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Suite à un récent article sur les troubles métaboliques, beaucoup m’ont demandé par quoi remplacer les CMV et autres compléments alimentaires de synthèse en tout genre. Il n’est pas simple de se retrouver dans un dédale de produits à mi chemin entre santé et commerce.

Qu’il s’agisse de la PEL, de la MTC ou de la plupart des médecines alternatives, l’objectif reste le même: l’AUTONOMIE de l’organisme garanti par le respect des besoins fondamentaux d’une part et par la qualité de l’environnement d’autre part. Cela étant, plusieurs facteurs nous amènent à intervenir plus que nous ne le voudrions.

Un cheval, même au pré, même en troupeau ne dispose que très très rarement d’un espace suffisant à son bien-être et aux plantes nécessaires à ses besoins.

Les polluants (de l’air, de l’eau, du sol…) sont de plus en plus concentrés de plus en plus nocifs et de plus en plus dommageables. Les “aléas” climatiques mettent à mal les capacités adaptatives des chevaux.

Toutes ces variables perturbent de plus en plus l’état de santé des chevaux. Les carences, la déminéralisation, les troubles circulatoires métaboliques, le stress chronique… tous ces désordres sont de plus en plus présents chez tous types de chevaux. Ce qui pousse les propriétaires à répondre à ces carences en intervenant à l’aide de compléments alimentaires concentrés.

L’intention est louable et on ne peut que saluer l’effort fourni par les propriétaires pour tenter de palier aux manques. Malheureusement, le fait est que la plupart des compléments présents sur le marché sont synthétiques (CMV par exemple), et ne sont pas métabolisés par l’organisme comme le sont les composants organiques qui eux sont directement bio-disponibles.

Par ailleurs, la composition de ces produits présente souvent (pas toujours!), certaines incohérences. Il faut garder à l’esprit que la plupart des plantes sont saisonnières. Par conséquent, et pour prendre un exemple concret, donner de la fleur de pissenlit, du chardon marie en hivers en cure de soutien est un non- sens, voir une catastrophe… Sauf utilisation curative face à un état pathologique, les plantes de saison devraient sauf exceptions être ingérées au moment opportun, décidé par la nature. Je vois trop de drainages hépatiques en hivers qui ont un effet délétère et qui augurent un printemps compliqué pour ces chevaux !!

Nous l’avons brièvement abordé, l’énergie de soutien d’un organe, se constitue à la saison précédente. En l’occurrence et pour reprendre notre exemple, le foie, qui est à son maximum énergétique au printemps (ce qui explique l’explosion d’abcès, le début des dermites, la “gratte” ou inflammation généralisée, crises de fourbures…) , constitue son énergie de soutien en hivers et les plantes drainantes ne sont pas les mêmes que les plantes qui vont venir en soutenir la fonction !

Un autre point, les propriétés thérapeutiques d’une plante sont fragiles. Aussi, dès lors qu’elles sont extrudées, cuites, transformées, irradiées… elles deviennent au mieux extrêmement peu efficaces, au pire, non assimilables…

Enfin, la qualité des plantes dépend directement du sol sur lequel elles poussent ce qui est une simple question de bon sens… En allant plus loin, elles véhiculent les qualités de ce sol. Autrement dit, un produit non biologique dans sa formule, sa composition etc… est très fortement déconseillé!!!!  On peut également ajouter, que le fait de soutenir financièrement ce genre de produits incite les compagnies à poursuivre des pratiques délétères pour la santé et l’environnement en prétendant être des acteurs de la santé.

Restons honnêtes, nous cherchons nous aussi à vivre de notre travail et de nos produits. Mais nous ne faisons aucun compromis sur nos convictions et nos valeurs, à savoir, le respect et la santé, des animaux et de la planète. C’est pourquoi après des années de travaux, nous lançons notre gamme de produits “eQuisia”. Le premier de cette gamme est le eQuisia-terrain. Déjà disponible sur la boutique. Nous avons dans un premier temps voulu répondre à la problématique de base de la santé de nos équidés. L’équilibre du terrain dans sa globalité :

PH sanguin,  glucogénèse, soutien de l’appareil locomoteur, soutien du système nerveux central et soulagement du stress, soutien du système neuro-endocrinien (hormonal), et apports palliatifs aux carences environnementales. L’Equisa terrain se destine à tous les chevaux. Il est, nous l’espérons, le premier d’une gamme à venir aussi complète que possible pour répondre aux problématiques de plus en plus complexes.

Pour pré commander : LIEN

14 Comments on “EQUISIA-TERRAIN

  1. Bonne nouvelle ! Je partage totalement cette vision et c’est en ce sens que je soutiens les chevaux dans ma pratique.. Bio assimilation n’est en rien un terme à la mode. Une consommation de saison est simplement du bon sens. Réapprendre à fonctionner en Synergie avec le vivant est valable pour chaque règne du Vivant. Et qu en est il du PEL FEED ?

  2. Bonjour
    Du coup quand faut il donner le chardon Marie ?
    Je le donne suite à la maladie de lyme.
    Merci

    • Bonjour, alors, je l’ai pas suffisamment développé dans l’article mais on fait la distinction entre soutien de l’organisme, qui correspond à l’utilisation de plantes saisonnières sur un cheval parfaitement sain, et l’utilisation de principes actifs à des fins thérapeutiques. Lorsqu’on rentre dans le curatif c’est différent. Pour le chardon marie, il s’agit là d’une plante bisannuelle aux propriétés complexes. Mais retenons que sa vertu spécifique est de parvenir au renouvellement “accéléré” des cellules du foie lorsqu’il y a lésion (sur une douve du foie par exemple), en permettant une synthèse plus rapide des enzymes. Les graines de chardons marie ont également des propriétés cholagogues (elles contiennent notamment des lipides et des flavonoides). Attention à ne pas l’utiliser sur une hypersécrétion biliaire, une hyperthyroïdie ou une insuffisance rénale/surrénalienne. Personnellement je ne l’utilise que sur des cures de trois semaines une en avril (cycle de renouvellement des cellules concernées) et une sur les trois dernières semaines d’automne. L’association de l’ortie permettra d’en décupler les effets. Il faut toujours bien observer l’ensemble des indices cliniques du cheval en question pour mettre au point la bonne prise en charge. Il faut bien garder à l’esprit que le fait de métaboliser un principe actif demande de l’énergie. C’est pourquoi, par exemple, il ne faut jamais donner de cocktails hasardeux de plantes miracles qui apportent tout d’un coup comme par magie, sur un cheval qui manque d’état en pensant le retaper, or c’est un réflexe récurrent c’est pourquoi je le précise toujours… Ce témoignage ne dispense pas de l’avis éclairé d’un vétérinaire diplômé! Une dernière précision, les modifications des caractéristiques saisonnières selon les aléas climatiques décalent les périodes de floraison. Il est désormais plus sur de se fier aux marqueurs d’apparition d’une saison plutôt qu’aux dates.

    • Merci😊 Vous proposez 2 cures. Une en entretien et l’autre intensive sur 3 mois. Pour quelle raison vous préconisez en cure intensive ? Est-il possible de connaître détail des principaux ingrédients qui compose le complément ? Merci

      • Bonjour, alors la cure intensive est une cure réservée aux chevaux qui manquent d’états ou qui sont carencés, dé-minérailsés ou qui sortent d’un trauma qui épuise les ressources de l’organisme. C’est à voir au cas par cas mais si le cheval ne souffre de rien de particulier on s’oriente plutot sur une cure d’entretien.

  3. Bonjour.
    Les cures de debut de saison remplacent lanprise régulière d’un CMV classique ?
    Merci.
    CB

    • Bonjour, nous ne sommes pas favorables aux apports de synthèse,c’est justement la raison du développement de cette gamme

  4. Je ne trouve nul part le eQuisia-terrain, il est pourtant indiqué comme étant déjà disponible dans la boutique ?

    • Bonjour, il est sur la boutique PEL dans la catégorie ‘compléments alimentaires’ disponible en précommande.

    • Bonjour Corinne,

      Est-ce important de connaitre la composition “précise” ?
      La majorité des gens utilise le FAMEUX OLIGOV … et peuvent lire une belle étiquette… mais connaissent ils les process de fabrication? Savent tils que c’est un ordinateur qui produit la composition analytique ? Savent t’ils que les composés organiques artificielles ne sont pas assimilés ou utilisés de la même façon que les composés organiques naturelles?
      On connait la composition de l’effér@lgan et pourtant les gens ne savent pas que son composé principal est toxique …

      Ne serait il pas plus important de se baser sur mes 15 ans de travail de terrain, de mes résultats, de mes publications pour en arriver à la conclusion que si je proposes un produit, c’est qu’il sera utile et surtout non nocif?
      Cette histoire de composition pose un double problème:
      Une étiquette, sauf à faire des analyses toxicologique et moléculaires précises, ne reflètera JAMAIS la composition réel d’un produit.
      Publier clairement sa recette expose au plagiat, à la copie… et les gros groupes n’hésiteront pas à nous torpiller en deux temps 3 mouvements.

      Il y a donc une nécessaire étape de “confiance” réciproque basé sur le temps et la collaboration sur le long terme entre ma communauté et mes produits, les conseils et mon expérience.

      Je suis un élève du Dr Ancelet et c’était sa façon de faire, on y souscrit ou pas … pour ma part, j’y ai souscrit.

  5. Bonjour,
    ma jument ne mange pas equisia-terrain, est-ce que je dois tenter de le lui faire manger en le mélangeant à autre chose ou est-ce que je dois considérer qu’elle n’en a pas besoin puisqu’elle le refuse? Pour précisions, je ne lui donne pas de CMV ou tout autre complément, elle a accès au pré, en troupeau de mars/avril à novembre, en grand paddock autrement. Je lui donne parfois de l’eau de mer et arrête lorsqu’elle n’en veut plus. Elle a le droit de manger en balade.
    Cependant, elle est un peu en surpoids et semble sensible au niveau des pieds.
    Je vous remercie pour réponse

    • Bonjour Véronique,

      Pour ma part, ma jument ne voulait pas manger d’alghom mais ma sœur lui donnait dans des gélules… (gros travail!).

      Je tempère aujourd’hui cette idée que les chevaux savent ce dont ils ont besoin parce que cela, à mon avis, ne concerne que les produits non transformés. On nous le dit en stage de naturopathie pour l’alimentation humaine et la paroxysme de cette pratique est l’instinctothérapie… mais si on a envie d’une pizza et d’une bière? Est-ce pour autant que notre corps en a besoin?
      Si on ne veux pas manger de brocolis est-ce pour autant que nous n’en avons pas besoin?
      Non… c’est un problème de d’habitudes, de conditionnements, de dépendance aux produits stimulants, de dysbiose, d’addictions… etc …

      Un cheval pourra manger du laurier sauce ou même du sénéçon pour se soigner… mais pourra refuser une poudre de 15 plantes parce que ça ne fait parti de ses habitudes et que ça sent relativement fort.

      Je suis partisan de mélanger le produit (sain et naturel) dans des carottes râpés ou des pommes ou autres pour lui faire ingérer de manière douce.

      Le manque de biodiversité amène des carences et on doit se complémenter, c’est la vie moderne qui nous l’impose.

      Reste qu’on trouve tout et n’importe quoi sur le marché dit des “CMV” terme qui vient de l’élevage intensif et des “intrants” plébiscité par l’industrie et support d’un marché à plusieurs centaines de millions d’€… On a donc créé L’EQUISIA Terrain pour ça, essayer de trouver un produit naturel, sans produits chimiques, sans additifs, donc sans appétants… qui réponde aux besoins physiologique du cheval (et pas que…).

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