Les chevaux sont adapté aux environnements secs, chauds et durs… et leurs pieds s’y développent biens.
On peut le voir avec les Chevaux de Namibie,
“Les pieds sont parés naturellement par l’abrasion du sable et des cailloux. Je n’ai pas vu de seimes sur une centaine de chevaux inspectés rapidement, et d’une manière générale, j’ai constaté qu’ils avaient les pieds en assez bon état. La sécheresse de l’environnement a l’avantage d’éviter tout pourrissement de la sole et de la fourchette, comme c’est le cas de beaucoup de chevaux en box qui piétinent dans une litière ammoniaqué par l’urine, ou de chevaux qui passent l’hiver dans un pré humide.”
( source: http://aventurequestre.canalblog.com/ )
Le Brumby en Australie,
Le Pur sang arabe d’Égypte,
Ce cheval , n’est pas sauvage et fait de l’endurance.
Le Mustang aux USA…
Au mon dieu! Mais où sont les floconnés???
L’environnement dur et sec permet d’exfolier les tissus mort et stimule la pousse et le développement des structures. On peut voir sur tous ces pieds que la paroi n’est pas la structure porteuse mais est au même niveau que la sole périphérique.
Tout cela nous explique qu’il est impératif d’essayer d’offrir un environnement correct à nos chevaux si ont veux espérer avoir de bons pieds. L’asphalte et le béton semble très bien convenir pour stimuler la pousse et exfolier la paroi et la sole périphérique. Les graviers de rivières assez profond sont parfait pour stimuler les barres, la fourchette et la sole.
L’aménagement d’espaces de stimulations des pieds parait devenir un impératif dans une gestion plus respectueuses des besoins des équidés. Pas de pieds, pas de cheval.
En voyant les espaces où évoluent les derniers chevaux ferraux de la planète, on se rends compte que le prés carré, recouvert souvent d’une unique espèce d’herbe artificiel ne correspond pas du tout à ce qu’ils ont besoins.
Contrairement a ce que l’ont pense, les chevaux se rapprochent plus des rongeurs que des autres mammifères herbivores. Ils apprécient donc énormément la variété alimentaire et les espèces durs, ligneuses, riches en fibres, en cellulose (qu’il dégradent à l’aide de leurs flores spécifique).
Variété alimentaire mais aussi variété paysagère. Quoi de plus triste et monotone qu’un vaste espace plat et uniforme? Les chevaux mangent de l’herbe… oui, quand il n’y a que ça! De plus, eux aussi sont victimes de l’addiction au sucre! Ils pourront donc se goinfrer de luzerne, de trèfles et de raygrass ce qui entraine une épidémie mondiale d’insulino résistance, ou plus simplement de diabète de type 2.
Ces plantes ont été sélectionné par la révolution verte afin d’augmenter artificiellement la lactation des vaches laitières… Les résultats sur les chevaux sont désastreux. En un mot, si vous avez des vieilles pâtures naturelles, gardez les biens! Vous pourrez y replanter quelques ligneux, et quelques haies pour agrémenter.
La podologie équine, nous amène aussi, à repenser l’environnement de vie, car c’est pas là que commence la prise en charge de l’alimentation et donc d’une physiologie correct, qui permet des pieds sans problèmes.
Bonjour,
Nous tentons de mettre en place sur notre petit terrain , le système de piste et de couloirs (paddock paradise) ….textures de sols différentes, points d’aire de nourrissage et d’abreuvement opposés …nous avons plantés cette année le long des pistes car notre terrain était “nu”…..nous voulons mettre une zone de passage forcé avec des cailloux ….que conseillez-vous en taille? ….à la carrière ils ont une sorte de petits cailloux assez arrondis mais pas comme sur votre photo et surtout beaucoup plus petits…