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Là est la question………..

Pas de méprise, il s’agit d’aborder le secteur des prises alimentaires, de la micronutrition et non de considérer cet instrument tellement surprenant quand à son utilité et son usage, la “chaussure” pour cheval.

Le FER cause de fourbure, ou de diabète……?

On souhaite aborder ici le problème du FER. Celui interroge une partie de la  communauté scientifique vétérinaire. La Fourbure et le Diabète  inquiètent les propriétaires, et tuent les animaux.
La fourbure, le diabète sont le résultat d’une nourriture trop “riche” …..  ceci étant dit, on met des paniers, on prive les animaux de pâture, on les éloigne de leurs congénères, on les maintient dans des périmètres réduits, on les laisse “sur les cailloux”. Quand la crise se déclenche, le vétérinaire dispose d’un arsenal précis : anti inflammatoires, cortisone, aspirine, et diète. C’est un protocole d’urgence. Mais sur le long terme, il faut trouver une solution.

Les taux de “fer” ou dosage sanguin de ferritine.

Mon cheval ne se porte pas bien. Il paraît fatigué, présente des muqueuses pâles. Le vétérinaire va procéder  à une sérologie . Le taux de ferritine est trop bas.
Dans d’autres cas, l’autopsie révèlera des tissus noirs par présence anormale de fer inclus dans les cellules. (ref 1, tout en bas.)  Il a souffert d’une présence +++ de fer dans son sang.
Solution ? Pratiquer le système des vases communicants :
Rajouter, ou soustraire. Administrer du Fer, ou rejeter tout aliment qui en contient.
Est ce aussi simple ? Pas si sûr.,
Ils (nous) ne sommes pas de simples “contenants”.
L’organisme des mammifères, pour ne citer qu’eux, est une “usine” dont le fonctionnement est d’une subtilité qui nous échappe encore en partie. Le fait d’évoquer des “miracles” en médecine,  de mépriser l’effet placébo ou l’homéopathie , démontrent nos lacunes  en la matière.

Un organisme mammifère nécessite, selon, son espèce, des apports exogènes. Certains synthétisent une grande part de leurs besoins, d’autres très peu, comme nous les humains.
Le cheval est un équidé qui synthétise lui même une certaine part de ses besoins nutritionnels. Le souci réside dans le fait que nos connaissances en la matière, sont peu développées.
La distinction macro nutrition / micronutrition est également transposable d’une espèce à l’autre. Ainsi, les chevaux font l’objet de recherches en matière des apports qui leur sont nécessaires pour une homéostasie certaine.
Ce qui est dommageable, c’est le fait que ces études soient orientées vers des améliorations bénéfiques pour les propriétaires et non, pour les animaux eux – même. Il est fondamental de promouvoir, voire de programmer la fertilité, la reproduction, la mise bas, de réparer des membres usés pour les prouesses sportives, d’intervenir d’urgence en cas de dysfonctionnement digestif en raison d’une alimentation inadaptée, mais point d’améliorer ses fonctions physiologiques de base.
Les autorités en matière médicales, les biologistes, les physiciens, étudient ces phénomènes de manière très pointue. On s’attache à la présence des ions, des molécules, de leurs interactions. On s’intéresse aux ligands, aux principes de liaison par covalence ou de principes de Van Der Walls. Les expériences sont réalisées sur des échantillons de tissus, sous un microscope électronique, sur des animaux de laboratoires, ou par modélisation. Les thèses se multiplient, il existe plétore de recherches. Les chevaux commencent à ressembler au modèle recherché. Grands, beaux, ronds, brillants, musclés. Les humains sont ravis. Les chevaux ?
Le nombre de “déviances” de comportement pourraient nous alarmer sur l’opportunité de ces résultats pour le quotidien de ces animaux.
Tics en tous genres, agressivité, apathie ou “résignation acquise”, les pathologies psychologiques et physiologiques s’accumulent.

La fourbure, le diabète, résultats d’une nourriture trop riche, ou trop abondante ?

Une nourriture trop “riche” ? De quoi parle t-on ?
Nos animaux viennent d’horizons différents. Sud, Nord, Ouest, parfois  de l’Est. Un animal est un organisme vivant qui a survécu dans un environnement particulier suivant la situation géographique. Les lieux sont déterminants pour leur régime alimentaire. Par exemple, un poney EXMOORE ne s’alimentera pas comme un poney DARTMOORE malgré la proximité de leurs lieux de vie. De là à considérer que nourrir un cheval Andalou comme un Pur Sang Anglais est une hérésie, il n’y a qu’un pas.
Les chevaux sont devenus des biens de consommation courante, après avoir servi les intérêts nationaux pour les guerres, et conforté les égos surdimensionnés des amateurs de “dressage” ou des  produits financiers purs. Peu importe la discipline.
L’Animal a endossé les différents statuts d’objet de travail, de moyen d’afficher ses richesses, d’une mise en valeur “sportive”, d’outil de chasse, ou de spectacle. L’Humain à juste oublié sa nature : UN ANIMAL, voire un mammifère, grégaire,  avec des besoins propre, tant émotionnels que physiologiques. En ce qui concerne son alimentation, les effets coulent en cascade. Un comportement matérialiste entraine forcement des conséquences inadaptée en matière physiologique.
Les fermiers nourrissaient les chevaux avec ce qu’ils avaient de disponible à la ferme : “des céréales”. Les citadins importaient donc les “bêtes” , avec la nourriture conçue de la même manière. Un cheval ne méritait il pas son “picotin d’avoine” ? Le souci, réside dans le fait que les transports ont multiplié, et varié les mélanges entre ces animaux. L’Homme étant un scientifique qui maitrise chaque domaine, il a conçu des croisements, (comme les chevaux “de trait”, inexistant dans la nature), des souches, à partir de chevaux issus de différentes contrées, plus ou moins lointaines. D’Autre part,les gens ont commencé à avoir des exigences en la matière. Hafflinguer, Lusitanien, poneys shetland, Andalou, Cheval Normand, Welsh, chevaux Arabes, selon les modes et les époques,  bref, la liste est longue. Elle offre une palette sans fin d’origines diverses. Mais parallèlement, il a fallu nourrir tout ce petit monde, et le “picotin d’avoine” ne suffisait plus. D’un agriculteur du coin, le moyen de fourniture de cette alimentation s’est transformé en un business gigantesque, dominé par peu de prestataires.
On a donc “étudié” les besoins alimentaires des équidés. Ils synthétisent leurs vitamines, nécessitent des apports minéraux et  en oligo-éléments et boivent de l’eau.
En gros, les études sont légères, incomplètes et ciblées pour les propriétaires usagers.
Quand on lit les ingrédients d’une gamme d’aliments pour les chevaux, c’est surprenant. “On” leur à toujours donné des céréales. Cela tombe bien, on en produit par milliards de tonnes à prix réduit. Le propriétaire à donc voulu adapté l’animal selon ses besoins de “propriétaire” donc selon ses propres objectifs. Un produit pas trop onéreux, facile à stocker,  à manier, qui “distribue” au cheval une liste de vitamines chimiques* qui leur “seraient” peut être favorables. *Le souci réside dans le fait que ces molécules n’existent pas dans la nature, et ne sont donc pas bio disponibles. Pas compliqué, une grosse ration pour les chevaux sportifs, une petite pour les poneys. Le monde est merveilleux.
Puis, apparaissent au fil du temps, concomitantes, des pathologies nouvelles, émergentes, parallèlement à celles vécues par les humains et les autres animaux de compagnies. Obésité, diabètes, fourbures, tumeurs, cancers, problèmes de peau, emphysèmes…
Alors, le scientifique s’intéresse. Il cherche, publie, annonce…
Les protocoles s’intensifient, se multiplient, et deviennent parfois obligatoires.
Vaccins, vermifuges ( à mon époque, 1 à 2 fois par an, 1 fois par mois en 2021), cortisone, antibiotiques, insecticides,  et puce électronique,  deviennent la base de toute survie d’un animal domestique à l’heure actuelle.

Mais la fréquence et la gravité des pathologies s’accélère.
Que faire ?

Notre époque, à l’heure actuelle à fait un peu ce qu’on appelle “”le tour du bâton””. Depuis les années 82 environ, point de découvertes majeures dans le domaine médical. Le milieu scientifique piétine, alors on se dirige vers le “”pointu””. On s’intéresse alors aux nanoparticules, on les étudie, on les isole on les mesure, et on les utilise. Elles sont pratiques, car elles se baladent dans nos corps, sans frontières. Plus de barrière hémato encéphalique, plus d’organe ciblé et on peut les voir sur écran. Elles sont intéressantes car l’organisme ne présente plus les mêmes mécanismes de rejets, les nano particules d’Oxyde de Fer par exemple servent pour les IRM. Par contre on sait peu de chose sur leur devenir dans l’organisme, puis dans la nature une fois rejetées.

http://theses.md.univ-paris-diderot.fr/Volatron_Jeanne_2_complete_20180601.pdf

Du plus simple au plus compliqué, on administre aux organismes des éléments métalliques ou minéraux selon les besoins que l’on a estimé utiles pour une image, un vaccin, ou un traitement.
L’Homme scientifique ou non, à juste omis un détail. Nous ne maîtrisons absolument pas notre environnement, nos sources de vie, nos origines. Un organisme doit LA VIE en premier à des ondes vibratoires. Sans entrer dans  les détails :
Le Dr vet Hervé Janecek nous rappelle quelques notions vitales .
“Toutes  les  traditions  nous  rappellent que  nous  sommes  constitués de  4  éléments,  qui sont  les  aliments  que  nous  mangeons,  symbolisés  par  l’élément terre,  l’eau  que  nous buvons,  l’air  que  nous  respirons  et  la  lumière  que  nous  absorbons,  symbolisée  par l’élément feu. Les  3  premiers  éléments,  terre,  eau  et  air  nous  sont  vitaux  à  échéance  de  quelques semaines à quelques minutes, c’est dire leur importance et la nécessité que nous ayons pleine conscience de leur qualité.*
* Notion devenue obsolète en ces temps de gaspillage.

Pourtant le principal élément parmi les 4, est encore la lumière, un élément que nous avons oublié, mais qui heureusement lui, ne nous oublie pas !  Il  nous  inonde  et  nous  traverse  à  chaque  seconde  de notre  vie,  dans  un  courant abondant et incessant.
Il  existe  en  fait  plusieurs  types  de  lumière  que  nous  pouvons  ramener  à  2  grandes catégories, l’électromagnétisme et les ondes dites scalaires. Depuis James Clerk Maxwell au XIXè siècle et ses fameuses équations qui inspirèrent les plus  grands  physiciens  (Hertz,  Tesla,  Einstein,  Planck,  etc  …),  on  sait  que  la  lumière, l’électricité ou le magnétisme sont des phénomènes de même nature ! ”
De “même nature”, n’implique pas les mêmes qualités.

Toutes les recherches en matière de santé animale ou humaine ignorent ces principes de base. On dissèque des cadavres, on travaille sur des tissus qui ont poussé en laboratoire, sous un microscope, on torture des animaux dans des cages sous de la lumière artificielle, ou on modélise par ordinateur. Toutefois, depuis nos origines les plus lointaines, les mammifères, on a eu conscience de l’importance des éléments naturels.
Le soleil, la lune sont des éléments indispensables à la vie, à la physiologie, à l’homéostasie des mammifères. Les expériences en milieu fermés sont incomplètes.
Les plantes élevées hors sols, sous lumière artificielle ne possèdent pas les énergies vibratoires, ou “énergies” initiées par le subtil mélange de ces ondes qui se combinent de manière complète et équilibrée. On parle d’éléments vitaux, d’énergies, qui sont à l’origine de l’autorégulation de l’organisme.
Les métaux sont indispensables dans la transmission de ces données. Ils se combinent de manière stricte. Dans le traité des DR Hill et Matronne, on comprend que les interactions entre les métaux restent la base de l’équilibre nécessaire. Le Fer n’agit pas seul, il interagit avec d’autres, comme agoniste, neutre,  ou antagoniste. Un dosage de Fer qui dépasse, ou est en deçà des doses “normales” indique un manque , ou l’ excès d’un autre métal, initié par également un excès ou une autre carence en la matière, et ainsi de suite. Le professeur Marc Henry nous en offre une synthèse visuelle :

Les cellules animales sont “hétérotrophes” et doivent recevoir les éléments métalloïdes conçus et équilibrés par la nature. Intriqués par des énergies solaires et telluriques, liés par des vitamines et soutenu par un rôle enzymatique, afin de ne pas créer une “compétition” entre eux. [note GP: comme l’eau de mer!]

Chaque région géographique offre une répartition différente des apports nutritionnels. Un cheval du désert ne nécessite pas les mêmes apports qu’un poney vivant dans le brouillard, un cheval Normand ne profitera pas des mêmes plantes qu’un cheval né au sud de l’Italie ou dans la neige.
L’Alimentation à destination des équidés est élaborée sur des bases “standard” .  Cette démarche est inadéquate pour certaines races. Les prés présentent des apports adaptés pour les chevaux du “cru”.
Les céréales, en grande quantité dans les rations ne représentent pas ce qui se passe dans la nature. Les tiges céréalières poussent de ci de là, et les chevaux n’en absorbent que mélées aux différentes herbes présentes. Ils ont le choix. Par expérience, j’ai observé qu”un troupeau passe sa journée à prélever des plantes différentes, voire même selon des horaires précis. Ils préfèrent des apports selon leur propre besoins. L’un va grignoter des feuilles d’Euclyptus en raison de problèmes respiratoires, pendant que l’autre va se gaver de plantain et de pissenlit pour éliminer sa graisse.
Les poneys, souvent issus du Royaume Uni,  pour une majorité, et ainsi se nourissent de genêts, de bruyères, de mousses, de ronces, bref de nourriture pauvre. Ils doivent combattre des vents violents, des pluies qui peuvent durer 60 jours ! Leurs poils, leurs crins sont leur premières armes de défense. Se retrouver dans des pâtures d’herbes, de luzernes est un peu comme lâcher des enfants dans une pâtisserie, à vie.


Les chevaux du Sud acceptent des plantes riches en Huiles essentielles, aromatiques, parfois grasses, et de rares pousses d’arbustes.
Cela est impossible pour les animaux domestiqués à des fins de rentabilité de choisir ce qui convient à leur homéostasie. Même “dehors” ils sont confinés dans des parcelles loin de toute possibilité de choix. Ils n’ont malheureusement jamais accès aux arbres, de peur qu’ils en mangent les écorces. Si c’est le cas, ou l’animal à faim, ou est en grande carence. Soit l’arbre correspond à des besoins vitaux.
En conséquence, la palette de sacs de granulés ne convient pas à tous les animaux rassemblés sur un même site pour des raisons commerciales. Certains vont grossir à outrance, d’autres sont fourbus, d’autres vont présenter des problèmes urinaires, ou de peau.
Bio, sans céréales, floconné ou pas, les industriels s’évertuent à proposer des gammes inadéquates. Avec un peu d’imagination, comment concevoir l’idée d’une alimentation sèche, déshydratée ? C’est peu judicieux et lourd de conséquences.
D’autre part, les céréales ne sont pas toxiques pour les chevaux, c’est une idée fausse. Cela dépend de la nature, de la concentration des céréales, et de l’origine du cheval. Quand un cheval trouve du seigle, de l’orge sauvage dans un pré, non, il ne va pas mourir.
* Petit rappel, le blé noir n’est pas une céréale, mais une plante de la famille des rhubarbes, plante herbacée de la famille des Polygonacées.
Comment s’étonner ensuite des conséquences initiées par cette incapacité à considérer les “bêtes” comme des animaux à part entière, avec leur singularité, et leur caractère au sens physiologique comme au sens émotionnel ?
La fourbure est une [noteGP: entre autre!] conséquence de la viscosité du sang. Celui-ci présente des éléments, qui en modifient la fluidité . Dès lors, la microcirculation est affectée en premier lieu. La configuration du pied (chair feuilletée) est ainsi faite  que la circulation est affectée en premier, et de manière grave. Toute stagnation entraîne une douleur. L’impossibilité de circulation du sang engendre donc une stagnation douloureuse grandissante avec le temps,  mais pas que.

L’ accumulation des liquides organiques qui se transforment par réactions anaérobies entraîne ainsi une intoxication du pied, induisant une nécrose et provoque ainsi le basculement de la P3.
Tous ces éléments devraient nous pousser à repenser l’alimentation des chevaux, dans son ensemble. Ceci éviterai ces drames, de plus en plus nombreux. Les coliques, la fourbure, la surcharge pondérale ou diabète inquiètent les propriétaires, lesquels désarmés prennent des décisions drastiques menant les animaux à des situations de torture chronique.
Il s’agit d’un ensemble de dysfonctionnements qui entraînent ces situations, non, un point très précis. Toutefois, il est à signaler que les prés, les eaux de ruissellement sont gorgés de minéraux et oligo éléments issus des élevages industriels. Parfois, ces matières s’accumulent de manière à former un tapis d’une jolie couleur rouille, épais au point de faire penser à des morceaux de couettes au fond de l’eau des ruisseaux. C’est très joli, mais inquiétant. On pourrait imaginer que ces particules se promènent également dans les prés, que l’herbe les intègre, et que ceci provoque des dérèglements majeurs pour les animaux qui broutent.

L’estomac dégrade les aliments et la rate en tire l’essence subtile qui remonte au foyer supérieur pour former TSONG QI (l’énergie vitale) qui assure la qualité des fonctions organiques. Ces fonctions sont interdépendantes et concourent à un équilibre énergétique délicat.
Lorsqu’il y a un ralentissement fonctionnel métabolique, le tractus digestif est ralenti, la circulation est compromise. L’affaiblissement énergétique provoque au-delà de la perte de la libre circulation des liquides, des stases qui se transforment en feu. (médecine traditionnelle chinoise)

L’estomac dégrade les matières azotées du bol alimentaire dans un premier temps, c’est la deuxième phase de la digestion après la salive, sous l’effet des sucs gastriques C’est le début de la digestion des protéines grâce à l’activité enzymatique (pepsine notamment). La digestion des composés complexes tels que les glucides, les sucres, les minéraux, les lipides… ne sont que peu dégradés par l’estomac

Plus l’aliment est riche et complexe (agents de synthèses, amidons…) plus l’aliment reste longtemps dans l’estomac risquant de provoquer une chaleur excessive due à l’acidification du milieu qui permet les réactions digestives. Le mucus et les bicarbonates protègent les parois de l’estomac dans une certaine mesure… (Ce qui explique que les chevaux nourris aux granulés industriels sont souvent victimes d’ulcères à terme).

A la sortie de l’estomac (le pylore) Cette première version dégradée va ensuite passer par le duodénum, première partie de l’intestin grêle.

Il trie le pur de l’impur des aliments.

L’activité enzymatique, par le biais du processus de fermentation, dégrade les glucides, pris en charge par le grêle, via les sécrétions du foie et du pancréas. Les villosités de l’intestin grêle conditionnent la capacité d’absorption des nutriments de la digestion.

Lorsque les taux d’amidon et de sucre sont trop elevés, comme c’est souvent le cas dans la façon moderne de nourrir le cheval, alors ils ne sont plus digérés et vont directement dans le gros intestin. On observe alors une dégradation des parois intestinales (qui sont lisses) dues à l’acidification, ou aux matières non dégradées parfois « abrasives » et à la destruction du mycrobiote intestinal (protozoaire, archée champignon…) qui devrait faire l’objet d’un article entier puisqu’il conditionne l’état de santé dans son entier et l’homéostasie. (Il est déjà détruit chez beaucoup de chevaux, par la vermifugation chimique (ou tout autre intrant), les changements d’alimentation sans transition qui font fluctuer le microbiote d’une manière brutale, les écarts de températures sur un terrain affaibli, les émotions négatives…)

Le gros intestin permet la digestion des fibres grace à son activité bactérienne fibrolytique, les bactéries amyolitiques dégradent elles, l’amidon, et les bactéries protéolytiques dégradent les protéines.

Le gros intestin rend assimilable par l’organisme les éléments. Lorsque les résidus amidonnés (dont le lactate), sont trop importants, on observe une acidification intense pouvant engendrer un problème métabolique d’ampleur.

On retrouvera alors des pathologies de style myosites chroniques, fourbure, colique…

Les toxines ne sont plus correctement drainées par les systèmes sanguin et lymphatique et acidifient l’organisme. Il en découle un déséquilibre acidobasique et une chaleur qui se transforme en “feu” (qu’il est possible de traduire par un processus inflammatoire généralisé), qui épuise les liquides. Le système tendineux ligamentaire manque d’irrigation.
La douleur provoquée par ce phénomène est aigue lorsqu’elle se traduit en fourbure. Il est primordial, dans ce type d’affection, d’effectuer un parage qui favorise la fonction émonctoire des pieds, de faire appel à un praticien shiatsu confirmé, capable d’harmoniser le fonctionnement énergétique, et d’aider provisoirement l’organisme à se débarrasser de ses toxines en effectuant un drainage hépato-rénal, sur les conseils d’un naturopathe là aussi, compétent.
Les défaillances métaboliques sont multifactorielles dans ce genre d’affection. l’équilibre énergétique, garant du fonctionnement normal de l’organisme est complexe, c’est pourquoi, cacher les symptômes ou déduire la “dangerosité” d’un élément (tel que le fer) par rapport à un tableau clinique comportant une arborescence de vecteurs, est simpliste, erroné et dangereux.
Supprimer un élément tel que le fer , ou mettre un panier à vie à un cheval atteint de fourbure, sont des démarches vaines et illusoires qui ne prennent pas en compte l’interdépendance des éléments internes ainsi que de l’influence entre l’interne et l’externe. Ces interdépendances physiologiques produisent des mécaniques subtiles, lesquelles, quand elles ne sont plus en équilibre, peuvent être à l’origine de réactions qui ne doivent pas être lues uniquement par le prisme symptomatique.

Il est primordial d’entretenir le microbiote intestinal par des cure de pré et pro biotique, de ne pas donner de produits, dont granulés, transformés et industrialisés. Évidemment, de laisser au pied son rôle émonctoire qu’il perd avec la ferrure, et d’assurer un environnement respectueux des besoins fondamentaux du cheval. Sachant pour terminer, que l’élimination correcte des toxiques acidifiants, est garantie par le mouvement qui permet d’assurer au niveau énergétique le fonctionnement sain de l’organisme. L’hébergement en boxe étant donc la première des conditions à la dégradation de l’état de santé du cheval en raison du manque de mouvement.

L’organisme produit de l’énergie. Lorsque cette énergie n’est pas utilisée, elle devient pathogène et créer très rapidement les conditions d’un déséquilibre qui amène l’état pathologique. La fourbure n’est donc pas causée par un excès de nourriture mais par un ensemble de facteurs d’ordre métabolique qui se doivent d’être identifiés scrupuleusement.

Le fer n’est pas non plus un élément pathogène pour le cheval pas plus qu’aucun autre oligo-élément synergique lorsque le métabolisme est correct. Là encore, un examen approfondi du tableau clinique dans son ensemble, ainsi que la prise en compte des paramètres environnementaux, permettront de comprendre le problème d’origine pouvant créer une malabsorption, une intolérence…

https://www.laminitishelp.org/1282/another-horse-owner-questions-role-of-iron-in-laminitis/

When I first brought up iron overload as a possible cause of my horses’

 

DELEPINE SYLVIE NATUROPATHE (Diplômée du collège supérieur de naturopathie du Québec)

3 Comments on “FER OU (ne) PAS FER…

  1. La fourbure et les maladies métaboliques se généralisent et retrouver un équilibre est en effet loin d’être simple. La météo joue un rôle important, depuis ces dernières années le climat se déséquilibre. Trop sec, trop humide, trop chaud, coups de froid… Peu de propriétaires comprennent que le foin récolté a stressé et est bourré de sucres, que leurs chevaux vont le manger tout l’hiver et arriver au printemps déjà intoxiqués. De toutes façon, mm si on le comprend, on ne sais pas quoi faire.
    Bref, nourrir déjà tout simplement au foin c un casse tête ! Ds les pâtures c pire. Si je prends l’exemple de ma région la Drôme : l’herbe a eu froid en début de pousse, soif pdt 2 mois sans pluies et explosé avec trop d’eau d’un coup. La cata pour les chevaux quoi… Même en réduisant l’accès aux parcs, ils sont devenus obèses en 1 mois et aucun compléments à ce jour n’a été efficace, ni pour réguler le digestif, ni pour soutenir le métabolisme.
    Je rêverais d’un agriculteur qui produirait du foin vraiment adapté pour un cheval, mais ça n’existe pas. Pourtant les prix n’arrêtent pas d’augmenter.
    Bref, Guillaume, un article sur l’herbe et le foin pourrait éclairer la lanterne de bcp de proprios qui dépensent des fortunes à acheter des compléments et des médocs pour ratrapper le tir.
    Et un réseau de producteur de bon fourrage serait bienvenu.

  2. Vaccins, vermifuges ( à mon époque, 1 à 2 fois par an, 1 fois par mois en 2021), cortisone, antibiotiques, insecticides, et puce électronique, deviennent la base de toute survie d’un animal domestique à l’heure actuelle ! le quotidien des chevaux malheureusement, c’est tellement banalisé, sans compter les anti-inflammatoires dès que le cheval présente le moindre bobo. On n’attend même pas de “voir” l’évolution d’une boiterie, avant de mettre la dose de butazone dans la ration… Et que dire des effets du port de la puce électronique ? Quand on fait des recherches sur les effets secondaires éventuels on ne trouve quasiment pas d’informations. J’avais demandé à des vétérinaires s’il était possible de retirer la puce de mon seul cheval pucé, car je soupçonne des problèmes de santé/comporterment reliés et j’ai fait face à beaucoup d’incompréhension !

  3. Merci pour cet article pleins d’éclaircissement et d’informations très utiles pour le bien être des chevaux.

Répondre à Dominique zumerAnnuler la réponse.

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