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L’étude des parages de MF fait couler beaucoup d’encre et permet de s’attirer encore des insultes, des menaces et des critiques. (c’est dire si les gens qui mettent des fers sont ouverts au débat !)

Les commentaires de ma vidéo sur Youtube ou celle que j’ai posté récemment m’ont apporté un éclairage nouveau. (et oui, on en apprend tous les jours!)

Un MF explique qu’il doit enlever de la sole pour “avoir l’alignement phalangien” … 🧐

Un autre explique que ma coupe de pied résiné, est déjà paré et que aucun MF n’enlèverait encore 1cm de sole sur ce pied.

Un autre, me traite de menteur et essaye de nous ré inventer l’anatomie de P3…

Tout cela traduit une chose… le manque crucial de compréhension de l’anatomie fonctionnelle ET des conséquences du geste technique sur le pied et sur la santé du cheval.

Enlever de la sole fait partie intégrante du parage du MF et ce pour “nettoyer le pied”, créer un plan (pour le fer et pour l’aplomb) et essayer d’avoir leurs sacrosaint alignement phalangien…

Les bras m’en tombe car avec ma compréhension des interactions croisées (l’étude systémique) de l’impact du parage sur la posture, la locomotion et la physiologie … il est parfaitement clair que les MF essayent en permanence d’éliminer des problèmes qu’ils ont eux-mêmes créé !

L’énorme problème de communication qui existe entre les MF et les podologues, c’est que LA BASE du raisonnement est opposée. Le MF cherche à protéger le pied, le podologue cherche à l’exposer à l’environnement. Le MF a appris que le cheval marchait sur sa paroi, alors que le podologue « moderne » a appris que le cheval marchait sur sa sole périphérique. Le MF cherche à protéger des structures déficientes ou lésionnelles alors que le podologue cherche à faire se développer des structures sous-développés ou atrophiés.

Le MF a appris que le cheval devait avoir un « aplomb » alors que le podologue a appris que la posture en statique du cheval importait peu et n’était qu’un symptôme de problèmes ostéopathiques, viscérales ou biomécaniques (hérités ou lésionnels) plus ou moins important.

Dans cet « aplomb », cette verticalité qui nous vient du bâtiment (le fil à plomb), le cheval voit sa surface solaire (le plan créé pour recevoir le fer) devoir être à 90° du membre, en flexion, pied relevé pour la visée, à l’œil ou à l’aide d’un T d’équerre (un outil de dessin d’architecte avant Autocad).

Un MF a même inventé un T réglable (le TDL), pour prendre l’angle du canon avec le sol avant le parage et le maintenir après parage… On a donc comme base, une posture possiblement compensatoire comme référentiel… !

 

En vue sagittale, le paturon doit se trouver dans le prolongement de l’axe de la paroi dorsale (l’angle de la pince) et peu ou prou dans le même angle que l’humérus du cheval (angle de l’épaule).

C’est complètement différemment que le podologue PEL va procéder !

Il n’y a pas d’aplomb, la mise à 90° du membre est une erreur fondamentale et les angles du paturon et de l’épaule, ne peuvent en aucun cas servir de repères pour les pieds… tout se jouant dans l’équilibrage du sabot par rapport à P3.

Les segments osseux situés au-dessus de P3 ne peuvent constituer un point de départ pour l’équilibration mais au contraire n’être que des conséquences à l’équilibre généré PAR P3. Le podologue procède donc à l’inverse encore une fois du MF.

Le MF va juger la posture pour organiser son parage alors que le podologue va juger P3 pour organiser son parage et le cheval trouvera sa posture par la suite… en fonction du travail de l’ostéo et du cavalier ! (d’où la nécessité de gérer une rééducation posturale dans certain cas !)

Vouloir installer une posture par les pieds n’amène qu’une chose : des lésions.

Ce phénomène est aujourd’hui connu par l’étude de l’orthopédie humaine « ancienne » qui voyait l’utilisation d’appareillages complexes pour « redresser » les corps déformés… Tout cela a aujourd’hui disparu. (et heureusement). On n’a jamais vue de joueurs de foot internationaux équipés d’orthèses métalliques de redressement lors d’une coupe du monde. Il est en revanche assez courant de voir des chevaux de CSI équipés de fers dit « orthopédiques » en compétition… et être « infiltrés » par voie de conséquences car sans une anesthésie quasi constante, ils seraient complètement inopérants. Ce dernier « détail » est d’ailleurs généralement « oublié » par les MF qui ne voient que les pauvres chevaux « sensibles » sans fers… mais sans infiltrations ! On peut quand même se poser légitiment des questions sur une technique qui oblige ses utilisateurs à se faire infiltrer pour la supporter… Le mot est d’ailleurs transformé en « soigner » dans la plupart des écuries… et on ne parle plus d’infiltrations mais de « soigner »… C’est aussi ridicule que mensonger mais passons.

On en était à constater les oppositions TOTALES entre la façon de penser et de travailler des MF et des podologues. (et je n’ai dessiné que les très grandes lignes !)

C’est précisément cela qui ne permet ni l’échange, ni la discussion.

En essayant de comprendre ce que fait un podologue, le MF va très souvent en rester sur l’apparente facilité et le nombre restreint de gestes, techniques ou procédures.

« oui, ben , vous faites un parage et vous insistez un peu plus sur l’extérieur »

L’œil du professionnel s’appuyant sur son vécut, sa formation et surtout sur son expérience, c’est-à-dire « le poids des habitudes ». La technique visualisée sera filtrée par le biais cognitif de la personne.

Les gestes du podologue seront donc analysés par un œil de MF… qui va comparer se qu’il voit avec ce qu’il a appris. On a d’ailleurs moins de soucis avec les vétos car ils ont le bénéfice de ne rien avoir appris en termes de parage ou de podologie.

Ne pas toucher à la sole, ni à la fourchette sera donc perçu comme un « oublie » par un MF, voir comme une erreur, un manque de professionnalisme. Cela va aller dans le sens de la simplification et donc de l’infériorité de la technique. Il est en effet plus simple de faire un « chanfrein » que de forger un fer orthopédique à partir d’un lopin (une barre d’acier) puis de le fixer sur un sabot à l’aide de clous… MAIS… l’apparente facilité technique cache en fait une complexité basée sur des notions inconnu du MF. Simple mais pas simpliste.

On ne voit que ce que l’on connait !

Tout le problème étant de savoir POURQUOI on ne fait qu’un « chanfrein » et surtout COMMENT…

La podologie équine est enseignée à l’université en Australie mais elle reste niée en France par la profession des MF.

A partir du moment où une majorité de professionnels cherchent à nier l’existence d’une technique de soins qui ne vise pas à utiliser la ferrure, mais bel et bien à savoir comment s’en passer… Comment peut-on arriver à communiquer ?

Charlatans, marketing, effet de mode… mais encore ?

Dans l’idée, ne jamais avoir à dialoguer avec les MF ne me pose strictement aucun problème.

Mes publications et mes formations ne s’adressent de toute façon pas à eux. (mais ils peuvent venir en temps que propriétaire soucieux d’apprendre à gérer leurs chevaux pieds nus!)

Le GROS problème reste que la majorité des pathologies locomotrices sont issu de leurs techniques.

J’avance, sérieusement, le chiffre de 80% des pathologies de l’appareil locomoteur des chevaux de sport.

Alors on va tout de suite crier au scandale et m’accuser de dénigrer une corporation pour faire ma pub…. Mais quid du sujet ? Quand on veut tuer un message, on tue le messager.

Sortez moi les chiffres des consultations du CIRAL ? Combien sont pieds nus ? Combien sont en PEL ?

Il est aujourd’hui factuel que Le FAIT de passer un cheval de sport en PEL, l’amène à avoir au pire, plus DU TOUT de problème locomoteur et AU MIEUX, à avoir des résultats bien supérieurs à ceux qu’il avait avec des fers.

Il est aujourd’hui factuel que les écuries de concours internationales qui sont passées en PEL ont vue leurs dépenses vétérinaires liés aux pathologies locomotrices divisés par 10.

Il est aujourd’hui factuel que Julien Epaillard a des résultats plus réguliers depuis qu’il gère ses chevaux en PEL. (et qu’il a gagné plusieurs places au classement mondial depuis sa transition).

L’équipe de Suède à déferré puis gagné les JO pieds nus…

Jusqu’à présent, le milieu professionnel du cheval voyait « le parage naturel » comme un monde de baba cool ou de bobo écolo sans intérêts… La PEL n’est pas du parage naturel. Il faut le répéter 100 fois.

« La mode » dure depuis près de 20 ans… et si auparavant on pouvait arriver à trouver l’excuse du « oui mais les chevaux de sport doivent être ferrés », cette affirmation ne tient plus.

DONC, si on considère tout ce qu’on vient d’énoncer, il est aujourd’hui important de prendre en compte sérieusement que la ferrure métallique n’est pas adaptée à la bonne santé de l’appareil locomoteur du cheval, de loisirs ou de sport. La ferrure a été adaptée dans l’histoire pour que le cheval puisse servir d’énergie motrice avant l’invention des moteurs à vapeur et explosion. Ce temps est révolu.

MUTILER la sole est LA CAUSE des sensibilités qui conduisent à ferrer les jeunes chevaux… ce qui conduit à la lente détérioration de leurs structures… donc de leurs fonctions… et donc d’arriver à justifier l’existence de la ferrure… C’est l’ouroboros ! (le serpent qui se mord la queue).

POURQUOI un MF qui suit mes explications sur l’épaisseur de la sole périphérique sous P3 n’arrive pas à comprendre que faire un parage à plat va détruire complètement le fonctionnement du pied ?

POURQUOI, ils n’arrivent pas à visualiser qu’en coupant dans la sole périphérique, au niveau du fond des lacunes, il ne reste plus que quelques millimètres de sole ?

Je me souviens très bien avoir fait l’expérience 2 ou 3 fois, à l’époque où j’utilisais des pieds morts pour mes stages, avec des MF… et la dissection. Faites un parage dit « à plat » ou plus techniquement « au degrés voulu » et découpez ensuite le pied mort pour en mesurer l’épaisseur de sole sous P3… et là, les yeux s’écarquillent…. La réalité ne colle pas avec la croyance, c’est-à-dire ce qu’avait appris ces personnes !

Le poids des habitudes et SURTOUT les bases de connaissances font que les MF ne voient pas le mal dans ce qu’ils font.

Si vous prenez un gars de 16 ans, qui sort de 3e…. et que vous lui dites « tu dois enlever de la sole pour que le canon soit dans l’axe de la pince » et ben… il le fera…

Il ne se posera pas la question de savoir POURQUOI.

Il ne se posera pas la question de savoir si le cheval n’avait pas par hasard des douleurs d’estomac qui lui donne une posture « sous lui » caractéristique par exemple…

Des talons de 4 cm… qui vont venir « briser » l’alignement canon/pince… dans un sens ou des talons complètement fuyants et écrasés qui vont le mettre dans l’autre sens… ?

Couper la sole, enlever de l’épaisseur de sole est de toute façon « logique » si on considère la théorie apprise en cours, à savoir que le cheval marche sur sa paroi et que sa phalange est « suspendue » par l’engrènement kéraphylle / podophylle… (chair feuilleté).

La réalité est que quelque soit la justification, la bienveillance du MF, la sole ne doit pas être mutilée.

Un soucis musculaire, posturale, tendineux pourra venir modifier les tensions entre le fléchisseur profond (fixé à P3) et le superficiel (fixé à P2) et donc venir modifier l’alignement phalangien… et enlever de la sole n’y changera rien. (Pourquoi se pignoler sur l’alignement phalangien et ne pas comprendre que le cheval qui pose en pince est pathologique? Voir la bascule mais pas l’impact? Ne pas voir la pourriture profonde de fourchette pendant des mois?)

L’alignement phalangien, à plat sur la dalle, à l’arrêt, encolure au repos, ne peux en aucun cas servir de repère pour l’équilibre de la boite cornée et encore moins l’épaisseur de matière à enlever.

POURQUOI ?

Parce que le cheval a besoin d’être en mouvement… et que l’alignement phalangien à l’arrêt n’est pas représentatif d’une situation dynamique… cela n’a donc strictement AUCUN SENS de s’y attarder.

C’est la même chose pour la considération de l’aplomb… qui reste un cliché artificiel d’une posture imposée, à l’arrêt, qui ne saurait respecter les spécificités anatomiques des différents segments osseux supérieurs (proximaux) à P3… tant en termes de déviations angulaires, qu’en terme de rotations.

Même les espaces inter articulaires si cher à certains et visible aux radios sont une aberrations puisque fixé par une photo, donc un instantané posturale, parfaitement variable en fonction des contraintes et donc de la position du centre de gravité du cheval à ce moment-là. On peut donc parfaitement avoir autant de faux positifs que de faux négatifs en observant les espaces inter articulaires sur des radios.

 

En 2021, Il y a un faisceau d’indices très important qui permettent de poser l’hypothèse sérieuse que P3 n’est PAS suspendu dans la boite cornée mais bel et bien SUPPORTEE par les structures distales comme la voute créé par les 2 soles, le coussinet digitale et les cartilages collatéraux.

De même qu’on peut poser également l’hypothèse que le cheval NE MARCHE PAS SUR SA PAROI.

De façon très pragmatique, il est assez facile de constater que :

Les chevaux ferrés n’ont pas de périople ou très très peu. On peut constater que dans les semaines qui suivent le déferrage, le périople apparait et finit par se développer complétement.

L’idée est que la pression subit par la paroi, créer un vecteur verticale vers le haut, alors que les tissus cutanés et vasculaires du bourrelet périoplique sont soumis à un vecteur verticale opposé par le biais de la colonne osseuse auxquels ils sont rattachés. Le poids du cheval appui sur ses structures osseuses et créer une contraintes mécanique verticale descendante. La paroi en appuie sur le sol, créer un support périphérique opposé à la contrainte verticale centrale de la colonne osseuse. Les tissus mous reliant les structures cornées de la paroi et les structures osseuses subissent donc des contraintes proportionnelles à la différence de support entre la périphérie du sabot (la paroi) et son centre (la colonne osseuse, donc la sole).

La ferrure en générant de l’appuie périphérique et donc des fortes contraintes sur les tissus mous va générer des désordres vasculaires lié à la déformation des vaisseaux.

Cette absence de vascularisation va générer une croissance déficiente des tissus correspondant.

C’est visible pour le périople.

Le phénomène sera valable pour toutes les structures du pied.

La différence de contraintes entre l’extérieur et le centre va générer des tensions inadaptées car génératrices de tous les problèmes de boites cornées connus :

Seimes, évasements, étirements de la ligne blanche, séparations de parois.

On peut noter que tous ces problèmes disparaissent dès l’instant où la paroi est chanfreinée et donc qu’on fait baisser les contraintes périphérique. Tous ces problèmes seront exacerbés par les contraintes extérieurs du parages à plat et d’aplomb, ainsi que les différentes causes de compensation posturales qui viendront rajouter des couches de contraintes…

Le dernier point concerne la descente distale et la bascule de la 3e phalange avec séparation plus ou moins importante de la paroi dorsale. Le mécanisme est le même et toutes les recherches sur les raisons du désengrènement kéraphylle/podophylle et/ou de la rotation de P3 ont oublié l’hypothèse, pourtant simple, de l’absence de soutien solaire… et du fait que la paroi pourrait ne pas être la principale structure porteuse du pied du cheval. Les tissus se déchirent à causes de contraintes mécaniques inadaptées et pas par quelques mécanismes enzymatiques complexes et farfelus… (et ENCORE MOINS à cause de la tension du TFP ! ! ! Qui est l’hypothèse la plus ridicule de toutes)

Les faits, le terrain, rapportent sans l’ombre d’un doute que la descente distale et la rotation de P3 peuvent s’inverser et revenir à la normale, encore une fois par le soutien solaire et la réduction très importante de l’appuie périphérique.

Je rajouterais que les AINS dans le cadre de la fourbure ne feront que ralentir et EMPIRER la situation. La douleur étant principalement généré par les tensions exercé sur les tissus mous par l’appui périphérique, et exacerbé par l’élastose, la stase veineuse et secondairement par l’inflammation temporaire lié au désordre métabolique d’origine diverse.

 

Il n’y a pas besoin d’avoir fait 7 ans d’études pour comprendre qu’amincir la principale structure porteuse du pied va générer des problèmes.

Amincir la structure principale de support ET générer de l’appuie périphérique par l’absence de chanfrein va générer encore plus de problèmes. (le parage de pré!)

Vous pouvez rajouter à cela la création d’un support périphérique rigide métallique reliant les différentes parties du pied, parties qui sont censés gérer différentes phases de la locomotion par différentes fonctions (amortissement, support, ou transmission de l’énergie musculaire dans le sol pour assurer la propulsion) qui va encore générer des problèmes… Le tout figeant un diamètre définit le jour du ferrage alors même que le sabot, conique, voit son diamètre augmenter proportionnellement à l’avalure quotidienne…

Vous pouvez rajoutez à cela des contraintes articulaires, ligamentaires et tendineuse parce que le plan d’appuie du sabot n’est pas adapté au pied mais à une posture imaginaire fixée à l’arrêt et basé sur des considérations architecturales du 16e siècle…

Et vous avez un très léger aperçu du POURQUOI, on infiltre… on protège… on pratique les feux… on mets des cales par ci, par là… On dépense des milliers d’euros dans des radios, des IRM… des silicones, des plaques, des sols fibrés, huilés… des opérations… pourquoi on a des tendinites, des claquages… des arthroses… des dorsalgies… des troubles du comportements…

 

En fait, je n’ai pas besoin de faire « ma pub », puisque les problèmes sont là…

Je n’ai pas à pointer du doigt une corporation puisque c’est elle qui gère la population de chevaux dont souffre tous ces problèmes…

Si justement mon seul souci était de récolter du fric, je me tairais… et je jouerais les gourou bienfaiteur en vendant une technique miracle…

Seulement la réalité, ce n’est pas vraiment que la PEL est miraculeuse… c’est juste que la ferrure est une CATASTROPHE.

Y a 150 ans, on s’en fichait passablement que les chevaux soient de travers… On n’avait pas le choix. Les charretiers battaient parfois à mort les chevaux qui s’effondraient de douleurs et d’épuisement… donc les soucis de ferrure était vraiment inaperçu. La SPA a été créé pour gérer notamment ces soucis de violences faites aux chevaux.

Aujourd’hui, le système ne tient que grâce à l’emploie de substances chimiques injectables qui limitent la douleur généré par les contraintes de la ferrure.

Tout le système est au courant que laisser un cheval « au repos » pendant un an SANS FERS permet généralement de soigner quasiment tous les problèmes… Les gens pensent que c’est l’absence d’activité qui est la clé alors que la clé est l’absence de ferrure. La preuve en est que les chevaux de GP peuvent reprendre les concours 3 jours après un déferrage… C’est bien que leurs ferrure ne leurs étaient d’aucune utilité. (encore faut il savoir les gérer au quotidien, ce qui est une autre histoire…)

Si les dépenses en frais véto des grosses structures baissent d’un facteur 10… sans RIEN changer d’autre que de passer de la maréchalerie à la podologie équine… c’est bien que la ferrure pose un problème ?

Jusqu’à présent on a une absence totale de débat parce que la corporation refuse d’accepter l’idée que la ferrure soit la cause des problèmes. Historiquement, la ferrure a permis de résoudre les problèmes des HUMAINS qui avaient besoin que les chevaux soient leurs force motrice… mais du point de vue des chevaux… la ferrure n’est qu’une accumulation de contraintes… destiné à supporter l’esclavage… pardon, « la domestication ».

Mon but n’est donc pas de me faire du fric non… parce que demain matin, quand les MF feront tous de la podologie équine… J’aurais plus de boulot. Les chevaux s’en porteront mieux. Je pourrais me consacrer à la somato.

Faudra juste trouver un autre nom… parce que à partir du moment où on n’utilisera plus de métal… il n’y aura plus de raison de s’appeler « ferrant » … Peut être Maréchal Polymérant ? Maréchal Parant ? Maréchal déferrant… non, podologue équin.

6 Comments on “La sole, l’aplomb et mes kouilles en ski.

  1. Tellement d’accord avec votre approche si bien argumentée et de plus en plus pointue au fil des années !!!
    Quand les professionnels du cheval ne feront plus appel aux MF, ceux ci devront enfin reconsidérer leur approche ou disparaitre, ce n’est plus qu’une question de temps.
    Merci encore et Bravo pour votre vision d’ensemble du problème.

  2. Bravo pour cet article et bravo tout ce travail que j’ai vu (lu) évoluer au fil des ans en vous suivant à distance (et en vous envoyant mes deux filles en stage…) !

  3. Bon jour Guillaume, j’ai déféré il y’a maintenant 9ans, j’en suis ravi pour mon cheval. Que de courage après avoir subit tous ces regard et entendu toute ces insinuations. Mais quel bonheur d’avoir compris que mon cheval est tellement plus libre et sain. Merci 🙏 merci encore de nous nourrir de paroles intéressantes et constructive. David

  4. Merci Guillaume. Bravo pour ton abnégation. Tu verras que d’ici quelques années, la plupart des professionnels y viendront, sans pour autant reconnaitre tous les discours qu’ils peuvent tenir aujourd’hui. Ce n’est pas grave, ce qui compte, c’est le bien-être des chevaux. Tu restes fidèle à toi même. Continus. Amitiés, Philippe

  5. Bonjour et merci pour vos publications.

    “Le MF a appris que le cheval marchait sur sa paroi, alors que le podologue « moderne » a appris que le cheval marchait sur sa sole périphérique.”
    Serait il possible d’écrire a chaque fois “sole périphérique vivante” ou bien cela n’as pas d’importance ?
    J’ai quatre chevaux et n’ai jamais connu la ferrure mais les podologues oui, en toute confiance.
    J’était dans l’Hérault, sol aride et sec. Durant mon absence en été un podologue sérieux est passé faire son travail sur mes chevaux. Juste après son départ il a plus a corde pendant deux jours, chevaux dehors avec abris au sec en accès libre avec les pieds dans la boue, ils préfèrent. De retour chez moi après ces deux jours je suis allé voir mes chevaux dont je prend grand soin et leur pieds. J’ai trouvé que le podologue n’avait fait qu’un chanfrein en laissant dépasser l’ongle de plus de cinq millimètre. Apres discussion téléphonique nous avons convenu qu’il s’était repéré a une épaisseur de sole qui ne demandait qu’a dégager. Donc après parage mes chevaux marchaient sur leurs ongles et avant parage sur une sole périphérique morte. a cette époque mes chevaux vivaient en liberté en groupe plusieurs hectares de sol difficile et quatre a six heures de balade tout terrains par semaine.
    J’ai changé de région maintenant ils vivent dans les mêmes conditions mais avec prairies verdoyante et grande écurie en accès libre avec dalle en béton pour mettre les pieds au sec et avoir un peu de dur au contact car a l’extérieur c’est de la moquette.
    Je vois pousser l’ongle a vue d’œil et pour avoir une sole périphérique au contact du dur sur la dalle, c’est toutes les semaines que je dois passer rappe et rainette. Si je tarde la sole périphérique perd de sa consistance. Je reprécise que mes chevaux sortent en balade 4 a 6 heures par semaine en plus de leur vie en liberté.

    Tous cela pour dire que la passage d’un podologue c’est bien mais complètement insuffisant et que le propriétaire d’un cheval doit impérativement connaitre le fonctionnement des pieds de celui ci.

    A vos rappes.

    D Estelle.

  6. Ancien centre équestre …tourisme équestre , endurance, pieds nus depuis 2009.

    Amélioration de leur état de santé , physique et psychique.

    N ayez pas peur , écoutez, apprenez, la vie évolue nos connaissances aussi!

    Merci infiniment GUILLAUME !

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