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Les MF nous accusent très souvent de proposer du “parage naturel” en surfant sur le “bio” ou de proposer un message “écolo”, je vais m’attarder un moment sur l’aberration du propos qui arrive à critiquer une approche respectueuse de l’animal, de sa santé, voir de l’environnement!  ( donc selon eux,  mieux vaut proposer du “chimique” , du “polluant” et surfer sur une vague de traditionalisme aveugle à toute innovation? )

bref.

Déjà le “BIO”, c’est quoi?

Le site du ministère de l’agriculture nous indique:
L’agriculture biologique constitue un mode de production qui trouve son originalité dans le recours à des pratiques culturales et d’élevage soucieuses du respect des équilibres naturels. Ainsi, elle exclut l’usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l’emploi d’intrants.

Les bénéfices que la société peut retirer de l’agriculture biologique sont multiples en termes de création d’activités et d’emplois, de préservation de la qualité des sols, de la biodiversité, de l’air et de l’eau. Ce mode de production permet d’expérimenter en vraie grandeur des pratiques innovantes respectueuses de l’environnement et qui sont susceptibles d’être développées plus largement en agriculture. Ses modes de transformation privilégient la mise en valeur des caractéristiques naturelles des produits.

Un rapide examen, nous indiquerait donc que les MF préfèrent bouffer des pesticides, et n’ont aucun respect des équilibres naturels? ( remarque, vue comment certains équilibrent les pieds… on peux effectivement se poser des questions).

Pesticides et cancers : De très nombreuses études pointent la responsabilité des pesticides dans le développement préoccupant de l’incidence des cancers. En voici quelques exemples : – L’exposition au glyphosate (principe actif du « Roundup® ») et plus généralement l’exposition aux herbicides et aux fongicides accroît les risques de développer un lymphome non hodgkinien . 1999. Étude suédoise Dr Lennart Hardell et le Dr Mikael Eriksson (cancérologue)

– La mortalité par cancer du pancréas et par cancer du rein est plus forte en milieu agricole 1992 .Professeur Jean François VIEL, CHRU de Besançon.

– Liens entre la mortalité par cancer de la vessie et par cancer du cerveau d’une part et l’exposition aux pesticides utilisés dans les vignes. 1992. Professeur Jean François VIEL, CHRU de Besançon.

– Liens entre l’incidence des cancers du sein et la teneur en Dieldrine (insecticide de la famille des polluants organiques persistants) du sang. Hoyer, Grandjean et al.1998, the Lancet # 352, 1816-1820. Et Hoyer, Jorgensen, Brock et Grandjean, “Organochlorine exposure and breast cancer survival, Journal of Clinical Epidemiology” # 53 : 323-330.

-Aux États Unis, l’exposition aux triazines (herbicides) est mise en lien avec une augmentation de l’incidence des cancers du sein Keetles M.A. et al. (1997), “Triazine herbicide exposure and breast cancer incidence. An ecologic study of Kentucky counties”, Environ. Health Perspect. 105 (11) : 1222-1227

La consommation de produits biologiques présentent différents avantages : – Une très forte diminution de la quantité de pesticides ingérés – Une très forte diminution de la quantité de nitrates ingérés – Une consommation très fortement diminuée d’additifs alimentaires (voir le document sur le sujet). En effet, seul un nombre très limité de ces additifs est autorisé pour les aliments labellisés AB. – L’absence d’utilisation d’arômes de synthèse (seul les arômes naturels peuvent être utilisés). – Le label “AB” garantit l’absence d’OGM (Organisme Génétiquement Modifié). – La qualité nutritionnelle des produits de l’agriculture biologique est souvent supérieure aux produits “conventionnels” équivalents.

L’air, l’eau la biodiversité? Une mode? oui… ou pas!

L’UICN, nous donne quelques chiffres:

En France métropolitaine, 9% des mammifères, 19% des reptiles, 21% des amphibiens et 27% des oiseaux nicheurs sont menacés de disparition du territoire. Tout comme 22% des poissons d’eau douce et 28% des crustacés d’eau douce. Pour la flore, 17% des espèces d’orchidées sont menacées.

En outre-mer, plus d’un tiers des espèces d’oiseaux de La Réunion sont menacées ou ont déjà disparu de l’île, et un tiers des oiseaux nicheurs en Guadeloupe. Les trois reptiles terrestres de La Réunion sont menacés, ainsi que 14% des papillons de jour, 21% des libellules et demoiselles et 33% des poissons d’eau douce de l’île. Concernant la flore réunionnaise, 30% des plantes vasculaires indigènes sont menacées.

Le mot c’est bien DISPARITION. Cela veux dire que y en aura plus! Personnellement, je ne qualifierais pas de “mode écolo” que de prendre en compte la plus grande extinction que l’ont ai vue depuis 65 Millions d’année. ( voir extinction de l’holocène )

Après, pourquoi vouloir toujours catégoriser ou même décrire de façon péjorative le fait de vouloir prendre soins de sa planète, des ses animaux, des animaux sauvages ou même de sa famille?

Les traditions? La remise en question de sa propre éducation? La prise de conscience que ses actes peuvent nuire? L’appartenance à un groupe?

C’est assez dur à imaginer quand on est de l’autre côté de la barrière!

Je me souviens du temps où je faisais ferrer mes chevaux, que je pensais légitimement que c’était nécessaire et bon pour eux. Obligatoire même!

Pour autant, quand, je voyais un cheval ou un poney pied nu, je ne sautais pas au plafond… ni ne me moquait. Par contre, j’ai toujours été choqué par les personnes qui jettent leurs merdes par la fenêtre en bagnole ou dans la foret ou même dans la rue! Question d’éducation? C’est être un bobo écolo que de vouloir une nature propre? préservé? Ou simplement vouloir respecter les besoins fondamentaux de son cheval?

Cela sous entendrait que celui qui jette, qui fer, qui pollue, ou qui bouffe industriel est plus intelligent? Moins dans la “mode écolo” ? J’ai vraiment du mal à le croire… voir, je suis sur du contraire.

Je sais très bien qu’on peux rester “conditionné” par le système de valeurs occidental, consumériste, objectiviste et mécaniste!  On peut rester comme ça longtemps… ou on peut se poser des questions et donc, se créer un autre système de valeurs.

UNE explication….

(http://wiki.zebras-crossing.org/doku.php?id=articles:dabrowski)

Facteurs de développement

Dabrowski a observé que la plupart des gens vivent leur vie dans un état « d’intégration primitive ou primaire » largement guidée par les pulsions biologiques (« premier facteur ») et/ou par une adhésion non critique et une conformité aux conventions sociales (« deuxième facteur »). Il a appelé cette intégration initiale niveau 1. Dabrowski a observé qu’à ce niveau il n’y a pas de vraie expression individuelle du moi humain autonome. L’expression individuelle au niveau 1 est influencée et contrainte par les deux premiers facteurs.

Le premier facteur dirige l’énergie et les capacités vers la réalisation de buts personnels qui reflètent les instincts les plus bas et le moi biologique, dont le but primaire est la survie et l’avancement personnel. Souvent les capacités sont utilisées de manière antisociale ou asociale. Par exemple, vers l’extrémité basse du niveau de nombreux criminels montrent ce type de comportement égoïste. Ils font progresser leurs propres projets aux dépens des autres.

Le deuxième facteur, l’environnement social (milieu) et la pression sociale contraignent l’expression individuelle et la créativité en encourageant une vision commune de la vie et en décourageant l’expression personnelle et les pensées originales. Le deuxième facteur externalise les valeurs et les moeurs, externalisant ainsi la conscience. Les forces sociales façonnent les attentes. Le comportement et les talents et la créativité personnelle sont dirigés vers des formes qui suivent et supportent le milieu social existant.

Dabrowski sentait que notre société était largement influencée par ces deux facteurs de bas niveau et pouvait être caractérisée comme fonctionnant au niveau 1.

Dabrowski a également décrit un groupe de personnes qui affichent une trajectoire différente : une voie de développement individualisée. Ces personnes s’éloignent d’une vision de la vie automatique, routinière, socialisée (ce que Dabrowski appelle ajustement négatif) et se dirigent dans et à travers une série de désintégrations personnelles. Dabrowski voit ces désintégrations comme un élément-clé dans le processus de développement global. Les crises remettent en question notre statu quo et nous amène à réexaminer notre moi, nos idées, nos valeurs, nos pensées, nos idéaux, etc. Si le développement continue la personne arrive à développer une structure hiérarchique de valeurs, individualisée, consciente et évaluée de manière critique (appelée ajustement positif). Cette hiérarchie de valeurs agit comme un repère vis-à-vis duquel toutes choses sont désormais considérées, et les plus hautes valeurs dans notre hiérarchie interne en viennent à diriger notre comportement (qui n’est plus basé sur des moeurs sociales externes). Ces valeurs individuelles les plus hautes caractérisent une éventuelle deuxième intégration qui reflète une autonomie individuelle et qui, pour Dabrowski, marque l’arrivée de la vraie personnalité humaine. À ce niveau, chaque personne développe sa vision de « comment la vie doit être » et la vit. Ce niveau élevé est associé à des approches fortement individualisées pour la résolution des problèmes et la créativité. Les talents personnels et la créativité sont mis au service de ses valeurs individuelles de haut niveau et de cette vision de comment la vie et le monde devraient être. La personne exprime avec énergie sa nouvelle personnalité autonome à travers l’action, l’art, les changements sociaux, etc.

Cela rejoint l’idée du “changes toi, et le monde changera!”

Déferrer son cheval, va donc beaucoup plus loin que la mode du BIO (qui n’est pas une mode mais un impératif de survie) ou l’écologie de comptoir, c’est remettre en question 400 ans de pratiques traditionnels, c’est vouloir faire évoluer la domestication. C’est respecter l’animal dans ses besoins. Respecter l’autre, c’est se respecter soi même et donc respecter la vie….

ps: j’entends déjà le “oui mais pour travailler un cheval a besoin de fers!” et je répondrais, qu’on ne tire plus les omnibus dans Paris avec des chevaux… j’ai donné des exemples de pratiques sportives de haut niveau sans fer, et j’en mettrais encore! Prendre en compte les besoins de son cheval, c’est aussi prendre en comptes ses possibilités “naturelles” donc sans dopage chimique ou matériel.

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