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L’élévation de la température des tendons fait mourir les cellules.

J’en ai déjà parlé par ci par là… Je me suis fais longuement insulté sur la page PEL pour avoir dit que les guêtres et autres protèges tendons était pour moi la source des tendinites et autres claquages dont souffrait une énorme quantité de chevaux de sport.

J’avais lu des trucs là dessus y a des années… et j’en avais parlé lors de mon 1er vrai stage organisé au domaine des sapins dans le massif centrale en 2013 ou un truc du style.

La tendinopathie correspond à une réelle lésion traumatique de la structure tendineuse qui met de longues semaines à se rétablir, en laissant subsister parfois des séquelles cicatricielles. (lien)

POURQUOI TROUVE T’ON LE TERME « TENDINOPATHIE » EN LIEN ET PLACE DU MOT « TENDINITE »
Tout d’abord car les études histologiques (analyse des tissus) ne retrouvent pas des cellules et de marqueurs de l’inflammation dans ces pathologies. Le suffixe « -ite » n est donc pas adapté. (lien)

Ensuite ne pouvant décrire exactement la lésion tendineuse cliniquement ou en imagerie, le suffixe « -pathie » semble plus adapté (même si générique) afin d’étiqueter la pathologie tendineuse.

L’inflammation des fibres tendineuses ou tendinite représente environ 50% des lésions musculosquelettiques affectant le cheval: (lien)

Le tendon est un tissu capable de renvoyer plus d’énergie qu’il n’en reçoit. A chaque foulée du cheval, le système locomoteur amortit la force de contraction des muscles, le poids et la vitesse du cheval. Cette énergie est emmagasinée et aussitôt renvoyée pour permettre la propulsion. Les tendons sont comme de puissants ressorts pressés au maximum, puis relâchés. Une tendinite est une inflammation du tendon, et se reconnait selon plusieurs signes : chaleur, douleur et tuméfaction (gonflement ou œdème).

Lorsqu’elle démarre, la tendinite est un phénomène auto-aggravant si l’exercice ou les sollicitations persistent. Il convient donc d’arrêter l’inflammation au plus tôt. La tendinite du cheval correspond à une rupture partielle ou totale des fibres de collagène du tendon affecté. En fonction du degré de rupture, il existe 4 types de tendinites :

La tendinite de type I : rupture partielle avec possible douleur en début de travail du cheval, disparaissant au cours de l’échauffement.
La tendinite de type II : rupture partielle avec douleur persistant durant le travail du cheval et pouvant augmenter avec l’intensité de l’effort.
La tendinite de type III : rupture partielle avec douleur permanente et intense, empêchant l’entraînement du cheval.
La tendinite de type IV : rupture totale des fibres, rendant tout mouvement impossible et pouvant nécessiter une intervention chirurgicale. (lien)

COMMENT SURVIENT UNE TENDINITE ?

Toute activité avec répétition d’un même geste ou entraînant des micro-traumatismes peut provoquer une tendinite.

Le sport de loisir ou intensif ou bien certaines activités professionnelles sont les causes les plus fréquentes. Parfois un choc sur un tendon (ou sa bourse) peut en être responsable. Le plus souvent c’est une cause mécanique :

  • Un geste sportif non maîtrisé ou un matériel défectueux ou non adapté sont régulièrement incriminés=technopathie.

Attention au manque d’hydratation, à l’absence d’étirements et/ou d’échauffement et aux conditions climatiques (chaud, froid, humidité).

  • Parfois c’est une anomalie anatomique du patient qui est la cause retrouvée (anomalie d’insertion du tendon ou inégalité de longueur des membres…).
  • On met en cause actuellement certaines atteintes dentaires, qui non ou mal soignées,  seraient responsables de la dissémination des germes bactériens ou de foyers inflammatoires responsables de tendinopathies. Ceci est valable pour l’humain mais pourquoi pas chez le cheval puisque à de rares exceptions, les pathologies de la bouche des chevaux sont les mêmes que celles des humains.

Bon, on a fait un peu le tour de qu’est-ce qu’un tendon… et qu’est-ce qu’une “tendinite” (inflammation) et une “tendinopathie” (pas d’inflammation… ? lol). Bon, comme d’hab les vétos parle de “chronique” et de “aiguë” comme pour la fourbure, ce qui est débile… La fourbure chronique n’étant qu’une fourbure non ou mal soignée… C’est pareil pour la tendinopathie (par exemple un choc) qui devient une tendinite… ou l’inverse… une inflammation qui devient une rupture…

Tous les articles que vous trouverez en tête de liste sur google sont des articles commerciaux… C’est aujourd’hui le métier de google, est de vendre du référencement… pas de trouver des trucs intéressants. Le 1er article pourra donc vous raconter que de la merde du moment qu’ils ont payés google et/ou que leurs site est rédigé selon les règles de l’algorithme alors il sera présenté en 1er.

La plupart des articles si vous chercher “tendinite cheval” vous parleront des traitements… hypothétiques. Ce sont donc des “pubs”. Faudra chercher plus loin, plus bas… trier… Cela devrait être enseigné à l’école… bref.

On vous ne parlera pas vraiment des CAUSES de la tendinite.

Manque d’échauffement (effort important à froid), particularités anatomiques (chips osseux, suros, déséquilibre du bassin), déshydratation (donc acidose), efforts importants répétés trop souvent (fatigue cellulaire, vieillissement prématuré, càd que le nombre de cellules qui meurent est supérieur à celles qui sont produites),

Sur un site (lien) ils parlent de:

  1. Une mauvaise position à l’effort
  2. Un matériel défectueux (chaussures)
  3. L’entraînement sous la pluie, dans le froid. Les conditions de travail (température) du tendon se trouvent fortement modifiées.
  4. Le travail prolongé à plus de 80 % de la puissance maximale (un effort trop intense et trop long)
  5. Des efforts physiques violents à froid.
  6. Les impacts: Les chocs reçus par les tendons de façon accidentelle (lorsque l’on se heurte à un objet) ou ceux provoqués par des activités physiques.
  7. Une malformation légère: Congénital ou acquis ce petit défaut peut devenir un problème lors de la pratique sportive et des contraintes occasionnées par la grande répétition des gestes et l’intensité de l’effort.

A noter que ce site parle encore des bactéries dentaires…

Au final on comprend que c’est la gestion de l’énergie qui vient abîmer le tendon… puisque dans quasiment tous les cas de figure c’est en fait la cause primaire. Trop d’énergie à cause d’une intensité importante, trop d’énergie à cause d’une mauvaise gestion de l’effort, du matériel, de l’équilibre global, des répétition, ou de l’état des tissus à cause de facteurs extérieurs (vieillesse, acidose, AINS)

L’énergie cinétique engendre de la chaleur. Une étude à mesuré plus de 40°C dans les tendons sur des chevaux de courses. (lien) Cette équipe à mesuré 48°C (lien) !

Des chercheurs ont comparé la durée de vie de cellules tendineuses de cheval avec celles de fibroblast de rein de rats… (quelle idée… ) et ont découvert que (heureusement) les fibroblasts équins étaient plus résistantes à la température sur des durée inférieures à 60min mais que l’élévation de la température suffisait à compromettre le fonctionnement interne des cellules ce qui provoque quand même une sorte de réaction enchaîne néfaste. (lien) Les cellules arrivent à survivre à 45° mais plus à 48°… or c’est précisément la température à laquelle monte les tendons lors de gros efforts…

La conclusion de cette étude (lien) parle aussi de “Other factors, such as hyperthermia and low oxygen
tension”… car le manque d’oxygène amène une dégénérescence plus importante mais on parle évidemment de la vascularisation… et la vascu est bien meilleure pieds nus…

Cette étude montre la même chose sur des chevaux de courses. (lien) Les températures constatés sont les mêmes et la mort des cellules est la même… Ils proposent des solutions de refroidissement des pattes après efforts. La conclusion est mitigé:

“A significant improvement in riding grounds would be most effective in the prévention of flexor tendonitis, but for the time being it seems worthwhile to cool legs as a relatively easy means to prevent the development of
flexor tendonitis.”

donc” Une amélioration significative des terrains serait la plus efficace dans la prévention de la tendinite des fléchisseurs, mais pour il semble intéressant de refroidir les jambes comme moyen relativement facile d’empêcher le développement tendinite des fléchisseurs.”

Ils notent que refroidir la peau n’est pas vraiment d’une grande efficacité mais que la vascularisation localisé du sang refroidis sous la peau permet de faire baisser la température des tendons… (j’ai de gros doutes là dessus) aprés, on est aussi dans le cadre de la conductivité thermique donc la patte du cheval en temps que “masse” permet les échanges thermiques dans un sens ou dans l’autre… Disons que c’est mieux que rien.

Ils parlent des “terrains” comme 1ere piste de réflexions… puisque c’est là que ce génère l’énergie cinétique!

Ground réaction force! = Force de réaction du sol !

Les tendons de l’appareil locomoteur servant à “amplifier” l’énergie musculaire en utilisant l’effet ressort et l’énergie renvoyé par le sol… il convient d’avoir un sol “adapté”… ok. Donc ? Pas trop dur!

Il semble que les sols de 3e générations, soient une CATASTROPHE pour les tendons… et c’est d’ailleurs en corrélation avec l’augmentation des pathologies observés par les acteurs de la filière.

Perso, je rajouterais les concours de plus en plus nombreux, les tours de plus en plus gros… les fers orthopédiques de plus en plus “contraignants” et ne faisant qu’amplifier un problème physique présent et non géré, l’utilisation MASSIVE d’AINS par les cavaliers avec des vétérinaires complices de ce business très lucratif.

C’est clair que mis bout à bout… ça fait déjà beaucoup de causes de pathologies…

Le terrain, ok, mais qui doit gérer l’énergie cinétique généré par la force de réaction du sol???

Les petons ! Et oui… Les pieds d’un cheval sont des outils à gérer l’énergie cinétique (cf Dr Bowker)

Comment ça se passe si vous fixez solidement des barres de fers sous le sabot? (sans compter que le fer change la façon dont les articulations vont fonctionner lien, je l’explique en long et large en stage avec la gestion des PI et du PB…)

On va pas se taper un cours de physique des matériaux… ça passionne certains mais on en aurait pour 2 h… La majorité des gens arrivent à comprendre que l’acier ou l’aluminium “amortissent” MOINS que la corne ou des matériaux de synthèses comme le polyéthylène (PE) ou les caoutchoucs… Il y a déjà eut des études qui l’ont confirmés pour le pied du cheval spécifiquement pour les plus sceptiques… (Les MFs…) Perso. je penses que y a pas besoin d’avoir fait Saint Cyr pour comprendre que l’acier n’amortie pas… et que c’est précisément à cause de ça que les maréchaux ferrants ont des “tendinites” quand ils forgent… (lol) La gestion de la force de réaction de l’enclume dans le bras… génère des vibrations qui vont abîmer les tendons… La répétition du geste fait le reste.

Bon, déjà on des pistes…. La chaleur non géré par les pieds, sur des terrains trop durs… OK.

Qu’est-ce qui nous reste???

LES PROTECT’ ! ! !

Ben oui… Et y a des gens qui ont déjà constaté que les protections provoquaient … l’élévation de la température de la peau sous les protecs! BINGO ! (lien) 10°C pour les bandes…

Cette étude (lien) montre que les protections perforées permettent de gagner quasiment 5°C ! Cela fait la différence entre les 42° ou “ça va” et les 48° où “ça pète”…

J’avais trouvé y a longtemps un comparatif entre les bandes, les guêtres fermées et les protèges tendons…  mais je ne retrouve plus le document. C’était sans appel… surtout avec le comparatif “sans protection”… et c’était là que j’avais compris que les protections pouvaient être “aussi” la cause des problèmes de tendons. [EDIT 13/07/20: (lien) C’est pas le doc de mes souvenirs mais ça y ressemble beaucoup.

Les résultats pour les différentes protections ont été regroupés en fonction du style et du matériau : 
protège tendon traditionnel, bandages en polaire, guêtres en cuir, protège tendon en sympatex, guêtres en néoprène et protèges tendon “air boots”.

Le test d’exercice standard consistait en :
10 minutes de pas,
5 minutes de trot,
2,5 minutes de galop,
5 minutes de pas.
Le test d’exercice standard a été effectué à la fois à l’extérieur et à l’intérieur dans un manège, avec des surfaces d’exercice variées.

Tableau 1. Augmentation moyenne de la température pour les différentes protections et bandages portés par les chevaux
Type de bottes Augmentation moyenne de la température [°C]

Bandages en laine polaire 16,5
Protège tendon traditionnel 14,3
Guêtres en cuir 14,3
Protèges tendon “air boots” 13,0
Protège tendon en sympatex 12,3
Guêtres en néoprène 11,9
Rien 3.0

Sur ce site (lien) dont la base du business est le refroidissement des pattes, ils indiquent que la température de la peau est de 5 à 6°C de moins que celle des tendons!

Bon, je crois que c’est compris, non? Y a pas trop à tergiverser. Les fers et les protections sont un GROS problème pour les chevaux de sports… surtout en cumulant… puisque les fers amènent une mauvaise gestion de l’énergie cinétique et une mauvaise vascularisation… sur un sol trop dur… enfermé dans des guêtres… c’est bingo! Qu’est-ce que va faire le véto? des AINS… qui sont une cause de ??? Rupture tendineuse! J’an avais parlé là: (lien)  Ce lien confirme … (lien)  C’est écrit noir sur blanc… et c’était dit dans certains sites donnés plus haut.

Le traitement est donc assez simple… supprimer la CAUSE…

ps: On ne parlera pas des aberrations complètes que son les “feux” chimiques ou chirurgicaux… les ténotomies… qui ne sont que de la torture et des mutilations inacceptables. [Je rajouterais que même si “ça marche” comme on dit, ça provoque souvent plus de problème que la cause et cela ne prend pas en compte “la cause” justement, donc c’est particulièrement agaçant de penser qu’on va casser le cheval en l’utilisant de manière inadapté puis essayer de le réparer encore de manière inadapté SANS CHANGER les conditions d’apparition de la pathologie! C’est même débile… C’est comme si pour faire fermer la gueule à un kasse kouille on lui coupait la langue… oui, ça marche… mais y a d’autres moyens pour gérer les choses.]

11 Comments on “Ça chauffe!

  1. Un grand merci pour cet article qui s’appuie sur de la recherche, du bon sens, une grande connaissance et un flair incroyable. J’apprécie vraiment votre travail de partage et d’information.
    Je me suis posé la questions des protections pendant le transport, alors que je m’apprêtais à faire un aller simple nord-Angleterre/sud de la France en 7T5 avec mes deux juments, sur trois jours. J’ai choisi de ne pas utiliser de protections: les jambes au chaud + la station debout sans trop bouger pendant des heures évoquait stagnation et gonflement… le voyage a été une aventure extraordinaire et sans aucun problème, mais vraiment aucun.

  2. Bonjour, super article comme d’habitude qui me fait toujours poser davantage de questions. Et j’en ai une car je mets des bandes pour protéger des coups en terrain varié et éviter la vibration des tendons lors de l’effort.
    Ma question est la suivante : la vibration des tendons est-elle moins dommageable que la pose de bandes ? Et d’ailleurs, cette vibration existe t-elle vraiment ?
    Merci pour toutes vos publications
    Céline

      • Bonjour Guillaume et merci pour ces recherches et le partage. Mon cheval 7 ans a développé des mollettes aux postérieurs suite à un realignement quasi général (séance Ostheo). Du coup je me suis dit que lui mettre des bandes pour soutenir un peu les tendons malgré que je bosse tranquillement c’était une bonne idée. Et douche froide après travail. Et travail sur sol sable/tissu, car sable trop profond. Mollettes mieux. Mais vous vous feriez comment dans ce cas là sur du moyen terme ?

  3. merci pour cet article toujours précieux qui me fait découvrir un sujet que j’ignorais. personnellement je ne met jamais de protection. il faut dire que je suis attentif a ne pas mettre mon cheval dans des situations de sollicitation élevée sur des temps trop longs.
    cet hiver mon cheval a glissé en longe au départ du trot au lieu de se faucher comme dhab il est parti en étirement du postérieur vers l’arrière. on rentre au paddok sur quasiment trois pates.
    boiterie frisant l’immobilisme. verdict du véto ça risque d’être grave c’est ligamentaire ‘(tendineux ?) au niveau du genoux (au grasset) faite marcher.
    aujourd’hui il se déplace aux trois allures sans aucune gêne en terrain accidenté en extérieur comme en carrière. le traitement: tous les jours pendant un mois massages huile arnica; gaulterie emplatre argile verte. tenir le membre plié sous le ventre plusieurs minutes sans qu’il y est douleur; pndant deux mois marche tous les jours durée progressive jusqu’à des sorties aux longues rênes. puis le confinement est passé par la. il vit dans un paddock de 800 M2.
    c’est mon expérience ça n’a aucune valeur d’exemple ou de savoir particulier.
    j’ai eu très peur nous avons eu certainement de la chance mais je ne regrette pas d’avoir été attentif a ses réactions et d’avoir “perdu du temps”.

  4. Bonjour !
    En tant que Kiné j’apprécie grandement de voir une nouvelle vision des tendinites pour les chevaux. J’aurais intuitivement cité comme premier facteur de tendinite le box avant les protec, les fers ou l’excès de travail mais j‘imagine qu’il serait très difficile de déterminer ou infirmer cela.
    Je suis par contre très sceptique sur le site en lien parlant dés tendinites en général (entraînement-sportif) car je n’ai trouvé aucune trace de biblio et certains arguments n’ont à ma connaissance ( qui n’est pas forcément à jour je le conçois) été prouvé.
    Merci pour ces articles et cette biblio équine !
    Justine

    • Bonjour,

      OUI! C’est multifactoriel bien entendu. C’est le BOXE, les Fers (donc les déséquilibres qui vont avec et notamment le mauvais placement des PI qui vont décaler le moment de la descente du boulet à la mise en charge…), l’alimentation acidifiante, le stress (pro inflammatoire), les terrains trop durs, la répétition… les carences… mais l’élévation de la température détruit les fibres, c’est donc une cause primaire dans le cadre du sport à l’instant T car les facteurs environnementaux créent les conditions favorables aux pathologies assez générales mais les guêtres créent un environnement localisé très inadapté qui seront vraiment la cause primaire des lésions du TFSD.

      Pour moi, C’est vraiment la combinaison des fers (et tout ce qui va avec) ET des guêtres qui génère les lésions des tendons. On voit très bien que les mêmes chevaux de sports déferrés n’ont déjà quasiment plus de pathologies locomotrices… et que ces cavaliers vue qu’ils n’y a plus de risques avec les fers, ne mettent plus de guêtres, mais dans un deuxième temps. Donc, on peut en conclure que c’est bien les fers et les guêtres qui sont le plus préjudiciable.

  5. Encore une pratique de surprotection qui ignore les principes de l’hormèse
    et de l’homéostasie… Le milieu équestre à accumulé toutes les erreurs possibles!

  6. Article intéressant!
    De fait, depuis longtemps je ne protège plus mes chevaux de CSO à la maison, juste une paire de protège-tendons le plus aérés possible en concours… par habitude ? J’ai pas encore franchi le pas de virer les protecs en concours!
    Par contre je m’interroge sur les chevaux de complet : eux s’enquillent des cross de plus de 10mn à très haut niveau, avec grosses galopades, nombreux efforts…. et des guêtres fermées aux 4 membres. Ça semble bien plus violent que le parcours d’1mn à 1mn30 en CSO….Du coup on constate plus de problème tendineux chez les chevaux de complet? Quelles solutions, sachant que je me verrais mal envoyer un cheval sans aucune protection sur un cross?

Répondre à Sylvie Teillay-GambaudoAnnuler la réponse.

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