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Il n’y a pas un seul jour sans que se pose LA ou LES questions concernant la nutrition du cheval, ses compléments, ses analyses, ses calculs de rations et ses « besoins ».

La vague est énorme et beaucoup d’acteurs veulent y surfer.

On a même aujourd’hui des formations de « nutritionniste équin » BIGRE ! Les cours doivent être passionnant… car pour résumer la nutrition du cheval, herbivore stricte, monogastrique à digestion essentiellement bactérienne, on pourrait tout simplement dire : des herbes, point.

Effectivement, on DOIT commencer par comprendre le tube digestif spécifique du cheval (il est différent de celui des vaches ou des chèvres…) et apprendre un peu d’anatomie. J’ai déjà rédigé un article à peu près complet sur le sujet. (lien)

Ensuite on peut considérer la nécessité de comprendre ce que veut dire : digestion bactérienne.

Depuis Pasteur, la France s’est engluée ou perdue dans une course effrénée contre la vie, contre nos amies et constituantes Bactéries ! Éric Ancelet a d’ailleurs écrit un ouvrage majeur à ce sujet : « Pour en finir avec Pasteur » ce qui lui a valu l’opprobre du milieu médical Français depuis plus de 25 ans… Il est toujours cité comme un charlatan en fac de médecine ou vétérinaire aujourd’hui, ce qui prouve le malaise à oser remettre en question le dogme Pasteurien. Heureusement pour nous, 2017 semble être l’année du BIOTE ! Il aura fallu 200 ans d’errances à la communauté scientifique pour commencer à entrevoir que « peut-être » les bactéries présentes dans nos organismes pourraient avoir un autre rôle que celui de nous rendre malade ou de provoquer des infections… ! ! !

L’OMS et les USA ont octroyé des milliards à la recherche sur le biote

( http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/05/19/24977-microbiote-maison-blanche-investit-demi-milliard). Malheureusement aujourd’hui, « recherches » veut dire « comment trouver un moyen de faire de l’argent avec un truc naturel ou que les gens utilisaient depuis des lustres de façon gratuite et qu’on va pouvoir breveter pour le rendre payant ». On a le cas récent des AMM sur les huiles essentielles ou les plantes médicinales

(http://www.lequotidiendupharmacien.fr/actualite/article/2015/09/28/plantes-medicinales-et-huiles-essentielles-une-reglementation-complexe_219586 ) . Le dossier d’AMM permet aux gros laboratoires de récupérer les médecines dites « douces » que ne peuvent plus se payer les petits labos qui eux, faisaient du bon boulot… bref.

La recherche avance « quand même » et on peut voir aujourd’hui que certains commencent à comprendre que nos bactéries font du bon boulot. C’est ce qu’on va chercher notamment avec le transfert de selles

(https://fr.wikipedia.org/wiki/Bact%C3%A9rioth%C3%A9rapie_f%C3%A9cale ). Les chercheurs ont découvert qu’on pouvait soigner le diabète de type 2 d’une souris simplement en changeant son biote intestinal ! Idem pour un humain, un professeur le pratiquant couramment en Australie. On peut faire la même chose pour l’obésité, chez la souris pour l’instant. Il y a pas mal de reportage sur YouTube sur le micro biote intestinal et ces avancés sont passionnante.

On voit bien que la vie microbienne EST LA VIE. Les organismes « complexes » ne sont finalement que des « transporteurs de microbes ». Les microbes étaient là bien avant nous… Ils sont donc nos « ancêtres constitutifs ». Certains chercheurs vont même jusqu’à avancer que la mitochondrie

(http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_05/a_05_cl/a_05_cl_her/a_05_cl_her.html) ne serait qu’une grosse bactérie ! (je simplifie)

Notre organisme et ceux des mammifères, donc du cheval, héberge plus de microbes que de cellules !

La base du fonctionnement du système intestinal est BACTERIEN. Le caecum, chez le cheval, est énorme et sert de réservoir bactérien. C’est pareil chez nous… mais les chirurgiens ont décidé que « l’appendice » ne servait A RIEN.

Dans la nature et depuis 50 000 000 d’années, le cheval mange des végétaux et plus particulièrement des végétaux ligneux, fibreux, assez pauvres donc composés de fibres à assimilation lentes. Il doit bien les mastiquer pour préparer ces fibres à être décomposé par ses sucs gastriques puis transformés par les microbes de son tube digestif.

Son tube digestif est donc très long et très volumineux pour accueillir ces fibres qui devront transiter lentement pour être décomposés en éléments nutritifs assimilables. C’est par le mouvement, donc sa marche et ses déplacements qu’il fera transiter les matières dans son tube digestif, c’est pourquoi « le mouvement » est un BESOIN fondamentale du cheval, au même titre que « la fibre » élément principale du fonctionnement de son système assimilatif.

Mouvements, fibres, contacts sociaux… voilà les besoins fondamentaux du cheval.

Du temps où les chevaux étaient des MACHINES, grâce à ce fameux Descartes et la plus belle conquête de l’homme grâces au besoin croissant de dominer le monde de l’homme blanc occidentale… Ils (les chevaux) n’avaient pas trop le temps ni le loisir de pouvoir jouir de leurs besoins fondamentaux. On les stockait sur plusieurs étages dans des écuries parfois géantes, parfois minuscules dans les sous-sols des immeubles Parisiens.

 

A cette époque les chevaux sont rentrés dans les bilans des entreprises comme des « amortissements » et sont donc devenus des « meubles ».

Inutile de vous dire que leurs amortissements nécessitaient une gestion « au plus rentable » de leur alimentation.

Les chevaux de cavalerie n’étaient guère mieux lotis.  On a progressivement remplacé leurs essentielles fibres par des aliments dit « concentrés ». Pourquoi ? La commodité de stockage et surtout la chronicité des repas en fonction des horaires et activités humaines.

Le cheval avec son tube digestif d’herbivore strict mono gastrique à assimilation lente et quasiment continue est passé à un statut de machine alimenté en « énergie » tout comme on pouvait alimenter une chaudière de locomotive ou un haut fourneau de l’époque. Ce qui était valable pour la comptabilité, l’était aussi pour la gestion des besoins vitaux. Il a donc fallu commencer à quantifier les flux, pour mesurer ce qui sort et ce qui rentre comme dans un bilan !

La physique « limité » de l’époque à permit de combler le manque de connaissances de la physiologie.

L’énergie peut être mesuré en « cheval vapeur » en mécanique, le cheval-vapeur français a été défini comme valant exactement 75 kg·m·s-1, soit la puissance nécessaire pour soulever (verticalement) un poids de 75 kg (le poids d’un objet étant confondu avec sa masse) en 1 s sur une hauteur de 1 m.

A l’époque, les meilleures machines à vapeur consomment au moins 1 kilogramme de charbon par heure et par cheval-vapeur. Un kilogramme de charbon dégageant en moyenne 7 500 calories par la combustion.

Les bases de la thermodynamique se sont donc élaboré à partir des machines à vapeurs d’un côté et des chevaux de l’autres !

La base de départ c’est donc bien le travail fournit par un cheval pour soulever une masse de 75kg. L’autre base de départ c’est l’énergie qu’il faut pour faire bouillir de l’eau. La quantité de chaleur nécessaire pour faire augmenter de 1º C la température de 1 gramme d’eau est appelé «petite calorie» ou «calorie gramme».
L’Unité de mesure énergétique est la calorie. 1 calorie permet d’élever la température d’un gramme d’eau d’un 1° Celsius.
Une calorie = 4,18 joules – Il faut donc 4,18 joules d’énergie pour faire passer un gramme d’eau pure de 14,5 °C à 15,5 °C sous pression constante de une atmosphère.

La Puissance (en W) = Energie (en J) / Temps (en s) ou encore

Energie = Puissance x Temps

Le Joule n’étant pas très facile à manier au quotidien, on utilise habituellement le Watt/heure (et surtout le kW/h)

Energie de 1 W/h = Puissance de 1 W x 3600 secondes.

Pour mesurer l’énergie stockée dans un aliment ou un combustible, on va le bruler et mesurer l’échauffement d’une certaine masse d’eau. On peut aussi faire fondre une certaine masse de glace d’eau.

On connait l’énergie nécessaire pour chauffer l’eau ou faire fondre de la glace – pour faire fondre 1 kg de glace il faut 334 000 Joules (ou 79 828 calories). L’appareil permettant cette mesure s’appelle un calorimètre.

En utilisant des méthodes calorimétriques, les physiciens du XIXe siècle mesurèrent l’intensité ou métabolisme chez les animaux en prenant comme unité la kilocalorie puis le kilojoule (KJ).

Dès 1789, le chimiste français Antoine Laurent Lavoisier avait démontré que la respiration animale consistait en une combustion dégradant (catabolisme) des matières organiques avec dégagement de chaleur.

Tout cela est donc très BASIQUE et limité à des poids soulevés de 1m ou l’énergie utilisé pour faire bouillir de l’eau… mais c’est quantifiable ET reproductible, donc la base de tout raisonnement dit « scientifique ».

On a nos bases de travail et malheureusement, le calcul des « valeurs énergétiques » d’un aliment passe par là… On le fait brûler et on mesure le temps qu’il met pour faire bouillir de l’eau OU on mesure l’élévation de la température en degrés pour un temps donné !

Cela a donné les valeurs énergétiques des aliments qu’on peut trouver sur tous les paquets de céréales ou les sacs de croquettes pour chien, les granulés pour chevaux ou même les compléments…

Pour autant, connaitre l’énergie que va dégager un kilo de croquettes pour chien en brûlant, va-t-il nous renseigner sur la santé du chien ? Sur l’adéquation de cet aliment avec notre chien ? Non….

A la fin du « feu de croquette » pour mesurer son énergie, il va rester des « cendres ». Cette mesure est présente sur les étiquettes avec la mention « cendres brut ». Plus il y a de « cendres » plus y a dans « l’aliment » des trucs qui ne brûlent pas… donc des pierres…. Ce que les industriels appellent des « minéraux ». On peut trouver l’équivalent sur les étiquettes des bouteilles d’eau en plastiques. Là, les « cailloux dissout » sont appelés « résidus à sec » car on a fait bouillir l’eau minérale et on a mesuré la poudre qui restait au fond de la casserole.

Quel est le rapport avec la physiologie ? La santé ? L’homéostasie ?

Et bien une fois qu’on avait mesuré la valeur énergétique des aliments, on a mesuré la dépense énergétique des êtres vivants. On s’était bien rendu compte que si tu donnes TROP à manger à une bestiole, elle grossit. Si tu lui ne donne pas assez à manger … elle maigrit. Si c’est un esclave, tu n’as pas intérêt à trop donner à manger parce que tu vas perdre de l’argent…. Si c’est une bestiole que tu vas vendre au marché, tu as plutôt intérêt à ce qu’elle pèse le plus lourd possible ! Il était donc primordial de bien comprendre et mesurer ce qui sort et ce qui rentre et comment ça influence.

 On a donc essayé de mesurer la dépense énergétique des êtres vivants.

À la fin du XIXe siècle, C. Liebermeister a imaginé une méthode très simple et peu coûteuse : l’homme dont on désire connaître la production de chaleur est plongé dans une baignoire ; on suit d’abord l’évolution de la température de l’eau seule, puis on effectue la même mesure en présence du sujet, source de chaleur. Une chambre calorimétrique fut ensuite construite par J. Lefèvre sur le même principe.

Tout est encore basé sur la chaleur qui sort de l’organisme OU sur l’analyse des gaz de la respiration et de leurs teneurs en vapeur d’eau. (Échanges gazeux en rapport avec le métabolisme où il y a consommation d’oxygène et rejet de CO², de vapeur d’eau et de chaleur)

On a donc une calorimétrie directe (mesure de l’élévation de la température d’un volume d’eau ou d’air autour d’un sujet) ou une calorimétrie indirecte alimentaire (mesure de la différence entre l’énergie de combustion d’un aliment et celle des déjections) et indirecte respiratoire (mesure de la différence entre la quantité d’oxygène qui rentre et qui sort d’un organisme).

Dès 1894, M. Rubner a obtenu chez le chien la même valeur en mesurant la chaleur recueillie dans un calorimètre ou en la calculant à l’aide des données de la thermochimie alimentaire. En 1902, W. O. Atwater et F. G. Benedict ont trouvé chez l’homme un accord parfait entre les résultats acquis par calorimétrie directe, par thermochimie alimentaire et par thermochimie respiratoire.

L’identité des résultats obtenus par deux voies d’investigation indépendantes a été la preuve expérimentale de la validité du principe de conservation d’énergie chez les êtres vivants.

On voit bien qu’on est dans la physique pur. On mesure des choses mesurables. Mais pour autant, ces choses mesurables, qui obéissent à des lois de thermodynamiques, sont-elles vraiment le reflet d’un état de bonne santé ? Permettent-elles de mesurer la joie ? Le bonheur ? Le « bon » fonctionnement de l’organisme ?

Les calculs se basent sur les expériences de Lavoisier et de Claude Bernard. Lavoisier était un brillant savant du 18e qui était surtout connu pour ses travaux en physique et thermodynamiques. Claude Bernard était médecin et physiologiste du 19e. Il est le père (Français) de la vivisection. Sa femme, devant les atrocités qu’il fait subir à des chiens, décide de créer la SPA ! Il est l’auteur d’une phrase célèbre que j’aime bien « Quand le fait que l’on rencontre ne s’accorde pas avec une théorie, il faut accepter le fait et abandonner la théorie. »

Lavoisier n’a relié ses expériences de physique à la biologie que par « intuitions » et observations. C’est du style : je donne à manger au chien et sa température corporelle augmente. Les scientifiques qui ont suivis on mesurés avec précisions les échanges de chaleurs à l’aide de calorimètres. On en a tiré des règles complètement absurdes du style :

« Un homme de 60 à 70 kg, couché huit heures sur vingt-quatre, se déplaçant à pied durant deux heures, debout durant deux heures et assis durant douze heures, dépense environ 2 500 kcal par jour, soit un peu plus de 100 kcal par heure. » Qui était cet homme ? Quelle était sa santé ? Son entrainement ? Sa vie ? Son régime alimentaire ? Son origine ? Couché pendant 8 heures à dormir ou à discuter ? On ne sait pas…. Et pourtant voilà la base des calculs DES BESOINS énergétiques de l’humain en matière de nutrition !

A partir de calculs d’élévations de chaleurs d’une casserole d’eau…. Et de consommation de charbon d’une machine à vapeur, on a décidé qu’on pouvait mesurer les dépenses énergétiques des êtres vivants, sur les bases du Cartésianismes (l’animal machine) et de Claude Bernard (je découpe des chiens vivants et en tire des conclusions sur la vie). La GROSSE erreur à mon sens a été de confondre l’énergie sous formes de chaleur donc les calories avec la valeur nutritive des aliments et donc le fonctionnement optimal d’un organisme vivant.

Les cours basique de nutrition vont vous parler de métabolisme basal (l’énergie que dégage l’organisme au repos) et des métabolismes actifs particuliers comme le sportif, la gestation, l’adolescent etc etc … mais tous ces calculs ne sont que des approximations très peu précises et ne tenant pas compte des éventuelles problèmes de santé, d’alimentation, de stress, de terrain biologique etc !

Le dégagement de chaleur (l’énergétique) n’est en RIEN le reflet du bon fonctionnement d’un être vivant.

D’ailleurs, mise à part les nutritionnistes qui sont ENCORE capable de vous vendre des produits laitiers pour avoir des os solides, plus personnes ne se base sur le principe des calories pour estimer un régime alimentaire physiologique, donc adapté à maintenir une bonne santé sur le long terme.

Les tests d’efforts des sportifs qui se basent sur les mêmes mesures et plus particulièrement ceux des échanges gazeux ne servent pas à calculer la ration alimentaire mais plutôt le fonctionnement du système cardio ventilatoire, donc basiquement de la pompe cardiaque, des échanges gazeux au niveau des poumons et des muscles.

Malheureusement, L’industrie agroalimentaire et sa branche fondatrice « l’élevage » a commencé à faire des calculs dans tous les sens à partir de ces bases et a mis à toutes les sauces la calorimétrie.

L’INRA et énormément de chercheurs salariés de grands groupes, ont calculé les échanges énergétiques de tous les animaux d’élevages et ce dans presque tous les cas de figures.  Je n’ose imaginer les conditions de déroulement de tous ces tests….  Quoi qu’il en soit ils ont mesuré les échanges énergétiques des mâles, des femelles gestantes ou non, des jeunes… et ce en fonction des différents aliments, logements, températures etc etc etc…

L’élevage intensif moderne se rapproche de l’esclavage pur et simple tout en étant clairement dans le spécisme le plus pur où l’animal n’est plus un être vivant mais une marchandise, un chiffre d’affaire, un quota, un prix au kilo.

On se doit donc de mesurer précisément, encore une fois, qu’elles seront les pertes et qu’elles seront les bénéfices, afin d’assurer un maximum de revenus. La santé de l’animal et son bien-être n’étant pas une donnée significativement importante ni même mesurable.

L’élevage a donc 2 piliers, l’alimentation animale et les compléments alimentaires animaux.

L’alimentation animale est basée sur les monocultures intensives OGM et donc hyper pesticidés pour les herbivores et les déchets de l’industrie de la viande pour les carnivores domestiques.

Les monocultures intensives pesticidés ne sont pas des plantes « normales » ce sont des clones de plantes sélectionnés génétiquement en laboratoires pour assurer un rendement maximum en un minimum de temps. Elles ne poussent que grâce à des apports d’engrais chimiques dit système NPK.

http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2003

http://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2004

Les sols des monocultures sont donc morts… L’industrie utilisent donc beaucoup de médicaments pour faire pousser de force des plantes artificielles alimenté en azote, phosphore et potassium de synthèse (nitrates et phosphates) sans apports d’oligos éléments. Ces plantes ont donc un potentiel énergétique donné mais un contenu minéral nul.

Le GROS souci, c’est que les échanges chimiques des cellules, la digestion, la respiration, l’évacuation des déchets etc TOUS les mécanismes biologique métalodépendant utilisent des oligos éléments et plus particulièrement des ions et anions par échanges d’électrons.

La vie des mammifères utilise donc des bactéries qui utilisent des échanges d’électron.

Le carnivore va utiliser l’énergie de l’herbivore qui utilise l’énergie des plantes qui utilisent l’énergie des microbes qui utilisent l’énergie des molécules et atomes présent dans le sol.

On voit donc bien que la base de la vie, c’est avant tout les atomes, donc les oligos éléments, PUIS les microbes.

Que viennent faire les mesures de chaleurs là-dedans ?

Pour mettre des étiquettes sur les croquettes…. Mais à part ça ?

On peut donc se demander à quoi peut bien servir de faire pousser des plantes dans une terre stérile, et recouvert de pesticides (antibiotiques, anti fongiques, anti insectes, anti tout….) sans apports de matières minérales extérieurs ???

On se prive des deux constituants majeurs de la vie => les microbes et les ions libres des oligos éléments !

HOP HOP HOP !

Heureusement, les supers scientifiques ont continué leurs études et ils sont découverts que les oligos éléments permettaient d’améliorer les chiffres des échanges énergétiques ! C’est en effet une variable d’entrée en plus dans le problème.

Vous pourrez trouver sur Google des centaines (voir plus) d’études sur les compléments minérales dans les élevages de porc, de poulets, de vaches laitières. (Ce qui constitue la part la plus importante de la malbouffe occidentale).

L’industrie du complément alimentaire animale pèse des centaines de millions de dollars. (http://www.prnewswire.com/news-releases/animal-feed-organic-trace-minerals-market-worth-6246-million-by-2020-grand-view-research-inc-509799251.html ) C’est eux qui fournissent les élevages en « cailloux » pour compenser ceux que les plantes qu’on donne à manger aux bestioles ne trouvent plus dans leurs terres stériles et surexploités.

ET oui ! Il existe 2 grandes catégories d’organismes :

Les organismes autotrophes sont des organismes capables de se développer uniquement à partir d’éléments minéraux. (Comme par exemples la salade)

eterotrophe

Les organismes hétérotrophes sont des organismes qui ne peuvent pas élaborer leur propre matière organique autrement qu’à partir de matières organiques déjà élaborées par d’autres organismes (Comme toi, cher lecteur)

On en revient au principe de production d’énergie…. Car les plantes elles aussi ont une production énergétique.

http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/Photosynthese-cours/01-organismes.htm

Pour la petite histoire on peut se rendre compte que la combustion (le feu) n’est autre qu’une oxydation très rapide d’un substrat carboné ! Rapide = forte production de chaleur… Le feu ça brûle et l’eau ça mouille… (lol)

L’industrie nous prend pour des cons.

L’industrie des compléments alimentaire a essayé de se passer de la règle des organismes autotrophe et hétérotrophe et essaye de refourguer des éléments minéraux à des organismes hétérotrophes !

Pourquoi ?

Parce qu’ils ne se basent que sur des MESURES ! En dehors de mettre des bestioles dans des bacs de flotte ou des caissons étanches pour faire des mesures énergétiques, ils ont aussi mis des bestioles dans des cages (très petites) pour mesurer ce qui rentrait (aliments) et ce qui sortait (pipi, caca). (Ils pouvaient même sur kiffer et brûler tout ça, pour refaire leurs calculs énergétiques !)

Que fait-on quand on mesure la différence entre ce qui sort et ce qui rentre ?

On mesure ce qui reste à l’intérieur… Cela fonctionne super bien pour les gaz respiratoires car les gaz ne se stockent pas trop dans l’organisme (sauf si on fait de la plongée…) On peut faire varier la quantité d’oxygène utilisé mais à part ça.

Pour ce qui est des « minéraux » ben, on ne saura pas très bien s’ils sont restés bloqué dans un coin ou s’ils ont été réellement utilisés par l’organisme.

Quand bien même on aurait fait des mesures DANS les organes directement, et puis finalement brûler tout l’organisme et peser et analyser les cendres qu’on ne saurait toujours pas ce que l’organisme en a réellement fait !

Alors on va mesurer autre chose… On va mesurer la quantité de lait, la quantité de gras, la quantité d’œufs pondus, la prise de poids en un temps donné… l’imagination est sans limite ! Puis on va donner telle quantité de minéraux et on va remesurer… et puis on va donner autre chose et remesurer… et là, tu te dis que les mecs ils n’avaient pas grands choses à foutre de leurs journées à mesurer toutes ces conneries de donnés aussi absurdes qu’artificielles !

Pour l’humain, ces mesures absurdes n’ont jamais été ni réellement faites, ni réellement validés parce que la communauté scientifique savait que cela ne servirait pas à grand-chose (et que ces « mesures » s’apparentent à de la vivisection et qu’il n’est pas éthique de torturer des humains). Tout comme les mesures énergétiques ont été mis de côté, mise à part pour le suivit des athlètes pour mesurer une progression d’entrainement. (Qui ne valideront en rien les performances réelles sur le terrain !)

Les scientifiques des compléments, ont quand même compris que les oligos éléments d’origines végétales (donc organiques, en opposition à minérales) étaient plus efficace que les oligos éléments minérales. Ils venaient de revalider la loi des organismes autotrophe et hétérotrophe ! Champion les mecs ! Après, ils ont commencé à se dire que fallait des oligos éléments de qualité…

La classification de la qualité des oligos est donc basée avant tout sur la facilité à pénétrer au cœur des cellules pour permettre l’activité biologique métalodépendante et assurer l’équilibre des échanges osmotiques. On peut donc établir ce classement de la forme la plus efficace (assimilable) au moins efficace : ionisé naturelle, ionisé artificielle, colloïdale, organique chélaté naturelle, organique chélaté artificielle et inorganique (minérale).

Pourquoi la forme ionisée est la plus adapté ?

Parce que c’est par cette forme qu’ils sont utilisables de manière « électronique » directement par les cellules ou les enzymes. A l’état d’ions, ils passent les membranes et circulent librement dans l’organisme pour aller directement là où les charges électriques sont les bonnes. Le principe de saturation joue aussi son rôle et dès que la zone est « saturée » en un type d’ions ou d’élément métallique, ou qu’il n’y a plus de charge électrique adapté, les éléments seront éliminés par les reins de manières totalement transparente sans effets d’accumulation ou de précipitations contrairement aux autres formes composés de molécules plus complexes et donc plus grosses. La forme ionisé n’a pas être « digéré » et peut passer les muqueuses et aller dans le sang ou l’intérieur des cellules directement.

Il est assez logique de comprendre que la vie répond aux principes les plus simples et qu’il sera plus efficace d’utiliser un métal directement sous sa forme pure ionique que chélaté (relié physiquement) à un acide aminé inutile. C’est un processus chimique demandant de l’énergie, donc des apports…. Il ne serait pas idiot de mesurer les dépenses en oligos dans le processus d’assimilation des oligos chélatés.  La seule façon de mesurer les composants d’une matière, c’est la spectrométrie de masse. Les mesures bio électroniques peuvent aussi renseigner sur les conditions bioélectroniques de l’organisme et donc de son contenu minéral.

Les travaux de René Quinton nous on fait découvrir que le contenu minéral de l’eau de mer est très proche de celui du sang et de celui du liquide amniotique ainsi que de celui du liquide intra cellulaire.

L’eau de mer regroupe à la fois des oligos éléments ionisés, colloïdaux et chélatés mais tous naturellement par des micros organismes animaux ou végétaux. C’est donc la meilleure source d’oligos éléments disponible pour tout être vivant. René quinton a même démontré qu’on pouvait remplacer le sang d’un chien par de l’eau de mer diluée, entièrement, sans que cela n’affecte le chien ! Il est même mentionné à chaque fois que le chien était plus « vif » après l’expérience qu’avant.

Le gros point positif de l’eau de mer, outre sa forme très assimilable est sa composition parfaitement équilibrée selon les besoins de tous les êtres vivants.

Il a été prouvé que les organismes primitifs étaient sortis de la mer en maintenant leurs cellules dans un liquide proche de l’eau de mer…. Et même avec un liquide proche de l’eau de mer DANS les cellules. L’équilibre minérale de l’eau de mer est donc celui de la vie et donc d’un individu en bonne santé.

Les mesures des animaux en cages, même scientifiques ne sont que des mesures de situations artificielles non comparables avec l’équilibre très précis et surtout géré en continu d’un individu libre et alimenté physiologiquement.

Le GROS problème des compléments chélatés outre leurs demandes énergétiques d’assimilation est la possibilité de se tromper dans leurs dosages et donc de provoquer des intoxications. L’eau de mer est équilibrée comme la vie l’a prévu, donc aucune possibilité de se tromper.

Les compléments industriels peuvent être grossièrement dosés en fonction des « productions » qu’on veut BOOSTER, l’homme ayant toujours tendance à en vouloir toujours plus.  Exactement comme pour le système NPK, l’homme a pensé qu’il suffisait de donner de grosse quantité d’un ou plusieurs éléments ciblés pour accroitre les performances physiologiques qui l’intéressait…. (La lactation, la prise de masse, la ponte…) La vie ne fonctionne pas comme ça ! On peut essayer de tricher, mais on devra forcément payer la facture. On peut par exemple forcer des bestioles à grossir plus vite ou à faire 50 fois plus de lait en un temps donné. Ces bestioles verront leurs durées de production ou de vie divisé par 2 par 3 ou par 10.

C’est ce qu’on appelle « brûler la chandelle par les deux bouts ».

On peut aussi prévoir le manque d’assimilation en augmentant la quantité donné… ce qui va fatalement provoquer des déchets en quantité importantes, donc fortement solliciter les fonctions d’éliminations et même provoquer des déséquilibres d’assimilation puisque tous les éléments sont reliés entre eux. Trop d’un élément peut empêcher l’assimilation d’un autre et vice et versa. C’est ce que l’on appelle la « roue des oligos éléments » :

mineral_wheel

( source : http://www.zoelho.com/ZoelhoFR/Publish/Basiselementen/Voedingsstoffen/Mineralen/Algemeen_-_mineralen.htm )

Il est donc important de comprendre que les étiquettes servent avant tout à renseigner des valeurs qui ne servent à rien d’autres que de voir si la compositions comporte des produits chimiques inutiles (conservateurs, colorants, exhausteurs de goûts, gélifiants, stabilisants etc ) ou des produits naturelles inoffensifs (il existe des produits naturelles toxiques).

Les valeurs énergétiques seront utiles pour faire bouillir de l’eau… mais pas pour gérer la santé d’un être vivant.

Les oligos éléments seront pris sous leurs formes la plus assimilable et la mieux dosé qui soit : l’eau de mer. (Quinton René – L’Eau de mer milieu organique)

Pour ceux qui ont peur de s’empoisonner, il faut bien comprendre que notre « biote » est là pour nous protéger :

(…) La flore intestinale – ces colonies de bactéries qui habitent nos intestins – est d’une extrême importance pour la gestion des polluants. Déjà, elle élimine les levures et autres parasites car il s’agit pour elle d’éviter sa propre invasion par des indésirables (candidose intestinale). Mais de plus, elle neutralise un nombre incroyable de molécules toxiques, comme les résidus d’antibiotiques, de nitrates, de pesticides, elle piège les métaux lourds (effet chélation) et « avale » et « bloque » énormément de substances cancérigènes qui, sans son concours, pourraient induire une escalade menant à un cancer. La flore intestinale, c’est vraiment une énorme usine de retraitement des déchets toxiques, et en plus la « ligne de la dernière chance » pour éviter qu’un polluant entre dans notre organisme. Elle est donc tout aussi importante. (…) passage du livre « Ma bible de l’alimentation détox: Le livre de référence pour préserver votre santé » le même passage est retrouvé dans « Ma bible du ventre plat » (lol)

La dépollution par les bactéries est bien connu en dehors de l’intestin sous le terme « bioremédiation » et « biostimulation ». Vous pourrez trouver par vous-même en cherchant bien, des preuves que la barrière bactérienne permet de « chelater » les polluants au niveau de l’intestin. Il est donc PRIMORDIAL de bien prendre soins du biote et d’éviter à tout prix les antibiotiques…

La micro filtration à froid permet de faire un premier tri pour ce qui concerne l’eau de mer. Je l’utilises en prélèvement directe, par marée montante dans des lieux privilégiés. Après, il est permit de penser qu’au 21e siècle, les êtres vivants devront faire avec la pollution présente sur terre… Sachant que les oligos éléments restent indispensable à la vie, pollué ou non.

Les déséquilibres du biote et la perméabilité intestinale sont d’ailleurs les premières causes de désordres métaboliques pour les êtres vivants ! Les liens entre le biote et l’activité endocrinienne (hormones) ou encore le système nerveux (et la production des neuromédiateurs) commencent à être connus. On peut donc directement relier l’alimentation aux fonctions biologiques de tout l’organisme par l’intermédiaire des deux principales briques fondatrices : les microbes et les oligos éléments !

On voit bien que « l’énergie calorique » ou encore les tableaux des besoins en « minéraux » sont bien loin des besoins réel et très précis de l’organisme.

Les industrielles ont besoins de faire du chiffre d’affaire et ce peu importe les conséquences ou les résultats… Il est donc très important de COMPRENDRE les impératifs biologique de la santé pour soi, pour ses proches et donc pour ses animaux.

Ne pas céder aux sirènes des produits magiques, pas cher ou aux étiquettes rassurantes car très complexes… Les orties n’ont pas d’étiquettes et pourtant ils sont véritablement une panacée pour la santé.

A ceux qui diront que les étiquettes permettent de calculer et donc de répondre à des besoins quantifié par des analyses, je répondrais que c’est jouer aux apprentis sorciers et surtout se penser plus fort ou plus intelligent que la nature. La vie ne vous a pas attendu pour gérer les équilibres biochimiques des êtres vivants. Plus on essaye de faire compliqué et plus ça provoque des situations complexes à gérer. Plus on simplifie en se rapprochant le plus possible des fonctionnements « naturelles » ou « physiologiques » et moins on a de problèmes et plus « ça fonctionne tout seul ». L’homéostasie, le biote, l’énergie vitale… tout cela cherche en permanence à retrouver l’équilibre.

Les analyses ne sont qu’un instantané, un cliché, une photo…. Donc certainement pas un ensemble de données représentatives d’un fonctionnement global. Quant aux valeurs « cibles », elles vont varier en fonctions des labos, des pays et ne prendront pas en compte les variabilités individuelles.

Les analyses de crins vont permettre d’avoir un point de vue à posteriori… donc pas forcément représentatif de ce qui se passe aujourd’hui… tout comme le sang n’est pas représentatif de ce qui se passe toute la journée… ni toute la semaine et encore moins toute l’année… ne tenant pas compte des différents stress qui auront pus venir modifier les équilibres intérieurs.

Les analyses d’herbes ou de foin ne seront pas représentatives de la qualité de toute la parcelle… Il faudrait multiplier les échantillons! La qualité du foin ou de l’herbe ne seront pas en lien directe avec les capacités assimilatives de l’individu… et une éventuelle “carence” ne pourra se suppléer par l’ajout du micronutriment pointé car ils sont tous relié à plusieurs éléments et surtout relatif à d’éventuels dysfonctionnement organique, possiblement en cascade…

L’approche naturopatique hygiéniste nous apprend qu’il vaut mieux prévenir que guérir et qu’il suffit de répondre aux besoins de l’individu pour que son système se remette en équilibre tout seul.

Il n’y a pas besoin de faire de formation en nutrition équine parce que la nutrition équine est ultra simple :

Des fibres, à assimilation lentes, contenant des minéraux permettant à l’organisme de produire lui-même son propre « liquide marin » pour assurer un milieu intérieur propice à la vie.

La pauvreté des milieux de vie communs des chevaux domestiques modernes, implique donc une complémentation naturelle et simple… soit par un apport de plantes variés, soit par un apport de sérum marin.

Les problèmes de machines à vapeurs ne rentrant pas vraiment en ligne de compte…

 

sources:

http://www.nutergia.com/fr/nutergia-votre-expert-conseil/dossiers-bien-etre/microbiote.php

https://www.alternativesante.fr/oligotherapie/les-oligoelements-comment-les-combiner

http://www.haras-nationaux.fr/information/accueil-equipaedia/alimentation/adapter-la-ration/les-besoins-generalites.html

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25923165

http://www.prnewswire.com/news-releases/animal-feed-organic-trace-minerals-market-worth-6246-million-by-2020-grand-view-research-inc-509799251.html

https://prmarchenry.blogspot.fr/2015/02/absorption-des-mineraux.html

http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=798

http://www.presencenaturo.com/title/mineral-colloidal/

https://www.nexusmagazine.com/articles/doc_view/32-seawater-a-safe-blood-plasma-substitute

https://traceminerals.com/minerals-and-human-health-the-rationale-for-optimal-and-balanced-trace-element-levels/

https://traceminerals.com/colloidal-and-ionic-minerals-the-difference-is-in-the-absorption/

http://lhomme.et.largile.free.fr/actualites/These_Jade_Allegre.pdf

http://www.transformyourhealth.com/webnewsletters/dec06/mineralsvstraceminerals.htm

http://www.life-enthusiast.com/minerals-chelated-colloidal-and-ionized-a-2954.html

http://www.sceptiques.qc.ca/quackwatch/analcapill.html

+ divers articles de Encyclopédie Universalis.

9 Comments on “Nutrition équine : au secours !

  1. Hello guillaume, je viens de lire avec beaucoup d’intérêt ton article.
    Cela m’éclaire…peut-être….sur quelque chose dont je ne saisissais pas vraiment le sens et que mes chevaux m’ont appris.
    J’habite en montagne, donc bien loin de la mer.
    Mais au printemps, mes chevaux grignottent l’écorce des arbres…et si je récolte la sève de bouleau et leur donne en boissons, ils stoppent leur frénésie d’écorce. Il semblerait bien que le fait de “manger” l’écorce leur permet d’avoir accès à la sève montante riche en minéraux parfaitement disponible pour eux.
    Autre phénomène, en montagne, mes chevaux mangent de l’argile durant les période ou l’herbe est puissante (printemps-automne). du coup, je remarque à chaque fois une très belle amélioration des lignes blanches, si besoin est. Bien…mais chose étonnante, de l’argile achetée en magasin n’attire pas du tout leur attention (y compris la fameuse béntonite), Ils l’a boude, tout simplement. alors que celle récoltée au pied des glaciers est un “must” pour eux.
    Question à laquelle tu pourras sans doute répondre: est-ce que cette argile, émanant de roches datant sans aucun doute de l’époque des mers et océans ominiprésents, apporterait justement au corps des oligo-éléments semblable à ceux trouvés dans l’eau de mer et serait le “sérum marin” des montagnards?
    Je m’interroge et serais ravie si tu pouvais répondre à ceci.
    Merci Guillaume, et je te souhaite une superbe journée de mai.
    salutations de Suisse.

  2. bonjour je vient de lire votre article qui est très intéressant, peut être un dure a lire car je n’évolue pas dans le monde scientifique mais reste très compréhensible. je trouve qu’il apporte beaucoup de compréhension et d’éclaircissement sur beaucoup de chose dans la vie de tout les jours. Et a mis en lumière certaines choses dont j’ai entendue parle a l’colle mais que je prenais pour du Chinois 😉
    Merci à vous

  3. Bonjour, je viens de lire votre article (très intéressant) car je fais actuellement des recherches sur la façon de complèmenter mes chevaux (CMV, écorces, feuilles…) Auriez-vous des pistes de plantes à cueillir et de produits “déjà fait” à acheter afin de répondre aux mieux aux carences du foin? Je suis un peu perdue dans tout ce qui existe…

    Merci beaucoup!

  4. Pour résumer : si un nutritionniste est un commercial alors le podologue est un tailleur de corne…

    D’un point de vue professionnel la nutrition est indispensable très technique et très précise. Rien de charlatan la dedans. Un cheval est “utilisé” pour fournir une production : effort physique, gestation, lactation, croissance musculaire, reproduction etc. De ce fait on recherche un rendement maximum avec le moins d’intrants possible donc le moins de gaspillages de nutriments et d’éléments inutilisés qui sont simplements rejetés et qui représentent même des polluants du milieu (rejets azotés, phosphates…). Aujourd’hui nous connaissons les besoins nutritionnels (glucides lipides protides vitamines minéraux macro oligo éléments) au niveau cellulaire. Nous avons la notion d’énergie nette, nous savons estimer les pertes (fèces, urine, gaz, extra chaleur), nous disposons de la notion de facteurs limitants et d’interactions entre les différents éléments, nous parlons aussi de Capacité d’Encombrement d’un aliment, de l’Indice de Consommation, d’UFC de MADC, de rapport phosphocalcique, du GMQ, du flushing avant oestrus etc, et j’en passe énormément car la nutrition est un vrai métier ayant un réel impacte sur les chevaux. Bref à chaque stade physiologique ses besoins, à chaque finalité son apport précis.

    • Bonjour Éloïse,

      Ton commentaire me fait sourire…

      Ta formation de BTS Productions Animales et de Licence Professionnelle :Audit et Génétique en Elevage, t’ont lavé le cerveau.

      C’est très marrant parce que tu ressors EXACTEMENT le discours habituel des techniciens qui nous sortent leurs soupes “scientifiques” habituelles qui ne repose QUE sur de l’expérimentation animale et des recherches de laboratoires destiné à la PRODUCTION (tu le dis toi même “Un cheval est « utilisé » pour fournir une production).

      Le GROS problème, c’est que ce raisonnement amène énormément de problèmes, dont justement la 1er cause de mortalité du cheval: la colique. (et la fourbure par extension… si on pousse un peu)

      Tu parles de “gaspillages de nutriments” MAIS LOL ! Comment oser juste dire ça? Si ce n’est quand on est un gros industriel qui cherche à rentabiliser la vie… parce que les éleveurs rentabilisent la vie. Leurs bestioles ne sont que des variables dans un bilan.
      Qui gère les nutriments? c’est l’organisme en temps réel en fonction des conditions environnementales variables. Les chiffres qu’on t’a balancé en cours ne sont valable QUE dans des élevages en batteries… aux paramètres fixes et sur des individus au génomes identiques. Ce n’est PAS le cas des chevaux de monsieur tout le monde. Le cheval de mon voisin aura besoin de tels ou tels oligos éléments et mon cheval aura besoin d’autres choses car leurs vies sont différentes. Tu vas donc analyser chaque cheval? Chaque environnements? Chaque brins de foins? et ce à chaque saisons?

      Tu parles d’éléments inutilisés qui sont simplement rejetés…. OUI ! DANS TON système de cages de digestibilités! Dans tes logettes de truies, dans tes poulaillers industrielles… parce que la nourriture industrielle (elle aussi) n’est pas composé d’éléments assimilables parce que non organique (organismes hétérotrophes, tu connais?) et/ou non adaptés parce que basé sur des besoins complètement artificielles et donc non réels.

      Deuxièmement, la fonction éliminatrice est primordiale et les éléments rejeté le sont parce qu’ils n’étaient pas adaptés.

      Dans un soucis de “rentabilité” les industriels “gavent” les animaux de matériaux qui essayent de booster leurs croissances, leurs reproductions, leurs productions…. mais PAS leurs santé à long terme puisque ce n’est pas une notion importante pour eux.

      Un animal sain et en bonne santé peut ne pas être gros, ni productif et vivre longtemps…

      Bref, OUI, ton boulot de “technicien en alimentation animale d’élevages industriels” est sans doute très complexe… Les vendeurs de granulés ont depuis longtemps essayé d’investir l’alimentation des chevaux (et des autres animaux) chez les particuliers. Pour les chiens et les chats, on voit bien là où cela nous a mené… des animaux malades chroniques à vie courtes.

      Ce que j’essaie d’expliquer c’est que la nutrition est très simple à partir du moment où tu connais les besoins fondamentaux de la bestiole dont tu a la charge. Tu connais ses besoins, tu connais son anatomie, tu regardes son état corporel et l’homéostasie fera le reste. C’est exactement comme pour la podologie justement, je répètes à mes stagiaires à longueur d’année que l’entretien des sabots est très simple! Tout le monde peut y arriver avec un peu de connaissances, pas besoin de faire des formations de plusieurs années (surtout pour apprendre à forger… car c’est inutile pour maîtriser le parage).

      Donc, oui, pas de besoin de “nutritionnistes équins” pour répondre de façon simple aux besoins fondamentaux des chevaux.

  5. Moi qui ai admiré ton travail de recherche et de synthèse, ta pédagogie de formation en podologie, j’avoue être assez consternée par tes raccourcis de réflexion sur le métier de nutritionniste équin…
    Honnêtement, au-delà du simple débat de dire « oh les méchants industriels qui nous empoisonnent », je ne comprends pas que tu refuses qu’il y ait un métier de nutritionniste équin au principe que la nutrition équine est simple comme bonjour et que tout le monde peut la pratiquer.
    Il me semble que bien que la podologie soit simple comme bonjour et facile à appliquer, tu t’es décarcassé pour synthétiser tout ce que tu as lu, observé, expérimenté et tu t’en es servi pour former des gens, formation qu’aujourd’hui tu revendiques haut et fort, et que tu souhaiterais voir reconnue en France… Donc on peut faire la même chose avec le métier de nutritionniste, écrémer ce qui doit être écrémé et garder des gens sérieux, pédagogues qui sauront aller à la rencontre des gens, leur expliquer la simplicité de la nutrition équine, les former etc… Non ?
    Par ailleurs, il me semble que tu fais en sorte de vivre de ton métier de podologue, donc il y a bien un profit recherché mais si ce n’est pas que cela puisque ton souhait est de transmettre aux gens, de les former.
    Donc, j’ai envie de dire que c’est facile de casser le métier d’autres secteurs quand au fond on ne le connaît pas bien et qu’on fait la même chose… Tu es juste en désaccord sur le fond, comme avec d’autres techniques de parage par ex…
    Cela ne veut pas dire qu’il n’y a que du négatif dans le métier de nutritionniste (et ça vaut pour toutes les espèces). Dans tous les domaines, il y a du bon et du mauvais, du à prendre et à laisser. Il faut effectivement prendre du recul (et ça vaut aussi pour la podologie), se poser les questions pour progresser dans ses connaissances.
    Il y a plusieurs exemples où l’organisme, pourtant fabuleuse machine capable d’homéostasie et d’auto-régulation, a besoin d’un coup de main pour se rétablir, et l’eau de mer n’est pas toujours l’unique solution ou la solution la plus adaptée.
    Il n’y a qu’à prendre les convalescences sous antibiotiques des animaux ou des personnes (antibiotiques donnés à raison, on ne parle pas des abus) qui détruisent la flore intestinale. Les minéraux de l’eau de mer n’aideront pas totalement à refaire la flore, ils aideront mais d’autres « aides » seront plus aptes (probiotiques, prébiotiques, plantes…). Aujourd’hui, tout le monde n’est pas capable de choisir au mieux ces ingrédients ou même de les fabriquer. On a donc besoin d’”experts” qui auront les connaissances, l’expertise, le matériel pour fabriquer ces éléments. On ne parle pas ici forcément de gros industriels.
    Un autre exemple, je connais un cheval qui souffre d’encensement depuis 2 ans, rien de très clair aux différents diagnostics vétérinaires, possible rhinite liée à des allergies saisonnières empirée par les UV et la chaleur. Cheval non monté à cette période pour lui éviter tout risque et toute blessure. Produit à base de plante acheté il y a 6 mois. Plus d’encensement. L’eau de mer a été essayée mais n’a pas été miraculeuse, les fourrages adaptés pour moins de poussière, cheval au pré H24 avec abri si besoin & abris naturels, protégés par bonnet antimouche… La solution réside dans ce mix de plantes qui a la faculté de limiter les réactions allergiques et d’améliorer la tolérance du cheval… Le cheval revit au pré même l’été. Sa propriétaire a dépensé une énergie folle pour trouver de l’info, la recouper, tester différentes solutions, a observé sans relâche, s’est mis à dos les vétos et a trouvé… Un produit qu’elle n’aurait pas pu fabriquer, un produit oui fabriqué par un industriel (petit mais industriel) qui connaît les chevaux et leurs besoins notamment alimentaires, et qui possède une très belle expertise des plantes et a déjà sauvé la mise à plusieurs chevaux. Tu vois Guillaume Parisot, tout n’est pas noir ou blanc, et surtout ce n’est pas à toi de faire la météo… Aux gens de choisir, de tester. Pour toi, ça ne te convient pas de recourir à des nutritionnistes mais à d’autres oui.
    Imagine, si on disait que ça ne sert à rien de former des podologues puisque parer c’est très (trop) simple, en gros on chanfreine sur la paroi, on ne touche pas à la sole ni à la fourchette et on se sert des SOCS et lacunes pour évaluer les talons à laisser. Les messages-clés seraient perdus ainsi que la dynamique de communication alors qu’aujourd’hui une des forces de ce mouvement, c’est le réseau que tu as formé qui fait exister la podologie libre, la formation des gens, les échanges.
    Pour la nutrition c’est pareil, il y a des messages, des bonnes pratiques, bien qu’évidentes pour nous, pour toi, et ceux de la PEL, qui ne sont pas acquis par beaucoup de propriétaires de chevaux, souvent par ignorance que par dogmatisme, et nécessitent d’être transmis, expliqués. Il faut aussi savoir laisser la place à d’autres…

    • Bonjour,

      Tu viens de réinventer le métier de vétérinaire ! 🤣

  6. Bonjour Guillaume, tu bottes en touche ? Intéressant… !

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