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LA FOURBURE

par Sylvie Delépine

« Mon poney est fourbu ! »  Trop tard, le mal est fait,
Douleurs aigues, déplacements difficiles voire impossibles, le pronostic vital peut vite être engagé.

Voici la définition de la clinique de Grosbois

« Quand elle ne fait pas suite à une crise aiguë la fourbure chronique est généralement consécutive à un syndrome métabolique avec surpoids, obésité et mauvaise régulation de
la glycémie ».

Elle peut aussi, être associée à un « syndrome de Cushing »

Reprenons les étapes. Comme il à été décrit dans un article précédent, il est indispensable de porter une enquête sur l’étiologie. Les terminologies scientifiques
décrivent rarement l’origine des troubles.

Mon poney est un Shetland, un fjord, un pottock, mon cheval est un pur sang Arabe, un Frison, un Portugais, il est à Marseille, Quimper ou Roubaix, etc, Chaque être vivant fait partie d’une entité naturelle, Les interactions avec le milieu sont l’essence même de toute existence, Nous sommes tous programmés par nos origines géographiques.

Les espèces se sont développées dans des biotopes différents, Le fonctionnement
organique a été initié par les gaz, l’eau, la flore ou la faune environnementales,
Par exemple, les poneys dartmoore ne consomment pas du tout le mêmes plantes que leur voisin, les Exmoore.

Un cheval du Sud se contentera de peu de plantes grasses, de feuilles étiolées, de céréales, vers l’Ouest, les Landes sont les terrains de prédilection, mousses, lichens…qui ne présentent pas tout fait les mêmes spécifités que l’herbe normande.

Il convient de mettre de côté cette idée fausse et répandue qu’un cheval est juste un cheval,
il est primordial de considérer en premier les origines génétiques des animaux,
pas que pour la lignée, mais au sens global du terme. Le cheval consomme ce qui pousse dans son environnement naturel, pas de cuisson, pas d’aliments secs (une hérésie!), pas de produits transformés qui sont des « intrus » pour un organisme.

Le souci principal réside également dans une alimentation standardisée, et cuite.
Malheureusement l’industrie agro alimentaire s’est emparée du domaine.
Suite à des « études » incomplètes, et disons le, des liens de collusion, l’offre ne correspond en aucun cas aux besoin.
Les études , thèses, sur les vitamines nécessaires et produites par l’organisme du
cheval sont inachevées,
En agro alimentaire, les trois produits « phares » sont le sel, les sucres, les
lipides et les compléments de synthèses comme les CMV par exemple.
Des produits extrudés, cuits, secs, conservateurs, antifongiques,
insecticides, OGM etc des Oligo-Elements ou minéraux isolés qui vont produire une réaction de défense de l’organisme : l’inflammation, réaction de défense de celui ci pour répondre à une agression. L’herbe artificielle que l’on appelle « herbe à vache ou ray-gras » est également un produit de la science destinée à engraisser les animaux. Par définition, un shetland, censé manger de la fibre grossière pauvre et de la matière abrasive et iodée, se retrouve avec une nourriture délétère. Pour pallier à cela, les vétérinaires conseillent très souvent le panier. Ce qui est une manière astucieuse de rajouter stress, frustration, mauvais apport en CO2 et augmentation de l’acidose.

L’organisme se débarasse des toxines par la peau qui est un organe émonctoire
Elle élimine par le biais de plusieurs mécanismes,gazeux, liquides…( notamment par les extrémités).
Parfois l’élimination est imparfaite, ralentie ou incomplète.

En effet, Un organise mammifère se compose de 70 % d’eau ,
Un adulte humain de 50 kg est constitué de 35 kg de liquides, dont les rôles sont
aussi variés qu ‘indispensables.

Comme tous liquides ceux- ci sont victimes de la
pesanteur et tendent à stagner , par manque ou absence de mouvements.

Un second critère intervient dans la circulation des fluides, : la viscosité,
sans oublier la qualité de l’adventice, du média et de de l’intima (les constituants des paroies artérielles), lesquels initient les mouvements mécaniques provoquant une circulation harmonieuse, quand ces couches sont en bon état.

Il arrive que certains éléments transportés soient « « abrasifs » » pour ces tissus
et détériorent ainsi la qualité de l’enveloppe du sang.

LA VISCOSITE DU SANG

La viscosité dépend de 2 mesures distinctes, celle du plasma seul, et celle de
l’accumulation des éléments figurés et des matières organiques transportées.

On évoque ici, l’épaisseur des liquides organiques, composés d’eau et d’éléments
transportés. Outre le sang, la lymphe, les liquides interstitiels, tous ces liquides
présentent des fonctions différentes, un milieu particulier, et les déplacements
fluctuent.
On juge une bonne circulation par une unité de mesure universelle :
1 Millipoise = 0.0001 Kilogram / meter-second.

Ce facteur détermine la faculté de déplacement d’un liquide dans son milieu.

En résumé, on fait face à un mouvement non newtonien, La circulation est
affectée par la viscosité. En clair, l’épaisseur des liquides organiques
entravent le mouvement, le ralentit, et la résistance vasculaire induite par la
souplesse des vaisseaux (veines, artères, capillaires),est un facteur
de résistance à la libre circulation.

Si l’on considère la Loi de Hagen – Poiseuille :

« Cette relation exprimant que l’accélération de toute particule de fluide est la
résultante des efforts surfaciques de pression et de viscosité. »

L’absence ou la qualité disons limitée de la glycogénèse, surcharge le sang et l’organisme entre alors en acidose sévère.

Parfois, l’organisme n’offre pas un circuit de circulation des fluides suffisant pour
être en mesure d’optimiser les échanges.

Souvent cette étape n’est que le prémice de troubles plus importants, De plus en plus lente, la circulation commence à ralentir jusqu’à la stase, notamment dans les extrémités.

En effet, les artères présentent un nombre de Reynolds adéquat, tandis que les veines présentent un taux inférieur, c a d bien moins « « circulant » , induisant une circulation laminaire, voire limitée dans les capillaires dont la taille est infime.

 

La viscosité, moyenne d’un grand nombre de mesures faites avec le sang des espèces
chevalines et bovines à 15° atteint à peu près 4.

A l’état normal (37°), est comprise entre 3,2 et 4,5

Le GLYCOGALYX, représente également un élément déterminant pour la
viscosité. Ce qui nous incite à se rapprocher de nos amis LES SUCRES
Fourbure et diabète de type 2 sont analogues :
Viscosité du sang, état des vaisseaux, tous ces paramètres entretiennent la
qualité, la régularité des mouvements circulatoires, et ainsi, la distribution des
nutriments, et de l’O2.

Le frein à une circulation fluide, une viscosité +++, liée à une rigidité des vaisseaux
induisent LA FOURBURE.

En conséquence de ce constat, il est donc important de faciliter ces transferts de
fluides par le biais d’apports adaptés.
Le sang transporte des éléments figurés endogènes, et les nutriments, exogènes.

Il convient donc d’articuler les efforts en la matière, autour des apports externes,
sans influer sur l’équilibre de l’isotonie sanguine.

Les gras, les sucres, les sels doivent répondre aux besoins essentiels des
animaux, non pour les performances requises par les humains, mais pour les
leurs nécessités physiologiques, En quantités et qualités équilibrées, pas de
souci, mais le déséquilibre s’installe rapidement.
En conséquence, nier ces réactions physiologiques spécifiques et globales,
relève d’une étude aveugle.

Quelle importance de connaître la réaction d’un enzyme , d’une hormone si ce n’est que pour apporter des solutions de force en faveur d’un confort de vie, ?

La Vie est une résultante de paramètres multiples, Du plus grand au plus petit,

C a d de l’environnement au fonctionnement des cellules. Tout est lié.
Du choix d’un environnement adapté ou de prescription de Metformine ou de
sulfamines hyppoglycémiant, , il est temps de concilier les deux :

Eriger la prévention comme la première étape essentielle de la prise en charge thérapeutique,afin d’éviter des manipulations chimiques dommageables pour l’homéostasie,(Effets secondaires !! qui ne sont pas
secondaires , mais bien indésirables) (parfois indispensables, en cas d’urgence)
mais avec leur lot de désordres physiologiques inhérents aux interactions
indésirables et non maitrisées.

Pour rappel, chaque cellule contient de l’eau, les cellules baignent dans du liquide
interstitiel (eau), le liquide lymphatique (eau), larmes, sueur, Sang (plasma)…
Ces liquides répondent à des exigences très strictes quant à leur fluidité, leur
composition.

De plus, ces liquides peuvent transporter des éléments abrasifs qui
vont abimer les tissus qui les contiennent, stade des premiers symptômes
Chaque liquide offre les particularités de sa fonction,
Il convient d’en connaître le PH avant toute dissertation sur le sujet, Le PH varie
selon les organes, Le PH de l’estomac est le plus bas, digestion oblige,
Ces taux peuvent varier, En revanche le PH sanguin ne doit jamais varier,
entre 7, 35 et 7, 45, ceci est primordial,
Pour la fluidité, on frôle là les fondements d’un fonctionnement complet de
l’orgnisme. Les liquides sont là pour circuler, ils transportent, trient,
excrètent, réchauffent, refroidissent, hydratent en changeant de place.

 

Une circulation trop intense ou déficitaire est source de troubles importants.
Tout aliment « étranger » au biotope, représente une sorte de toxine pour un
orgnisme.

Les liquides doivent les transporter jusqu’aux émonctoires, d’où une
fluidité inhérente à la fonction,
Quand la viscosité s ‘élève, ces échanges se limitent de plus en plus jusqu’à la
stase,
Au premier stade, l’inflammation s’installe avec raideurs et douleurs articulaires
Ensuite l’organisme commence à stoker le surplus = l’embonpolnt ou
l’amaigrissement commencent
Tros gros, et ou fatigué, douloureux, il se déplace moins , et commence à
s’immobiliser : c’est la crise de fourbure, les liquides surchargés ne circulent plus
assez

De nombreuses causes sont à l’origine de ces stases des liquides,
outre la circulation, par surcharge d’éléments indésirables, les fers freinent cette
circulation pourtant nécessaire, les poids portés, un manque d »énergie, une
déficience de la Rate, (MTC)

 

 

 

Quelle attitude adopter en prévention, ou en soins
d’urgence ?
LE PANIER EST UNE TORURE MORALE ET PHYSIOLOGIQUE A BANNIR
D’URGENCE
(excepté en post opératoire ou problèmes médicaux aigus et urgents ) Avant la crise,
AU PRE
Déterminer l’origine géographique du cheval, tenter d’approcher ses besoins ,
Il doit pouvoir disposer de plantes variées, de branches d’arbres, de « mauvaises herbes » à profusion Elles sont parfois utiles pour contrer la fourbure,(Plantain, Persil, Pissenlit, Menthe, etc, Plantez les , ils se serviront,

EXEMPLE
”menu de Galand des chênes » »SF de 29 ans : Herbe pauvre, fleurs de genêt, feuilles
d’Eucalyptus, chataignes, un peu de glands, feulles de citronnier, feuilles de menthe verte, foins divers) Cheval à tendance emphysémateuse
Gibus de Commoullec, Newforest même âge, même endroit ( herbes pauvres, fougères, soucis, Armoise, plantain, Pissenlit, Chardon béni, Persil, foin) Cheval présentant une faiblesse hépatique grave.

Les animaux savent se soigner seuls quand on leur en donne les possibilité,
Si l’on choisit de mettre des chevaux au pré, ils doivent être prioritaires sur le foin,
1 Hectare par cheval c’est comme le « « double poney’ « cela n’est que pure fiction.

Priver un cheval d’herbe pour lui donner sèche l’hiver n’est qu’une solution financière
Un cheval doit parcourir environ 10 km / jour ce qui n’est pas énorme, 5 Hectares me
paraissent un minimum, que ce soit pour un ou deux, ou plus,
mais une parcelle inférieure à 5 Ha ne propose pas lune surface suffisante, dans ce cas il faut l’emmener en extérieur (on ne parle pas ici de travail en manège ou en carrière mais bien d’extérieur).
Cet exercice est indispensable pour la circulation des liquides, et le fonctionnement
organique, les chevaux disposant d’espace sont beaucoup moins touchés,
Si le cheval n’a accès qu’à de l’eau de la ville, la nettoyer avec un peu d’argile ou de
charbon actif, Jeter les résidus de boues,
( Un article sur l’eau est en préparation,)
Ne pas semer, laisser toutes les « mauvaises herbes » qui sont d’un grand secours pour ce genre de soins.
Contingenter les poneys sous les arbres, sur des sols pauvres, ne pas placer les clôtures afin de délimiter des parcelles sans arbres, comme on le voit souvent.

Des abris disponibles, à leur convenance, pour éviter tout stress physiologiques. Le froid, provoque une contriction des tissus et donc on observe le développement d’une chaleur interne, la sécheresse épuise les liquides organiques, l’humidité lèse la rate… Bref il est vital pour un animal de pouvoir se prémunir de l’aspect pathogène d’un climat trop rude ou trop long.

Nous avons travaillé chez Equisia, à l’élaboration d’une formule à destination des chevaux/poneys atteints de fourbure. L’Equisa-fourbure, disponible en pré-commande à partir du 15 MARS (en même temps que l’équisa Ulcère).

Ces conseils ne sauraient se substituer à l’avis éclairé et compétent d’un vétérinaire diplômé seul habilité à pouvoir établir un diagnostic.

16 Comments on “LA FOURBURE

  1. Bonjour Guillaume,
    Les articles signés mylliepoppins7725 sont du plus grand intérêt et éveillent à chaque fois ma curiosité…
    Alors,Guillaume, dites nous tout; qui est mylliepoppins7725, quel est son cursus pour tant approfondir les sujets développés.
    A vous lire,
    Cordialement.

    • Bonjour, Merci de votre attention pour nos articles, je m’appelle Myllie je suis la soeur de Guillaume. J’enseigne la médecine chinoise equine et d’ostéopathie japonaise. Je partage mon parcours avec mes stagiaires mais c’est compliqué de partager ces infos sur le blog.

      • Bonjour, merci pour ce riche écrit.
        Je découvre vos articles avec joie.
        Proposez-vous des rencontres entre praticiens ou bien des stages MTC avancés ?
        Je suis praticienne Shiatsu et éprouve un besoin de croiser les regards, les expériences, de compléter ma compréhension et connaissance sous le prisme holistique de la médecine orientale. Merci d avance de votre retour.
        Chris

      • Bonsoir, Oui nous proposons des stages, niveaux 1 et niveau 2. Le calendrier sera bientôt disponible

  2. Peut on également faire appel à un nutritionniste équin indépendant des marques ?

    Ex : Anne Catherine Kaeffer de Techniques D’Elevage, Angélique Descarpentry Equitransmetre ou Sabrina Peyrille ?

    • Bonjour, malheureusement,je ne peux pas vous encourager dans cette voie d’un point de vue personnel. Les “nutritionnistes” dans leur formations même, n’intègrent pas certains paramètres pourtant essentiels à l’état de santé. Beaucoup de disciplines voient le jour ici et là, se concentrant sur certaines spécificités. Je pense qu’il ne faut pas se fier à la discipline exercée mais à la personne, à sa vision, ses connaissances, son expérience et à sa formation pour prendre conseil à propos de la santé de vos chevaux. Mais clairement, l’étiquette d’un praticien ne doit pas invitée seule, à la confiance. Mais n’hésitez pas à nous poser des questions si besoin: medecinechinoiseequine@protonmail.com

  3. En mars 2022 mon cheval ( RMH) a fait une fourbure ( -10 pied droit et – 15 pied gauche ) et apres prise de sang avait le sydrome methabolique equin, catastrophe !!! Suite a plusieurs consultation ( mad barn ) …foin mouille 5 lbs 2 fois par jour, pour maigrir rapidement, spiruline, W-3 oil, jiaogulan durand 6 mois ! Botte easy boot cloud 3 mois.. apres nu pied . Encore une fois prise de sang, surprise !! Mon cheval n a plus le syndrome methabolique equin, ne boite plus …jai recommencer l entrainement doucement en janvier 2023 …maintenant il va tres bien !!! Foin de mil et brome, avec 7% de sucre …plus besoin de mouiller !!!!
    UN MIRACLE ?!?

  4. merci pour votre article très intéressant. Ma question est la suivante : commet s’organiser quand le cheval est dans un club ne disposant pas de 5hectares par cheval et que l’hiver chaque cheval va au paddock et non pas au pré ? merci 🙂

    • Bonsoir Lydie. C’est assez complexe de répondre à cette question… c’est un peu comme de dire “je voudrais que mon cheval soit bien dans ses pieds mais il est ferré comment faire”. Je sais très bien que c’est compliqué de trouver des structures adaptées et je comprends. Serait-il envisageable de changer votre cheval de lieu de vie? Il y a de plus en plus d’annonces, sur le bon coin par exemple ou des pensions sont proposées avec de l’espace, en troupeau, pieds nus… Tout n’est pas bon à prendre évidemment mais ce conseil a marché pour trois personnes qui m’ont posé cette question. Sinon, il faut faire un maximum d’extérieur avec votre cheval. Il doit marcher avant tout, bouger, être stimulé physiquement ET psychologiquement, voir du pays. Mettez le sous equisia-terrain dans un premier temps, ca aidera et son organisme et son moral

  5. A préciser que pour les chevaux d’écuries, chaque cas est à envisager de manière adaptée.
    C’est pour cette raison que je n’ai pas abordé le sujet.

    Un cheval immobilisé va présenter des troubles du comportement, ainsi que des dysfonctionnements organiques plus ou moins importants selon les caractéristiques des écuries, et surtout du personnel soigneur. Selon le lieu, l’ambiance, l’âge, le passé du cheval…
    1) Troubles du comportement :
    votre cheval s’est il attaché un un, ou plusieurs autres congénères ? Dans ce cas, si c’est possible, rapprochez les. Box proches, et paddock ensemble.
    Des “”jouets”” , c a d une activité dans la contention. Des objets à mordiller, a attraper etc. Du bois à ronger (non toxique, non traité, comme 1 branche d’arbre par ex) Changer les gouts. Éviter les arbres toxiques

    Des sorties le plus possible. Promenades en main, brouter autour des écuries, paddock le plus possible, excepté les séjours en plein soleil par plus de 35 °. Le sortir le matin ou le soir. Si le paddock est petit et dépourvu de plantes, lui mettre des branches de toutes sortes. Pommiers, hêtres, Frênes, Erables, Cerisiers….
    Les pansages doivent être source d’échanges, et non de discipline.

    2° Troubles organiques
    Les granulés devraient être bannis, mais il est compliqué de s’opposer au fonctionnement économique d’un centre.
    Un arrangement est il possible pour apporter aux chevaux présents des recettes adaptées à leurs besoins ? chaque animal devrait disposer de sa recette.
    Jamais de granulés secs, ni de produits “”bas de gamme”” pas cher. Tremper les granulés dans un seau d’eau ou de tisane 2 h avant pas plus pour éviter les fermentations.. Proposer des seaux de déchets de fruits et légumes CRUS chaque jour si possible.. Il fera le tri.
    Faire germer de l’orge bio à la maison, lui proposer environ un bol ./ jour.
    Mettre de l’argile ou du charbon actif dans l’eau de consommation, la changer tous les 3 jours. Faire des pauses. de temps en temps pour ne pas surcharger les reins. Si c’est un abreuvoir dont il dispose, lui laisser un seau d’eau argileuse ou avec charbon.
    Du foin à volonté. Pour d’autres questions: delepine.naturopathe@gmail.com

  6. Bonjour,
    Vous êtes contre le panier, vous dites que c’est une torture, mais voilà ma jument de 16 ans a eu sa première fourbure, elle vit en troupeau, 13 chevaux, dans une écurie libre avec accès au pré en journée pour l’instant. L’hiver de décembre à mars ils sont sur un grand paddock avec un grand abri, un accès au foin à volonté avec un filet à foin, CMV graines de lin. Les chevaux sont tous pieds nus. Ma jument a toujours été pieds nus, parage fait par un podologue équin. La mise au pré a été progressive, pas de cushing, SME je sais pas le véto n’a pas jugé nécessaire de la faire, alors que je l’avais demandé, bref sans commentaire. Pas de bascule de phalange, elle se remet bien et marche mieux de jours en jours, elle est au filet à foin dans un grand paddock alors que ces potes sont au pré en journée, mais pas elle, mais là il est grand temps qu’elle y retourne, elle a toujours vécu en troupeau et dehors!! Elle est à nouveau avec eux sur la partie stabilisée, en fin de journée jusqu’au lendemain matin. Elle était pendant plusieurs jours dans un paddock vu qu’elle restait au foin et n’allait plus boire car il y a une grande pente pour aller du foin à la stabulation ou se trouve les abreuvoirs.
    Donc ma question est comment réintégrer ma jument dans son troupeau avec de l’herbe de printemps, sans panier et éviter qu’elle ne rechute.
    Désolé d’être un peu long

    • Bonjour, je comprend votre agacement… C’est compliqué quand on fait au mieux et que les problème persiste avec chacun qui y va de sa solution miracle en vous pointant du doigt… Il y a plusieurs choses. D’abord, on s’acharne à vouloir maitriser l’environnement pour éviter les crises de symptôme. Ayant déjà vu un cheval allergique à l’herbe, on s’enfonce de plus en plus dans des voies sans issues. Donc plutot que d’essayer de gérer l’environnement, il faut gérer le métabolisme. Comme expliqué dans l’article sur les troubles métaboliques, les intrants de synthèse n’aident pas forcément. Ce qui est à l’oeuvre dans la fourbure, c’est le problème de glycogénèse. Il existe des plantes, comme l’olivier par exemple, qui gèrent ce processus à la place de l’organisme pour éviter justement une surcharge de toxine dans le sang, l’acidose et donc la fourbure. Mais pas que, il y a aussi beaucoup d’autre paramètres métaboliques qui rentrent en jeu. C’est pour cette raison que nous avons créer l’équisia vital repair (anciennement équisia terrain). Il faut préparer le métabolisme pendant la saison d’hivers pour pouvoir réduire considérablement les risques au printemps. L’équisia-Fourbure, aide à gérer les crises à l’instant T. Il n’y a pas vraiment de solution miracle dans le sens ou la remise à l’herbe se prépare 6 mois à l’avance, et ou il faut entre 2 et 3 ans en faisant ce qu’il faut pour retrouver un équilibre métabolique. Je répète sans cesse ce proverbe chinois: “il est trop tard de forger les armes quand la guerre est déclarée”. En gros ce n’est pas aujourd’hui que vous pourrez conditionner le métabolisme pour la remise à l’herbe demain. Il faudra le préparer pour l’année prochaine. En fait, d’un point de vue de la médecine chinoise, on travaille pour que ces problèmes justement ne se déclarent pas. En relevant les moindre petits indices physiologiques dès qu’ils se présentent et éviter d’en arriver au trouble métabolique sévère quel qu’il soit (sme cushing, fourbure…)

      Le panier est un outil qui occasionne un certain stress physiologique et psychologique donc, oui, je suis contre. Il doit rester une solution d’urgence uniquement, et pas sur plus de quelques jours. Après, les descriptions des conditions de vie de vos chevaux me semblent tout à fait favorable à l’équilibre. Y a t-il des sources de pollution à proximité? (antennes relais, routes, cultures conventionnelles…) Quelle nature de l’eau de boisson? Eau de ville eau de puit? Quel PH, quelle quantité et quelle nature des polluants? Depuis quand avez vous votre cheval bénéficie t-il (ou elle c’est une jument je crois?), de ces conditions de vie? Jamais ferré? jamais de box? Jamais de changement de propriétaire? Quelles sont ses origines géographique? Est-il plutôt originaire du nord ou du sud? (pas la même alimentation) etc etc… Je vous conseil également un suivi shiatsu régulier (avec un bon praticien par contre)

      • Bonjour,
        merci pour votre réponse. Ma jument est une jument haflinger de 16 ans, jamais de box, elle a toujours vécu au pré avec d’autres congénères, sont élevage se trouve dans le nord à une centaine de km de là ou elle se trouve. C’est un élevage en biodynamie, je l’ai depuis l’âge de 3ans et elle a toujours été pieds nus et paré par un podologue que Guillaume connaît, c’est Denis Munsch. Pas de vaxxin, pas de vermifuges chimiques, que du naturel. Les chevaux ont des abreuvoirs automatiques chauffés l’hiver, il me semble que l’eau vient d’une source car c’est un endroit ou il y a beaucoup de sources. Il y a de la culture conventionnelle pas loin, mais cela à toujours été le cas, même à l’ancienne pension. Cela fait 3 ans qu’elle se trouve dans cette écurie. C’est une jument ovarienne, suivi régulièrement par un ostéo qui pratique pleins de techniques et pas toujours conventionnelles… Il l’a connaît depuis 10 ans. Récemment elle a eu droit à une séance de kinésio, elle a du shiatsu, FTM. Dans un premier temps l’estomac et la rate étaient chargés, avec blocage des lombaires, la classique au printemps avec ma jument, un mois après lors de sa crise de fourbure, la première, c’était le foie et les reins en surcharge. Lors de la kinésio un travail a été fait sur une entité. Après ça elle était déjà mieux. Voilà l’histoire de ma jument

      • Bonsoir.. Alors.. C’est un peu compliqué à distance quand même mais! Déjà, comment est sa fréquence cardiaque? est ce qu’il y a une arythmie ou un signe de souffle systolique ou diastolique? Comment est l’enduit lingual, sec? epais et jaune? (quand vous passez votre doigt) Si la jument cumule les problèmes ovariens et troubles métaboliques sévères, c’est que définitivement, il y a un gros soucis au niveau de la rate en premier lieu. La rate est responsable des gonades et du système neuroendocrinologique globalement. Sachant qu’en embryologie, on sait désormais que le système neuro endocrino est antérieur à la formation du SNC (système nerveux central). Donc, il y a un problème hormonal sous jacent et il doit y avoir une hypothyroidie sous jacente même sans marqueur T3/T4 à la sérologie (j’imagine qu’il y a eu prise de sang). Le fait de constamment intervenir en symptomatique pour soulager c’est bien d’un coté, mais ca ne règle pas le soucis et ca doit être très couteux pour vous. On se fout de connaitre les conséquences du problème à savoir que le méridien vessie est bouché ou je sais pas trop quoi… Dans un premier temps, il faut soulager le grêle qui visiblement n’arrive pas à gérer le processus de glycogénèse. Ensuite, il faut casser la boucle: Vide energétique= Dysfonction organique= difficultés métaboliques= acidose= chaleur toxique du sang= vide de yin/vide énergétique. Donc des plantes et des champignons chinois dit adaptogènes qui vont strictement limité la charge toxique, rafraichir le sang, fluidifier les liquides organique, stopper la douleur (qui doit commencer à sérieusement la fatiguer) bref… Après ce traitement et seulement après, concomitamment éventuellement à quelques points de saignées pour dissiper la pression de la fourbure, on commence à travailler en ostéo en shiatsu etc… En gros, il faut remettre de l’énergie pure d’abord, avant de demander au corps d’en stimuler sa propre production. Vous voyez ce que je veux dire? C’est comme de faire du shiatsu sur un cheval déshydraté qui pèserait 80 kg. Le principe des thérapies manuelles, c’est de demander des choses au corps. Mais si le corps n’est pas en mesure de le faire, c’est pas la peine, il faut d’abord apporter de la matière.
        Personnellement, si c’etait mon cheval, je ferais 15 séances d’équilios (qui est un appareil qui permet le rééquilibrage du système neuroendocrinien). Je peux vous donner les coordonnées d’une propriétaire d’un cheval qui ne mettait plus un pied devant l’autre à cause d’une hypothyroidie sévère et qui désormais se porte comme un charme grâce à ces séances. En même temps qu’un traitement qui apporte de l’énergie et des ressources (cure d’eau de mer, équisia terrain et equisia fourbure). Et ensuite, envisager effectivement un travail ostéo pour éliminer les compensations musculaire de malade qu’elle doit avoir.
        ATTENTION!!!!! CES CONSEILS NE SONT PAS LES CONSEILS D’UN PROFESSIONNEL DE SANTE ECLAIRE IL EST NECESSAIRE DE SE REFFERER A UN VETERINAIRE COMPETANT APTE A PRESCRIRE UN TRAITEMENT.

  7. Bonjour,
    Merci d’avoir pris le temps de répondre à mes questions. Le vétérinaire est passé et à bien fait une prise de sang, pas de Cushing et il m’a dit pour le reste prise de sang correcte, taux créatinine un peu élevé mais rien de particulier pour lui. Par contre j’avais demandé SME, il a pas jugé utile de le faire. Monsieur était sur de son coup qu’elle est Cushing!! Bref sans commentaire. Pour la fréquence cardiaque, je ne peux pas vous répondre, pareil le véto n’a pas testé, il est juste venu, a fait la prise de sang et m’a juste fait flipper en disant bascule de la phalange, comme ça à l’oeil nu et au-revoir démerde toi. Du coup un autre véto est venu faire une radio et pas de bascule de la phalange. Actuellement elle est sous traitement pour 3 voir 4 mois en médecine chinoise et elle va vraiment beaucoup mieux, pour preuve la miss marche relativement vite et à même voulu trotter, elle ne porte plus de protections aux sabots.
    Par contre je suis bien intéressée dans savoir un peu plus sur l’équilios
    Cdlt.

  8. Bonjour,
    Je découvre avec attention pleins de choses.
    Ma jument a fait une fourbure début mai, a perdu environ 70kg en 3 mois (avec un panier) et a refait une fourbure début août. La prise de sang révèle le SME. Elle est suivie très régulièrement par une podologue et je vais moi-même me former.
    Avec tout ce que vous apportez, serait-il possible de m’aider sur quoi faire concrètement ? Que faut-il faire pour le SME ? Quels traitements ? Je veux éviter les anti-inflammatoires mais je n’ai pas à ce jour assez de connaissances pour savoir quoi faire avant une crise, pendant, et après, ainsi que comment gérer ce SME.
    Merci de votre aide

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