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Evolution de 2 pieds (du même cheval)  à J0, J+6 et J+7semaines
Regardez comment LA SOLE s’est transformée….. et ce SANS y avoir touché.


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Evolution PEL AD

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Evolution PEL PG ! (erreur de marquage sur la photo!)

 

 La sole, et surtout sa partie périphérique, situé AUTOUR de P3, sera la partie porteuse de la voûte plantaire du sabot. La sole est la protection de P3 et aussi son support, pour toute la moitié avant du pied.
Nous voyons içi (encore une fois) combien il est PARFAITEMENT INUTILE de gratter, couper, usiner, toiletter la sole….
La sole est un organe de support et de protection, DONC il est parfaitement logique que la mutiler soit préjudiciable au cheval!
Il est aussi important de comprendre que la santé de la sole ne dépend pas de son “hygiène” mais seulement de son FONCTIONNEMENT. Si la sole fonctionne comme la nature l’a prévue aprés 55 millions d’années d’évolution, ALORS la sole sera en parfaite santé. Lisse, épaisse et saine.
Je le redis, il est inutile de nettoyer la sole, la fausse sole ou les callosités qui s’y forment. Tout ces processus ne sont que temporaires et parfaitement physiologiques, il ne sont que l’expression d’adaptations. Dès que l’équilibre des structures est atteint, c’est à dire quand chaque structures va recevoir l’énergie qu’elle est censé gérer (ni plus ni moins) et bien cette structure pourra se développer harmonieusement et donc devenir fonctionnelle et saine.
La vascularisation est le point clef et donc la stimulation, donc le mouvement !

Amincir la sole dans le but d’améliorer le pied est donc un non sens total.

La sole concave, se construira par les bords (sole périphérique) et non en creusant son milieu ! ( et aussi par un repositionnement de la boite cornée autour de P3 )
La sole peut devenir concave par l’intérieur, par le relâchement des tensions sur le bourrelet coronal et un replacement de la boite cornée autour de P3. Ce critère peut se mesurer et s’appel la descente distale. On mesure l’éventuelle différence de niveau entre le processus extenseur de P3 et la limite proximale de la gouttière cutigérale.
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Descente distale

On utilise généralement de la pâte au baryum comme marqueur, ce qui est plus précis qu’un objet métallique mal fixé…
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Si la boite cornée, n’est plus sous tension par la paroi, c’est à dire qu’on a bien chanfreiné, alors elle pourra retrouver sa place autour de P3 et donc, permettre le développement d’une sole épaisse ET concave, puisque la concavité n’est autre que la forme de la face solaire de P3.
Mais ne vous trompez pas, la concavité n’est PAS la hauteur d’arche (la voûte plantaire). L’arche interne bien développé (donc bonne hauteur) est la combinaison d’une sole périphérique bien développée ET l’absence de descente distale, associé à un bon développement du coussinet plantaire et des cartilages collatéraux.

LE PI…..

Autre détail, regardez la lacune centrale à J+7s et voyez comment elle s’est ouverte. C’est par l’augmentation du volume du coussinet plantaire que ce phénomène peut se produire.

Comment?

Par une stimulation adaptée. C’est à dire par une gestion physiologique de l’énergie de la locomotion, en fonction des phases de la foulée. Chaque structure (externes et internes) à son rôle à jouer.
Nous n’avons donc pas touché à la fourchette non plus. ( ce n’est ni mes photos, ni mon parage mais un parage PEL quand même )

Regardez comme la fourchette s’est aussi amélioré.

Certains diront “c’est juste un pied abandonné, non paré depuis des lustres et j’aurais obtenue la même chose avec mon parage” …. à plat, strasser, enoff, lapierre, ramey, jackson ou même balance F !(rayez la mention inutile)
Et bien non… tout simplement parce que la PEL est la seule méthode à prendre en compte la gestion des points d’impact (PI) et de bascule sur 2 axes. Distal/proximal ET dorsal/palmaire.
On ne parle donc plus de hauteur de talons mais de positions des PI!
Le “PI” et sa correspondance biomécanique:
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Comparatif:

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Comparatif traitement fourchette

Regardez donc la différence de traitement sur cette 3e photo…..
A gauche, la fourchette est mutilée et les Points d’Impacts très mal géré !
A droite, la fourchette a sa forme physiologique, et les PI sont géré correctement.
C’est LA BASE du fonctionnement du pied du cheval, si il ne peut pas impacter sur cette zone anatomique, TOUT le reste ne pourra pas fonctionner.
La proprioception du cheval passe par là, la vascularisation du pied passe par là, et la gestion de l’énergie cinétique également, ainsi que la gestion du bras de levier articulaire sur le boulet et l’articulation interphalangienne distale.
Mutiler la fourchette et surtout ouvrir les lacunes sur l’arrière du pied, ce que certains appellent “l’opening cut” est DRAMATIQUE pour le cheval !
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Les MF apprennent que cela sert à permettre “l’ouverture du pied” et Strasser a repris ce concept dans sa méthode mais c’est une erreur fondamentale.
C’est précisément à cet endroit, que le bourrelet coronal rejoint le coussinet plantaire ET que le pied va impacter le sol lors de la 1ere phase de la foulée, la phase d’impact initiale.
Pourquoi? Parce que le cheval ne doit pas impacter (gérer le pic d’énergie de la 1ere phase de la foulée) avec ses processus palmaires!

Le cheval ferré, laissera une marque plus profonde ou plus marqué sur l’avant de son pied et ou sur le côté le plus chargé, souvent l’externe (à cause de la mise “d’aplomb” qui est encore une erreur fondamentale).

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Trace ferrure

Il posera en pince, puisque la prothèse rigide ne lui permet pas le fonctionnement souple de l’arrière de son pied. On remarque aussi que la surface de contact avec le sol est plus réduite…. donc amène plus de pression… parce que moins il y a de surface…. plus il y a de pression!

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Trace pied nu

Le cheval pied nu (géré physiologiquement) laissera une trace régulière et bien équilibré.

Il n’y a pas besoin d’être ingénieur à la NASA pour se rendre compte que l’énergie est mieux géré par le pied nu, que par le pied ferré.

Il est aberrant qu’on puisse encore enseigner de mutiler les pieds des chevaux pour finalement justifier le pose de prothèses ou l’obtention d’angles imaginaires…

Et oui!

Il est très facile ensuite de dire que le cheval ne peut pas travailler sans fer…. ou que le “parage naturel” fait boiter les chevaux.

On mutile les structures censé protéger le pied et ensuite on s’étonne que cela ne fonctionne pas.

Le problème est qu’à l’heure actuelle, il n’existe pas encore de formation GLOBALE et professionnelle pour un gestion adaptée du pied nu du cheval domestique.

A mon sens seul l’EPAUK en Angleterre propose une telle formation. Une formation diplômante existe aussi en Australie.

Toutes les formations qui se contentes de mutiler la fourchette ou de râper les talons “à plat” ne permettent pas un fonctionnement physiologique du pied du cheval.

On laisse de la paroi pour ne pas “sensibiliser” le cheval…. mais la paroi n’est pas faite pour assurer seule la gestion de l’énergie!

La phase d’impact initiale, doit se faire à l’arrière du pied, au point le plus dorsal de l’anatomie. Ce fait se vérifie par l’étude des pieds des chevaux féraux.

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ou géré naturellement…

 

et par l’étude de l’anatomie:

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La PEL se base sur l’anatomie et l’étude de la locomotion en partenariat avec les spécialistes de la disciplines: les ostéopathes !

La PEL se base également sur l’étude des zones d’usures chroniques de la boite cornée qui ne sont que le reflet d’adaptations posturales lié à des compensations. Le Shiatsu, permet de traiter bien des cas d’aplombs dit “défectueux”…. Il n’y a pas d’aplombs…. il n’y a que des postures compensatoires liés à des désordres internes, qu’ils soient musculo squelettiques, ligamentaires, tendineux, vasculaires, lymphatiques, organiques, physiologiques (désordres endocriniens…), digestifs, émotionnels ou énergétiques.

Le trouble émotionnel arrive au début… il peut découler sur le désordre alimentaire… qui amènera des troubles digestifs…. qui amènerons des problèmes organiques et physiologiques, et ces douleurs vont provoquer des postures compensatoires…. qui affecteront la locomotion… la circulation et donc les muscles… qui sont reliés à des tendons… qui sont reliés à des articulations… qui sont tenus par des ligaments…. TOUT est lié.

Le travail du podologue n’est pas de donner un coup de râpe… ça, n’importe qui peut le faire avec quelque conseils avisés…. basé sur l’anatomie.

Le travail du podologue est avant tout le conseils sur l’élucidation de problèmes divers, qui se répercute sur les pieds, que des spécialistes pourront ensuite essayer de résoudre.

C’est donc avant tout un travail de conseils et un travail d’équipe car on ne résous pas les problèmes de pieds QUE par les pieds mais AVANT TOUT par tout le reste

Logiquement, le podologue va travailler avec l’ostéopathe, le praticien shiatsu, normalement le vétérinaire (au pays des bisounours…) et même si on pensait à un monde imaginaire, avec le maréchal non ferrant pour coller des prothèses souples, si besoin était.

Au pays des bisounours PEL, tout ces praticiens auraient des notions de podologie équine et pourraient donc faire des liens avec leurs propres pratiques, puisque les pieds ne sont que des symptômes!

Je collabore indirectement avec des MF pour la pose d’Easyshoe performance ou de Duplo que je ne veux pas poser moi même…. et associé à la PEL les résultats sont assez étonnants.

Certains MF vues en stage m’on même certifiés pouvoir ferrer sur un “presque” parage PEL.. et avoir eut de très bon résultats facilitant la transition.

Le monde change, les structures trop rigides disparaissent.

Les anciens qui regrettent le temps où le MF était le centre du village, voir son maire… qui savaient forger n’importe quel outils, n’ont pas pris le train du progrès.

Le savoir évolue et avec lui les techniques et les métiers.

Je penses qu’il est temps d’arriver à comprendre que le savoir des anciens qui pouvait être top sur certains trucs, peut être désastreux sur certains autres. Le problème, c’est que l’administration, qui a toujours 20 ans de retards (voir 100 ans…) n’a pas compris non plus.

Se justifier d’avoir “un diplôme reconnu” ne fait pas de vous des bons professionnels… Seul compte le bon développement des structures du pied ET la locomotion.

INUTILE DE DEMANDER POUR LES PHOTOS, ELLES SONT PUBLIQUES, donc on peut les utiliser à titre non commerciale.

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Regardez l’anatomie…. les phases de la locomotions….  et dites moi si ce ferrage qui aurait permit d’avoir la moyenne au CAPA, permet un bon fonctionnement de l’articulation interphalangienne distale?

La réponse est NON ! La gestion du PI est juste une CATASTROPHE!

La fourchette est mutilée, comme d’habitude. La sole fine comme du papier à cigarette…

Vous mutilez la sole à la rénette…. mais bon dieu, coupez un pied en 2 et mesurez l’épaisseur de tissus!

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La mouche donne une idée de l’épaisseur de sole laissé par un parage dit “à plat” ou “au degrés voulu”…. enseigné en centre de formation …. reconnu par l’état….

Ne dites pas non, j’ai eu des MF en stage et on a fait l’expérience ensemble!

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Du coup, à quoi ça sert de mettre pour 280€ d’aluminium ACR sur une sole mutilée???

La planche va bien entendu permettre la distorsion du pied? Permettre la gestion du pic d’énergie à l’impact par les cartilages? Tout comme vos bras encaissent l’énergie des coups de marteau sur l’enclume? Ben, oui, l’acier amortie il parait… suffit de regarder les tendinites des Mf pour s’en convaincre… donc rajouter de l’acier entre le sol et le cheval, c’est archi logique pour gérer des tendinites…

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Là, que dire…. l’artisan est fier de son ouvrage… on peut même pas parler de forge puisque c’est un fer mécanique “prêt à l’emploi”… mais bon dieu le parage!!! Et c’est censé être un cheval de “SPORT” ??? Et personne pour ce demander d’où viennent les hématomes au centre du pied… ? Quel épaisseur de tissus il reste? L’opening cut de champion? Comment va faire le cheval pour gérer l’énergie?

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Et donc ferrer “orthopédique” sur une pourriture profonde de fourchette magistrale ça choque pas?

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Non, à priori ce “détail” passe inaperçu…. tellement inaperçu, que seul compte le fer…. et sa technique de brochage…. (on oublie la forge, c’est Hasbeen!)

Remarquez aussi les proportions de tous ces pieds “de sport” super bien ferrés…. pour rappel un pied de cheval “normal” c’est ça:

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de derrière (vue palmaire):

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Il est désolant de voir que ce type de travail est la norme et que les praticiens ne sont pas à blâmer.

Pourquoi? Parce qu’il y a une demande pour ce type de travail…. !

Et oui, parce que si des professionnels reconnus peuvent passer à côté de ces énormes problèmes à cause de formation incomplète, je ne vous parle pas des cavaliers amateurs ou pros qui eux n’y connaissent RIEN en podologie!

On veut du fer pour “travailler”, pour “sauter” ou pour “aller vite” en endurance… ou en course.

Peut importe les conséquences sur l’appareil locomoteur qui sera euthanasié à petit feu par des AINS, des corticoïdes, des cellules souches ou des condroprotecteurs!

Mais les cavaliers seront content car le plus important, c’est que ça paraissent “bien”.

Il est plus logique d’arrêter des wagons de chevaux à 10 ans…. alors qu’il est impensable de voir un cheval “sensible” une semaine… ou même un trimestre (soyons complètement fou)

Il règne depuis plus de 200 ans une TOTALE désinformation au sujet des conséquences de la ferrure qui tient de l’exploit.

L’ouvrage Horse and man : their mutual dependence and duties / by the Rev. J.G. Wood* est en cela assez édifiant! TOUT y est, mutilation de la fourchette et de la sole, effet des mors et des enrênements, des œillères, mauvaises gestion de l’hébergement et de l’alimentation… et c’est en 1880 ! Au final, pas grand chose n’a changé chez les pros…. On reproduit les même erreurs depuis plus de 200 ans.

Pourquoi?

Parce que la corporation ne veut pas mourir une deuxième fois! Monique Dolbeau, sociologue a travaillé sur la corporation et son travail est magnifique.

On comprends mieux comment à évolué la maréchalerie et avec elle le statu et le travail du MF. JP Mégnin nous a expliqué aussi l’histoire de cette corporation dans son ouvrage “La maréchalerie française: son histoire depuis son origine jusqu’a nos jours*”.

JP mégnin indique: La seconde partie du mot maréchal, schalk, est plutôt teutonique ; ainsi ce mot serait composé d’une racine celtique et d’une racine teutonique. Il ne parait en effet dater que de l’époque de la fixation des Francs sur le sol de la Gaule et de leur renonciation aux habitudes vagabondes. Il caractériserait ainsi la fusion des mœurs des deux peuples, et l’histoire du premier maréchal dont les chroniques fassent mention vient à l’appui de cette hypothèse : c’était un serf gaulois de l’ile de Ré, du nom de Leudaste, qui devint plus tard un très-grand personne, et à qui Markowefe, femme de Haribert (en 866), confia la garde de ses meilleurs chevaux et lui donna parmi ses domestiques le titre de mariskalk. (Gregor. Turon., Hist. Franc., lib. v, apud script. Tir. galic. et francic, t. Il, p. 261.) Ainsi les Francs prirent la chose aux Gaulois et fabriquèrent le mot.

Comment au début le MF était Druide, seul à savoir forger le fer puis l’acier et maîtrisant ainsi le pouvoir de créer des armes et des outils. La puissance Romaine à mis fin au règne des Gaulois et le savoir Celtique s’est caché…. Les Alchimistes pouvaient œuvrer au grand jour…  maîtrisant eux aussi le savoir des plantes, mais aussi de la matière. Guérisseurs, ils sont devenus des hippiatres… puis des Maréchaux forgerons charrons.

Monique Dolbeau le précise:

“Selon les civilisations, le forgeron est associé à Tune et/ou à l’autre de ces
valeurs contraires, vénéré ou craint, avec ambivalence parfois. De ce fait, dans
la plupart des mythes liés à cette profession, le forgeron a une place et un statut
extraordinaires (au sens fort du terme) : il est maître des vents car il règne sur
ses puissants soufflets, il manie le fer, investi de puissance magique, et ses outils
(le marteau, l’enclume,…) sont symboliquement chargés, ainsi que le minerai
qu’il utilise pour le feu. Il est un inventeur et un démiurge. Mais enfin et surtout,
il domine cette puissance inquiétante qu’est le feu, il est un « maître du feu » 2.

Quant au maréchal-ferrant, il « participe à la fois aux prestiges du forgeron et
aux symbolismes cristallisés autour du cheval » \ Pour tenter de résumer l’étude
d’EIiade, dans certaines zones culturelles, il est égal, voire supérieur au chaman,
et a « le pouvoir de guérir par des moyens naturels, et non pas avec l’assistance
des esprits, comme le font les chamans » J. La forge est souvent un lieu de culte,
le ferrage un rite initiatique et le maréchal-forgeron est doté d’un prestige
magico-religieux… Nombre de superstitions, liées au fer à cheval par exemple,
subsistent encore. Dans de nombreuses cultures, le forgeron descend des dieux
et transmet par voie héréditaire secrets initiatiques, secrets de forge ainsi que
prières ou formules de guérisseur. D’ailleurs, dans notre culture occidentale, les
anciens traités de maréchalerie attestent de cette activité d’herboriste et de
guérisseur : le maréchal-ferrant soigne animaux et humains jusqu’au début du
xxe siècle.”

Il est a noter que le lien entre la forge du MF et le creuset de la science spagyrique est évident…

Les alchimistes d’hier, devenus forgerons maréchaux sont devenu les compagnons et les francs maçons d’aujourd’hui, même si ce fait n’est pas validé par tout le monde… (lien)

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Le saint patron des MF est St Eloi… qui était lui même alchimiste! (lien)

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On comprends donc que le MF a un passé, et que ce passé à forgé la société qu’on connait aujourd’hui….

Je comprends donc mieux pourquoi ils sont indéboulonnables et qu’ils peuvent faire changer les lois ou les ordonnances comme ils veulent… et me provoquer des ennuies judiciaires, financiers ou autres… Ils ont un pied (ferré) dans les bases de la société occidentale.

Ceci étant dit, cela n’empêche pas d’évoluer et de reconnaître ses erreurs !

Ok, je les ai pas mal critiqué mais j’ai surtout critiqué preuves à l’appuie, les conséquences désastreuses de la ferrure rigide sur le pied. (je n’ai jamais désigné quelqu’un en particulier)

Aujourd’hui, je sais que les hommes qui forgent ont un savoir séculaire qu’il faut respecter. Je ne voulais blesser personne. Je veux juste qu’on reconnaisse qu’on peut faire autrement en ce qui concerne les pieds des chevaux.

Je penses aussi que 90% des MF ignorent l’histoire de leurs corporation et c’est assez dommage…

Au final, qui peut le plus peut le moins et n’importe quel MF peut apprendre la PEL pour faire évoluer sa pratique (et donc son business).

Je sais aussi que l’ordre pourrait très bien inclure les podologues (et la podologie équine) dans son giron… il suffit de laisser l’ego de côté et d’arriver à voir la science avant tout.

12 Comments on “La sole et le PI… et l’histoire.

  1. Article concret, en souhaitant que la dernière phrase ne tombe pas dans le monde des bisounours.
    Bonne continuation

  2. “Il est désolant de voir que ce type de travail est la norme et que les praticiens ne sont pas à blâmer.
    Pourquoi? Parce qu’il y a une demande pour ce type de travail…. !”

    Je crois que tu mets le doigt sur LE gros problème, le seul, l’unique : la demande née de l’ignorance !!! Même chose que pour les tomates en décembre, les clopes, les produits laitiers, Cyrille Hanouna…
    Elle est où, la source, bordel ?? 😀

  3. Un grand merci pour cet article très intéressant.
    Comme j’aimerais que le monde équestre traditionnel ouvre enfin les yeux sur ces pratiques nuisibles aux chevaux. Mais ce milieu est tellement fermé et ancré dans ses certitudes…
    La “révolution” sera lente à venir, malheureusement pour les chevaux.
    Continuez à nous informer, à nous enseigner, c’est très important.
    Merci encore à vous.

  4. Toujours d’accord avec toi sur le fond, pas vraiment sur la forme, ni sur certains détails. Mais on appréciera l’effort, donc merci 🙂 Ceci-dit :

    “Et bien non… tout simplement parce que la PEL est la seule méthode à prendre en compte la gestion des points d’impact (PI)”

    => Tu n’as pas dû parler à beaucoup de maréchaux Compagnons du Devoir, ni à d’autres écoles de Podologie équine… Je n’ai jamais suivi le cursus de l’IAEP, mais il me semblait pourtant que placer sa “Ligne d’Impact” (unissant les “deux talons”) correctement était pourtant une des bases pour gérer les migrations, les stress mécaniques. Et bien sûr rétablir un arc foulée correct favorisant le rétablissement/renforcement des structures palmaire. (Si tant est qu’on s’occupe aussi du break).

    Pour finir, je t’encourage à lire quelques mémoires sur la civilisation celte avant d’affirmer plein de choses 🙂 Gwen

    • Salut Gwen,

      Ha cette histoire PI te chagrine toujours autant hein ? LOL 😉

      Tu coupes la phrase trop tôt… parce que ce qui est écrit c’est: “la PEL est la seule méthode à prendre en compte la gestion des points d’impact (PI) et de bascule sur 2 axes. Distal/proximal ET dorsal/palmaire.”

      Merci de m’envoyer des écrits publiés de Compagnons et de Podologues qui pratiquent cela. (il est aussi stupéfiant que tu puisses me dire à MOI qui suis diplômé Lapierre, ce qui est enseigné dans sa méthode!)

      Quand à l’histoire des Celtes… elle est ce qu’elle est… je te conseils à mon tour de prendre le temps de lire les écrits (de lire pour de vrai…) des 2 sources que j’ai cité.

      • Bah tu dirais “LI”, ça me choquerait moins 🙂 Y a pas de point sauf si ton pied à deux talons pas sur le même plan 😀 J’ai coupé volontairement trop tôt car le reste est géré aussi ailleurs (et ce depuis bien longtemps), mais je titille sur ton “PI” depuis le début, non pas sur le fond mais sur l’usage des mots hein

        Tu sais Guillaume, stupéfiant ou pas, tu n’es pas l’inventeur de grand chose, tout au plus le traducteur et encore. On retrouve le principe de High/Low (High/Low Syndrom) dont tu y si fière déjà dans les années 2000 sur les grands sites de maréchaux américains (mais tu le sais bien, car tu les as lu comme moi). Je disais “et encore”, car le Syndrome de Diagonale aussi est bien connu dans nos contrées francophones. Mais c’est un tout autre sujet, ça me fait juste tiquer quand tu te ventes en boucle de ta création (et de ses composantes), je m’en excuse.

        Le syncrétisme, c’est bien, on peut en être fière si ça tient debout. Toutefois, il faut avoir l’humilité de reconnaître ses sources. Sinon ça ne reste qu’un melting-pot emprunt d’un parfum d’égocentrisme exacerbé.

        Ensuite, il est très facile de catégoriser le niveau des maréchaux, assez minable je te l’accorde volontiers, par rapport à ce que l’on voit en clientèle tous les jours. Toutefois, il suffit de voir ce qu’enseigne les compagnons, dont tu parles si bien, pour voir que beaucoup de concepts sont à jour en parage (sauf si bien sur l’idée de base du pieds-nus, de l’homéostasie etc… hélas…).

        Je suis ravi que tu ne m’es pas censuré comme la fois précédente 🙂

        PS: Quand aux Celtes, je veux bien que tu m’éclaires sur des sources universitaires, des druides qui seraient aussi des forgerons.

      • Le problème, c’est que tu penses comprendre et en fait non…

        Je ne comprends toujours pas pourquoi tu t’acharnes à jouer les professeurs avec moi… à donner des leçons… Tu n’es pas mon maître! (désolé)

        J’ai toujours clamé haut et fort que je n’avais rien inventé… SAUF que DANS LES FAITS, mon parage ET ma méthode d’enseignement sont uniques. Les résultats également, malgré tout ce que tu peux voir ou imaginer. Si tout ce que je racontes était si universel et connu, alors pourquoi personne ne l’utilises ou ne publies ?

        Pour ce qui est du Hi/lo… je ne vois pas plus là où tu veux en venir puisque c’est écrit nul part que j’aurais inventé ou découvert ce problème!
        Quand à dire qu’il est “bien connu dans nos contrées francophones” —> MDR ! (tu as fumé la moquette ou tu veux juste me rabaisser?)
        Quand à dire que je vante en boucle… PUR invention, puisque c’est lors de mon stage avec April et avant, lors mes discussions avec Isabelle Dorand, que j’ai mis le doigt dessus. C’est parfaitement clair pour tout le monde… mais pas pour toi vraisemblablement. (Trouves moi des sources francophone qui parlent de Hi/lo concrètement, mise à part ce pauvre article du congrès de Genève…)

        Je cites toujours mes sources, la page annexes, documents et livres en est pleine… je mets des liens dans les articles… et je le répètes tout le temps, je n’ai fait que prendre les bonnes idées des différents modèles rigides.

        il suffit de voir ce qu’enseigne les compagnons” … Je n’ai pas eu l’honneur de faire partie de vos réunions… Tu m’excuseras? Sinon, j’ai acheté leurs publications et j’ai trouvé ça intéressant du point de vue anatomique mais en ce qui concerne les applications en podologie équine… non, désolé, c’est pas convainquant. Quand aux “concepts de parage”…. faudrait déjà qu’ils publient ! Jusqu’à présent AUCUN MF (compagnon ou non) n’a eu les kouilles de m’envoyer ses cours… ça en dit long sur le contenue. Soit c’est le Graal… soit c’est le vide… c’est au choix… j’ai ma petite idée.

        En fait, je ne me souviens pas t’avoir censuré… mais si tu deviens insultant… ben, c’est logique que je vires les trucs qui n’apportent rien au débat.

        Là par exemple, tu n’apportes rien au débat non plus… C’est juste des attaques personnelles stériles… très loin du sujet. Quel en est le but, je n’en sais rien… T’es en colère? T’es jaloux? T’es frustré? J’ai du mal à suivre…

        Quand aux druides forgeron, il faut savoir qu’il existait plusieurs grades ou spécialités (suivant les auteurs) chez les druides et que certains étaient plutôt philosophes, médecins, poètes, forgerons et/ou maréchaux, guerriers… Il y avait donc bien des druides forgerons ou “DRUI GOBA” c’est écrit noir sur blanc dans “Les Idées reçues sur l’Histoire de France” et dans le bouquin de JP Mégnin ainsi que dans plusieurs autres ouvrages anciens.

        Bref… jouer les contradicteur c’est bien, mais encore faut il avoir du concret… et pas juste des émotions.

  5. Salut Guillaume. Tes articles sont forts intéressants mais je regrette que les infos qui m’intéressent soient noyées dans chaque article dans un pamphlet contre la maréchalerie. Moi qui suis convaincue par le pied nu, je trouve pénible de devoir me taper tous ces cas navrants de chevaux mutilés. Je pense que tu as bien démontré ton point de vue. Ceux qui pouvaient l’être ont été convaincus…. Les autres ne seront qu’irrités d’avantage… Et si on laissait vraiment le fer de côté,les parages de remise en état et les cas patologiques de côté pour vraiment rentrer dans le parage naturel ? Les amateurs éclairés, les “bac+5 qui bossent à macdo” ont soif d’approfondir leurs connaissances ! C’est le temps et les exemples positifs qui feront la notoriété du parage naturel, non le web. Mon cheval est peut-être un exemple mais je n’ai pas tout résolu et je parcours tes articles dans l’espoir d’y trouver des pistes pour le faire progresser.

    PS: Ton ton catégorique braque sûrement des personnes qui pourraient être intéressées par le fond, c’est dommage. Je suis sûre que ce ton vindicatif te vient en partie des attaques dont tu es l’objet. Je te sens dans une mouvance “dév.pers”, connaîs-tu la CNV ? Bien à toi. J’espère à un de ces jours en stage ou autre!

  6. Merci Guillaume pour toutes ces infos, même si ça part un peu dans tous les sens… J’essaye de bien comprendre ces PI (ou ligne d’impact), et je remarque que sur les photos des chevaux féraux, sur l’arrière du pied, on a l’impression que les appuis se font petit à petit sur la paroi pour aller vers le SOC. C’est bien cela ? Désolée si la question semble basique, je découvre le fonctionnement du pied nu…

  7. Bonjour, je trouve votre article très intéressant. Je me questionne sur les chevaux qui ont été négligés ou mal parés et dont la pince a migré, les talons se sont atrophiés et sont longs et couchés. Comment peut-on redressé la situation (c’est le cas de le dire). Si on baisse les talons pour les reculer, le cheval marche sur les glômes ? faut il commencer par raccourcir progressivement la pince par le dessus et chanfrein et en obtenant un meilleur pi du sabot en pince, les talons vont pouvoir être reculés ? merci

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