chance d’avoir un pied nus de qualité. Cela n’a donc RIEN à voir avec la technique de podologie ou de savoir SI le cheval “peut” être pieds nus ou pas… Je le sais d’autant mieux que j’ai eu une cavalerie de club “pieds nus” et qu’ils assuraient le boulot sans problèmes. (même en saison et même en concours).
Voilà le genre de pieds de ma cavalerie de l’époque… et je me suis surpris “plus tard” à me rendre compte que 5 ans aprés, certains des chevaux qui n’avaient jamais été sensibles avaient toujours les même problèmes, déformations ou pieds pas top de l’époque… alors que ceux de ma clientèle avaient pour certains évolués considérablement en quelques mois… mais avaient eux présenté des épisodes de sensibilités passagers.
C’est là où j’ai compris qu’on pouvait laisser des chevaux pieds nus sans qu’ils aient de sensibilité…. mais du coup, dont les pieds n’évoluaient pas… et on en revient toujours à cette sensibilité… qui pour moi est LE signe d’un retour nerveux essentiels. De là, j’ai compris qu’elle différence il y avait entre un “pareur” et un “podologue équin” … Le premier coupe de la corne, le deuxième fait évoluer le pied.
Sans informations nerveuses (neurologique), l’homéostasie ne peut pas faire son travail et le cheval ne peut pas se réguler pour éviter les blessures. (qui ne sont dû qu’a des surfonctions passagères ou répétés)
J’ai en vue une étude sur les capteurs du pied du cheval mais je n’ai pas encore trouvé à la choper… (lien*)
DONC, ne pas monter son cheval tant qu’il n’est pas en mesure de le faire sereinement, ne devrait pas être un problème.
Aujourd’hui, la plupart des champions d’endurances (je parles des champions, pas des barbares qui pètent les chevaux… même si ceux-ci sont sur les podiums) ont des chevaux pieds nus à l’année et ils utilisent des protections à coller pendant la course.
Easyboot glu-on boot, collé un peu à l’arrache.
Floating boot thermoformé mais pas encore collé.
Renegade pendant l’encolage.
et aujourd’hui la gamme de Easyshoe de Easycare:
Seul la N/G s’utilise avec des clous… c’est une sorte d’hybride pour les MF, en gros…
Du coup, devant ces changements de pratique, issu d’une réflexion sur la durée de vie des chevaux d’endurance par des gens qui ne sont ni princes, ni milliardaires… et qui ont des chevaux avec qui ils ont “une relation” autre que celle du fric, de l’égo ou de la compétition… mais qui quand même on la passion du sport… ben, les choses bougent, changent et évoluent.
Les vitesses très élevés des courses pros demandent de protéger les pieds et de prévenir les blessures qui ne tardaient pas a arriver avec des fers qui ne respectent pas le fonctionnement du pied.
Les cavaliers “respectueux” ont donc cherchés des alternatives… c’est comme ça que les sociétés Easycare, Renegade et Floating boots sont nés !
J’ai pus rencontrer un des patron de Floating boot, Florentino Pereira Suarez* et c’est précisément ce qu’il m’a expliqué. Il est lui même coureur à niveau international.
Toutes ces techniques ne sont pas de la Maréchalerie…
Elles sont pratiqué par des propriétaires sportifs qui se démerdent tout seul… ou des Podologues… pour protéger “temporairement” des pieds de chevaux fonctionnels!
Et c’est là où la différence est ÉNORME !
Ces “GLU-ON boot” sont utilisé principalement sur des chevaux qui vivent et travaillent PIEDS NUS toute l’année…
Montrez moi UN seul cheval de CSO, que vous déferrez et qui pourrait partir en rando pieds nus… UN SEUL ! C’est bien LA PREUVE que ses pieds ont un GROS problème.
On prends donc le problème à l’envers en ferrant des chevaux qui n’en ont pas besoins (poulains) ce qui les privent de toute chances d’avoir des structures développés normalement et on fait ensuite croire que la ferrure permet qu’ils puissent “travailler”. On peut même prouver la chose en déferrant le cheval et en constatant qu’il est “boiteux” pieds nus… mais qu’il marche “normalement” avec ses fers…
Le soucis, c’est que “marcher normalement” n’est pas la même chose suivant comment on se place et avec quelle grille de lecture on va analyser la chose.
N’en déplaise à Denoix, le cheval marche bien sur sa fourchette et ses glomes, une preuve:
Un cheval ferré, marchera d’une tout autre manière…
Comparaison assez parlante:
Les mouvements latéraux du sabot pendant la phase de soutient sont aussi très parlant sur les contraintes que subissent les ligaments collatéraux qui essayent de stabiliser les articulations inter phalangiennes… et pourtant ces chevaux “marchent”…. mais je peux vous garantir qu’ils souffrent en silence… ( la thermographie l’a démontré* ainsi que les veinogrammes* qui ne mentent pas)
Pour un cavalier de dressage, “pointu” il n’y pas photo… la locomotion d’un cheval pied nu est sans comparaison sous la selle… ( même l’écuyer en chef le confirme! )
On ne peut plus dire “mon cheval ne peut pas être pieds nus”, on doit dire “je ne veux pas que mon cheval soit pieds nus” ou “je n’ai pas rencontré le professionnel qui a su gérer correctement les pieds nus de mon cheval”… ce qui fait une énorme différence.
“Marcher” n’est donc pas un critère!
C’est MARCHER correctement qui va faire la différence et l’analyse des structures du pieds qui vont nous renseigner sur les possibilités réel du cheval.
Les soucis qui persistent mettent en perspectives une technique inadapté (souvent par manque de formation, qu’on soit MF ou pareur du dimanche), un proprio qui veut brûler les étapes, un cheval qui ne reçoit pas les bons soins ou qui ne vit pas dans un environnement adapté, un problème ostéopathique ou dentaire persistant, un problème métabolique chronique, une infection parasitaire intestinal ou sanguine, une intoxication, une vaccinose… ou plusieurs problèmes en même temps.
Regardez par exemple ce cheval:
La conclusion des gens sera peut être “Géniale! Regardez comme ce pauvre loulou SOUFFRAIT et voilà qu’il va mieux…” avec des Easyshoe justement…
Et bien MOI, ce que je vois, c’est un cheval qui marche “pas trop mal” mais qui se prends des cailloux saillants sur une surface dur, donc le PIRE des scénario et qu’il manque surement de sole et d’arche interne… bref, que c’est pas encore fini là dedans… et qu’avec une surélévation de 2 cm (épaisseur à la louche des protections) il ne sent plus les cailloux…. ni le sol…. et qu’il marche en pince de façon aussi raide, voir plus raide mais “il donne l’impression de mieux marcher” alors que c’est FAUX. Poser en pince abîme le pied, les tendons et les ligaments et vient surcharger le sésamoïde distale… le boulet ne descend pas… l’énergie n’est pas correctement utilisé… Le cheval s’use…. mais il marche… et il s’usera d’autant plus qu’il marchera monté… Alors effectivement après, faut savoir ce qu’on recherche.
Pour moi, les soucis d’aplombs ou les mauvais pieds ne sont pas des excuses.
La podologie équine passe outre ses considérations qui ne sont que des symptômes parfaitement gérable par une remise en route de l’appareil locomoteur… des pieds en équilibres et un métabolisme régulé normalement. On pourra même “affiner” par des séances de Shiatsu, d’énergétique, d’acupuncture, d’auriculothérapie… car plus un organisme est en bonne santé, plus l’équilibre est atteint, et plus les derniers paliers de progression seront subtiles à aller chercher mais par conséquent, plus le moindre déséquilibre pourra faire “osciller” l’ensemble. (la vie n’est qu’une oscillation autour d’un point d’équilibre) La différence, c’est qu’un organisme complètement déséquilibré, (posé par terre d’un côté pour parler de manière imagé) sera “stable” et ne sera plus perturbé par grand chose… et il sera d’autant plus difficile à redresser… Ce qui donne cette fausse impression que tout va bien à tout ceux qui font n’importe quoi de leurs santés… (bref)
Du coup, on voit bien que la protection des pieds des chevaux évolue.
La gestion des chevaux évolue aussi. Pendant un temps on pensait que l’hébergement des chevaux c’était ça:
Puis ça:
Puis ça:
Puis on s’est dit, ben non, c’est ça:
Pour finalement arriver à :
Heureusement que c’est pas l’ufm qui gère l’hébergement des chevaux parce qu’on serait sans doute resté au stade des stalles Napoléoniennes…
Tout évolue…
Faut nous trouver un statu légal au Podologue équin ET au Pareur…. Perso, je verrais bien un CAPA parage, un BEP maréchalerie et un BAC pro Podologie équine option pieds nus ou Ferrure de courses. Comme ça tout le monde y trouverait son compte et les gens ne seraient pas sous formés… Les Américains arrêteraient de nous faire chier… et on arrêterait de voir des gens formés en 6 mois poser des fers à l’envers (à froid parce que ne sachant pas forger) ou des fonctionnaires/salariés occuper leurs dimanche à couper de la corne pour 20€ en mettant de travers les chevaux des gens du quartier…
Je suis contre le diplôme “passe partout” parce que clairement, on fait pas la même chose et chaque domaine demande des connaissances et une expérience particulière.
Y aura de la demande pour les 2 spécialités, donc autant mettre en place des spécialistes chacun dans leurs domaines.
Apprendre le parage à des jeunes, c’est la base et c’est ce qui manque le plus au MF à mon sens. C’est de toute façon la base du métier, qu’on soit podologue ou MF. Le CAPA serait l’occasion d’aborder les besoins fondamentaux du cheval et son éthologie… chose absente de la plupart des “vieilles” formations.
Passer le BEP maréchalerie augmenterait le niveau scolaire des gens et leurs ouvrirait peut être les portes de l’anglais… de la curiosité et d’une formation de 4 ans, comme cela se pratique en UK, ce qui laisserait du temps pour maîtriser la forge correctement.
Le Bac pro viendrait couronner le tout, en passant par un BEP gestion équine, sports équestre ou élevage pour ceux qui ne voudraient pas passer par la case “forge” et enchaîner sur la podologie pieds nus. La spécialisation “ferrure course” verrait des gens vraiment spécialisé dans autre choses que les ferrures mérovingiennes qu’on peut voir dans les club… et qui maîtriseraient les techniques de collages des produits modernes forcément amené à se développer.
Ils pourraient aussi apprendre la pathologie locomotrice un peu plus en profondeur que “je mets des cales aux naviculaires” et des “napoléons aux fourbus”…. voir diriger certains chevaux à problèmes vers leurs collègues Podologues équins…
Un monde de rêve?
PS; oui, je parles de fers, de courses…. faut rester objectif, c’est pas parce que je ne cautionnes pas, que je suis assez naïf pour penser que tout cela va disparaître… alors autant essayer de trouver des compromis et des évolutions qui puissent répondre aux besoins de tout le monde.
Super article, comme d’habitude!
Encore un tas de photos dont l’origine est etrangère a la France pour démontrer une soit disant “ancienneté” des méthodes de travail des MF. J’aimerais bien voir VOS propre preuves de ce que vous avancez en photo plutôt que de voir simplement les ferrures de pays defavorisé qui, soit dit en passant, ne doivent pas parer les chevaux comme nous l’entendons.
Bonjour Mr Shashou,
Vous n’avez pas lu l’article… Lisez le et vous comprendrez pourquoi j’ai montré ces photos très particulières… dont une vient d’Inde et l’autre de Mongolie.
Effectivement, ils ne parent pas leurs chevaux en fait… tout simplement.