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Les laboratoires Equisia, en partenariat avec  l’institut PEL ont mis au point l’Equisia DIGEST. Ce produit est le fruit d’une réflexion autour de deux axes. Les chevaux atteints d’ulcères et le soutien aux transitions saisonnières ou alimentaires.

Les chevaux de réforme ou de sport, souvent « recyclés » dans les clubs ou auprès des propriétaires, souffrent dans une très grande majorité, d’ulcérations de la sphère abdominale haute notamment de l’estomac. C’est pourquoi nous avons choisis le meilleur de la pharmacopée chinoise pour apporter un soutien sur le long terme des chevaux souffrant d’ulcères.

Qu’est ce qu’un ulcère ?

Un ulcère est une dégradation de l’épithélium, c’est-à-dire de la muqueuse de l’estomac. Il faut savoir en premier lieu que l’ulcération gastrique est extrêmement fréquente chez les chevaux. On parle souvent des chevaux de course ou de sport mais les chevaux de clubs ne sont pas épargnés non plus.

Beaucoup de propriétaires qui récupèrent ces chevaux en fin de carrière (ou lors de réforme), se retrouvent avec des chevaux souffrant d’une affection pour laquelle très peu de solutions sont offertes.

La molécule la plus utilisée en médecine classique est un inhibiteur de pompe à proton. En clair, il s’agit de stopper une sécrétion biochimique qui conditionne la production d’acidité dans le milieu gastrique.

Ils bloquent plus précisément la H+/K+-ATPase. Il s’agit d’une enzyme qui assure l’echange d’un proton, contre un ion potassium. Elle est présente dans la sphère renale, dans le colon mais son activité se concentre principalement sur l’estomac ou elle permet de générer un gradient de PH d’environ 6 unités. Le PH sanguin gravite autour de 7. Cependant il est de 1 dans le milieu gastrique (très très acide !!). Donc, en stoppant ces échanges, cette « pompe » on conserve un apport massif de protons qui vont artificiellement maintenir un ph proche du milieu sanguin.

Lorsque le PH baisse et atteint le seuil acide de 2,  les inhibiteurs en question se transforment chimiquement en « sulfénamides » (il s’agit d’une substance chimique composée de soufre, d’oxygène et de d’azote).

Une fois transformés par une réaction chimique, ils se fixent sur une « sous unité » de l’enzyme H+/K+-ATPase. C’est par ce biais que cette action enzymatique est stoppée jusqu’au renouvellement de ces sous-unité (environ 18h), ce qui explique que la prise est quotidienne. Enfin, l’inhibition est proportionnelle à la dose, c’est pourquoi la posologie doit être minutieusement calculée par votre vétérinaire.

L’apport d’IPP sur un ulcère avéré douloureux, est très utile pour gérer la douleur immédiate avec une moindre incidence en termes d’effets secondaires immédiats.

Malheureusement, plusieurs problèmes se posent.

Le premier : En réduisant l’acidité gastrique, l’on augmente la probabilité d’une infection digestive d’origine bactérienne dont la fameuse colite pseudo membraneuse en raison du clostridium difficile (jusqu’ici assez logique puisqu’on supprime l’acidité qui garantit l’absence de prolifération bactérienne).

Le deuxième : il faut savoir que l’enzyme en question est dite « magnésium dépendante » ce qui signifie que les réserves de magnésium sont directement corrélées à l’apport enzymatique. Donc, en entravant le processus biochimique des echanges proton/ions potassium, on puise démesurément dans les réserves de magnésium.

Hors, le magnésium est un minéral qui fait partie d’une synergie complexe qui alimente et maintien la bonne santé de la structure osseuse. C’est pourquoi une fragilité osseuse particulière est observée sur des traitements longues durées à base d’IPP (inhibiteur de la pompe à proton).

Les effets secondaires immédiats sont les céphalées, les désordres gastriques (diarrhée ou constipation, allergie…)

Et pour la médecine chinoise alors ??

Comme à notre habitude, en médecine chinoise, nous nous éloignons de la chimie pure et des symptômes pour comprendre le pourquoi du comment.

Le stress est l’étiologie privilégiée de l’ulcère. Qu’il soit physiologique (alimentation acidifiante : industrielle, granulés concentrés avec sucres ; mélasses, éléments transformés cuits extrudés…), l’absence de mouvement…

Ou émotionnel, maltraitance, cadence et effort physique exagéré, cheval qui est contraint au-delà de ses possibilités (absence de respect de ses besoins fondamentaux), conflit avec le cavalier, restriction du mouvement…

On sait que le foie est l’organe majeur de la « digestion émotionnelle » chez le cheval. La raison en est simple. La sur-contrainte chez le cheval occasionne une chaleur interne du a un blocage du foie qui entrave la circulation notamment du sang, qu’il stocke et aide à produire.

Cette chaleur épuise les liquides organiques lorsqu’elle est trop violente ou trop durable. En conséquence de quoi, une acidose (souvent déjà présente) s’aggrave. Combinée au processus inflammatoire du à ce « vide yin » (épuisement des liquides), le terrain devient plus que favorable à l’ulcération. En médecine chinoise on dit que le foie opprime le couple rate-estomac. Ce qui se traduit par un tableau clinique qui induit, une sècheresse, une irritabilité avec accès de colère chez le cheval, crottins secs, ulcération, tension et douleur des hypocondres, enduit lingual sec, muqueuses sèches qui tendent vers le rouge, écoulement avec augmentation de la température occulaire, corne cassante et sèche, raréfaction des urines…

Dans le milieu des courses, ou dans le cas ou les chevaux passent la majeure partie de la journée en boxe, l’apport energétique est trop important, le mouvement est absent, et lorsque le cheval travail, l’effort est court et violent. Dans ce cas, les réserves énergétiques sont inutilisées et deviennent pathogènes produisant à son tour une chaleur pathogène. C’est pour cette raison que l’on observe autant d’ulcères chez les chevaux.

Nous n’entrerons pas dans les détails des différents ulcères des différentes parties de l’estomac ou de l’œsophage. Mais nous connaissons désormais les causes du terrain ulcéreux, ainsi que la nature du seul traitement que nous connaissions en cas d’ulcère.

L’important ici, (encore et toujours), est d’apporter un soutien à long terme et des méthodes de prévention (pour empêcher une aggravation si l’ulcère est déjà en place) .

C’est pour cette raison que nous avons mis au point l’équisia Digest. Son but étant de :

  • Rafraichir le sang
  • Calmer l’état anxieux
  • Aider à la dégradation du bol alimentaire
  • Favoriser le renouvellement cellulaire pour une cicatrisation plus rapide de l’épithélium (le soucis étant que le passage des aliments complique la cicatrisation (mais surtout pas de mise à jeun en cas d’ulcère !)
  • Réguler l’activité du foie
  • Soutenir la production des liquides organiques.

Par ailleurs, pour gérer un cheval en voie de guérison d’un ulcère :

-Pas de sangle droite afin de repartir la pression et ne pas entraver la circulation.

– Pas d’incurvation, pas de mors, des marches paisibles avec le moins de contrainte possible, en ligne droite

– foin à volonté, si possible mouillé.

Enfin, l’équisia digest permet, par ses propriétés digestive et rafraichissantes, de réduire les complications digestives notamment lors des transitions saisonnières, alimentaires (reprise alimentaire post-colique, herbe de printemps ou d’automne…)

N’hésitez pas à poser des questions sur les produits Equisia par mail : medecinechinoiseequine@protonmail.com

Attention aucun conseil médical ni aucune prescription ne saura dispensé.

 

1 Comments on “ULCERES GASTRIQUES

  1. Merci infiniment pour les informations précieuses et compréhensibles sur ce sujet.
    Je viens de le diffuser à l ensemble de mes élèves.
    J étais informée sur l ulcère gastrique mais pas aussi bien détaillé.

    Que dire … Merci et merci pour votre dévouement, vos recherches vos intentions de nous éveiller à nos erreurs.

    MERCI

    Nathalie Classen

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