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Bonjour, Je me présente, Guillaume Parisot, Podologue équin et animateur du blog “podologie équine libre”. Je revendique le droit à la liberté d’expression. Je me permets de vous contacter parce qu’une de mes amie est passée au centre équestre de “CENSURÉ” et ce qu’elle a vu n’est pas très “vendeur” pour le pied nu et finalement pas vendeur « tout court »… Voilà en image ce qu’elle a vu: pied FFE [ De l’avis de “certains” je suis un “menteur” et les pieds de cette structure sont en parfait état ! On peut d’ailleurs s’en convaincre en voyant cette photo… et les autres…. ] Je conçois que la logique du pied nu soit financièrement plus attractive pour une structure professionnelle mais il n’en demeure pas moins que cela demande de respecter certaines règles.

Pour parler franchement, les pieds des poneys ne sont pas “au top” ….

Je sais pourquoi et peux venir vous expliquer en détails comment essayer d’y remédier. Je comprends que Rome ne s’est pas fait en un jour et c’est pour ça que j’organises des formations pour que les propriétaires de chevaux, les professionnels de l’équitation ou même les vétos et MF puissent découvrir d’un œil neuf la façon de gérer les pieds nus à l’aune des dernières connaissances de la podologie équine. Vouloir faire revenir le cheval au cœur des villes peux paraître une bonne idée (projet Humhum), mais cela ne correspond pas du tout à ses besoins. Le cheval a quitté la ville au 19e siècle et c’était très bien comme cela. Des études récentes expliquent en détails que les conditions d’hébergement des chevaux peuvent significativement influer sur leur psychisme et donc leur santé. Je pense qu’en 2015, on ne peut plus faire l’impasse sur ces découvertes, et l’aspect rémunérateur du projet Humhum devrait passer APRES l’impact sur la santé des équidés concernés. Le débat sur la souffrance animale a franchi de grands pas (un grand pas ?) en 2014 et 2015 pourrait s’annoncer encore plus riche. En effet l’Inde a reconnu le statut de personne non humaine au Dauphin et a ainsi pu stopper son esclavage. L’Argentine a fait de même pour les Orangs outans. Je pense que vous pouvez aller plus loin dans votre démarche d’amener le cheval dans la ville, là où il ne peut pas se sentir bien…. et donc profiter du contre-exemple pour essayer de tout mettre en œuvre pour son bien être, la reconnaissance de ses besoins fondamentaux et les soins nécessaires s’y rapportant. Je pense à l’étude des travaux du dernier livre de Marthe Kiley Worthington (Les mythes : explosés ! Bien-être, prise de contact et apprentissage chez les mammifères) ou de l’étude de Léa Lansade, Mathilde Valenchon, Aline Foury sur l’impact des conditions d’hébergement sur le poulain. Je pense aussi que peut être le professionnel qui vous conseille pour la gestion des pieds nus n’est peut-être pas assez clair ou qualifié pour avoir un résultat satisfaisant. (et les photos des pieds que j’ai pu voir le confirment clairement) Je pense que la FEUFEUHEU devrait changer son fusil d’épaule et changer sa politique liée au « tout compétition » pour s’orienter vers une connaissance approfondie du cheval. C’est précisément ce que recherchent 90% des personnes interrogées. La compétition n’intéressant finalement qu’une poignée d’irréductibles. De plus, les dérives liées aux sommes engagées deviennent vraiment une très mauvaise publicité pour la fédération qui ne faisant rien pour éviter ces dérives semble donc cautionner tous les abus. Les chevaux qui décèdent en courses d’endurance ou les maltraitances manifestes en concours de dressage vont-elles devenir la norme ? Les pratiques sadiques du western, le dopage ou les techniques violentes du CSO seront-elles aussi tolérées en 2015 ?

La FEUFEUHEU ne peux plus chercher à amasser les licenciés au détriment du moteur principal de son activité : le cheval.

De plus en plus de pratiquants mettent l’équitation de côté… monter sur un cheval n’est plus l’apanage de l’élite bourgeoise ou le loisir du prolétariat… Le cheval est devenu le moteur d’une évolution personnelle qui peut faire sens en ce début de 21e siècle très tourmenté. A essayer de comprendre cet être, on en arrive à se comprendre soi même. En étudiant ses besoins, on en arrive à découvrir les nôtres. On en arrive donc à pouvoir considérer le cheval comme une personne non humaine, digne d’avoir des droits et donc d’être correctement traité. En arrivant à ce stade… Il devient donc assez difficile de penser utiliser cette personne comme un jouet, un faire-valoir ou même un outil au service de son plaisir, de son travail ou même de son enrichissement financier. Le cheval peut donc entrer dans votre vie et devenir un collaborateur, un maitre, un ami, un élève… qui a ses propres besoins et son langage propre.

En le respectant, on se respecte.

On devient donc plus conscient, conscient de ses actes, conscient de la souffrance qu’on pourrait lui imposer par notre ignorance, donc on grandit. Grandir et évoluer ne serait-ce pas là une bonne devise pour une fédération ? Etre conscient permet d’éviter de faire souffrir, donc de devenir plus responsable. Responsable de sa vie mais aussi de celle des autres, par ricochets. Parce que tout est lié. On pourrait donc imaginer que les centres équestres puissent évoluer eux aussi et réfléchissent aux conditions d’hébergement des personnes non humaines avec qui ils travaillent. Le code rural est très peu précis mais il précise quand même : Le propriétaire d’un animal est tenu de le placer dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. (Articles L.215-11, R.215-4 du code rural) Le boxe n’étant pas compatible avec les impératifs biologiques de l’espèce Equus cabalus, on ne peut plus dorénavant compter sur ce mode d’hébergement exclusif. Il est précisé aussi : Il est interdit d’infliger des mauvais traitements aux animaux. (Article L.214-3 du code rural)

Que penser des sévices constatés régulièrement en concours ?

Que penser des conditions d’hébergement en boxe H24 ou pire en stalle ? Car on va cumuler l’hébergement non compatible avec les besoins fondamentaux et donc infliger un mauvais traitement. Que penser des chevaux de clubs en milieu urbain (ou pas), exploités comme des robots qui peuvent laisser voir des signes comportementaux de mal être évident et souffrant parfois de problèmes de santé graves liés à l’inadéquation du mode d’hébergement comme les coliques, qui sont la principale cause de mortalité du cheval domestique ? Si la Fédération délégataire qui a mission de service public pour organiser et statuer sur les activités équestres permet toutes les dérives et tous les abus voire organise des rassemblements où des abus et des maltraitances sont régulièrement observés, on peut légitiment commencer à penser que cette fédération ne fait plus son travail et doit donc être destituée de sa mission de service public.

Les choses évoluent et le monde évolue.

La fédération française d’équitation pourrait changer… Elle pourrait se renseigner sur le bien être animal et les besoins fondamentaux des chevaux. Elle pourrait sensibiliser les jeunes à respecter l’animal… en commençant par imposer à ces structures pro de respecter elles-mêmes les besoins de leurs cavaleries… donc du potentiel « non humain » de leurs entreprises. On pourrait donc trouver autre chose que: “Le cheval, c’est trop génial” … On peut très bien veiller aux bien être des salariés et veiller au bien être des non-salariés… car les chevaux sont au final les ressources non humaines d’un centre équestre. Ils méritent leurs droits. Sans droits, on parle d’esclavage et ce n’est plus possible en 2015, dans un pays dit « civilisé ». Alors je sais que certains vont crier au scandale et assurer que leur cavalerie est « bien traitée » tout comme les propriétaires planteurs de coton pouvaient essayer de se justifier sur les conditions de vie et de travail de leurs esclaves. On peut très bien faire les choses dans le respect des besoins, ou avoir l’impression de faire les choses dans le respect des besoins car malheureusement, tout le monde n’est pas encore au point sur les besoins d’un équidé. La Suisse a mis en place un examen avec un permis de détention pour les équidés et les chiens. Le système n’est pas parfait mais il a le mérite d’exister. Nous avons en France, aujourd’hui les connaissances pour assurer une gestion de la domesticité respectueuse et digne d’un pays évolué. Des chercheurs ont travaillé sur le sujet et publié des résultats. Des professionnels ont aux 4 coins de la France changé leurs habitudes de travail pour offrir des conditions de vie meilleure à leur cavalerie. Les résultats sont là. Le système coute moins cher et surtout offre de meilleurs résultats, tant en terme financier, que vétérinaire ou pédagogique ! Faire les choses dans le bon sens est plus facile. Il suffit juste d’amorcer le changement.

Ce n’est pas parce que ça fait 30 ans que l’on fait la même chose que c’est forcément adapté.

Je dirais même que c’est quasiment forcément le contraire… Nous avons amorcé des changements, pleins de changements et certains sont aujourd’hui acquis ; comme l’équitation éthologique par exemple qui a été tant décriée au début et qui maintenant fait parti du cursus officiel. Le ferrage semble ne plus être la norme… Le boxe… L’équitation coercitive… La mise au pré des chevaux, longtemps pensée comme une solution ultime apporte son lot de problèmes , alors que le « paddock paradise » décrit comme très compliqué ou farfelu commence à s’imposer comme le modèle pouvant répondre correctement aux besoins spécifiques des équidés domestiques. Moins on a de surface et plus le fait de l’aménager semble bénéfique, voir obligatoire. Pourquoi continuer à tolérer que des animaux pataugent dans 40 cm de boue ? Est-ce cela une situation enviable pour un être vivant ? Comment tolérer la privation de liberté, Le manque de mouvement ne permettant pas au système digestif complexe du cheval de fonctionner correctement ?

Tous les problèmes ont une solution.

Alors oui, il risque d’y avoir pas mal de mécontents… parce que eux, s’accommodaient très bien de mauvaises conditions de vie ou de mauvais traitements… souvent parce ce genres de situations s’installent progressivement et puis commencent à durer… tellement longtemps qu’on a toujours connu ça et donc on ne pense pas que cela puisse se passer autrement. Cela finit par devenir « une norme » Mais il suffit de lever le nez, de sortir de chez soi et d’aller un peu voir ailleurs ce qui se passe pour mesurer le fossé qui sépare certaines pratiques. Le souci, c’est que la plupart des professionnels ne sortent jamais de chez eux, Pas le temps… et oui, car trop de problèmes à gérer, trop de travail à fournir… Logique. Quand on rame à contre-courant, c’est beaucoup plus difficile. L’approche de la podologie équine permet de constater les dégâts. On peut trouver des solutions. On a des exemples de réussites. On a des exemples de baisses de coûts et de problèmes qui disparaissent. L’éthologie scientifique possède un cahier des charges précis et des observables concrets. L’ostéopathie bien conduite permet de passer outre le symptomatisme et d’aller chercher en profondeur la cause de problèmes parfois très handicapant. La dentisterie moderne et correctement appliquée permet d’éviter des interventions lourdes et permet d’avoir un tube digestif qui commence à fonctionner de façon optimale. Le saddle fitting permet d’éviter des souffrances inutiles vis-à-vis de la sellerie, d’avoir des chevaux moins contractés, plus sereins, donc, moins coûteux ou dangereux. L’enjeu est de changer la gestion du cheval domestique pour essayer de coller au plus près de ses besoins et plus à nos besoins financiers, matériels ou égocentriques.

 Le résultat ? Moins de problèmes et moins d’argent gaspillé !

Moins d’accidents, moins de frais, moins de maladies, moins de stress, moins de travail… Une meilleure compréhension des choses et donc une visibilité à long terme accrue. On a tout et tous à y gagner !

32 Comments on “Lettre aux dirigeants du CE de “CENSURÉ” et à la FEUFEUHEU. (Je suis moi aussi CHARLIE!)

  1. Merci de dire les choses clairement et de bousculer le monde soit disant équestre …
    Il est temps de s’interpeller et d’agir en étant responsable de ses propres chevaux et de s’informer …
    Le manque de connaissances ouvrent à toutes ces erreurs et maltraitances.
    Donc plus nous informerons le monde équestre, plus l’évolution se mettra en place pour le confort et le respect des chevaux , qui rappelons le : nous nous ont rien demandé … La nature étant leur lieu de vie ..
    Je fais la même chose au quotidien concernant l’éducation des chevaux , et nous avons mis en place , sans l’aide de la fédération , une Académie Équestre Populaire que Agen , ou nous essayons d’enseigner le respect du cheval dans sa globalité et son éducation.
    “Donner du sens à nos actes ”
    Merci à vous.

  2. J’ai un problème avec le pied de ma shetland, cela fait 2 mois qu’elle a un trou au niveau de la ligne blanche de son antérieur gauche. Je le nettoie et bouche avec du coton et je rajoute du goudron régulièrement. Cependant rien de flagrant n’a changé, j’aurais donc voulu savoir si vous aviez des produits ou méthodes pour un cas que celui-ci.

  3. +1 !!!!
    Malheureusement tant que les parents ne comprendront pas que ce n’est pas parce que les enfants aiment les chevaux qu’il faut les inscrire à des cours d’équitation en club, c’est pas gagné non plus! Parce que tout simplement aimer un cheval, avoir besoin de contact animal (signe de manque flagrant surtout chez les petits citadins), ne veut pas dire faire de l’équitation, on peut être passionné de chevaux sans savoir faire de l’équitation, tout comme être passionné d’équitation sans savoir aimer et comprendre le cheval… 2 choses bien distinctes que très peu assimilent! Je l’ai encore constaté dernièrement, des petits cousins parisiens de mon chéri en visite chez nous à la campagne:
    3 enfants, dont la petite dernière de 12 ans, adorable, qui se précipite vers tous les animaux pour les caliner, très attentive à leur bien-être (on sent le manque!)… Ils résident en appart, n’ont jamais eu de chiens ou de chats. Lorsque je demande pourquoi, moi qui ne conçoit pas la vie sans, la mère me répond “pour passer mon temps à nettoyer les poils ?” !!!! Non mais, alors ça veut dire que pour elle, c’est plus important de ne pas avoir de “saletés” que de voir sa fille heureuse? Ok c’est résumé, mais bon…
    Son frère était directeur d’un club à Versailles.. J’ai pas pu le piffrer d’entrée, rencontré vite fait, sachant que l’on allait acheter un 2e cheval pour mon chéri qui débutait, ayant de mon côté ma jument depuis des années et ayant eu des chevaux depuis 20 ans chez nous, il m’avait sorti “c’est irresponsable d’acheter un cheval si on n’a pas de galops”, tout en sachant que moi j’étais quand même dans le milieu depuis perpète (sans galops, truc idiot)… Non mais, lorsque je vois des gamines galops 6 incapables de partir en balade, je me marre!
    Bref, un con.
    Je reviens à la gamine: Elle me suivait tout le temps, calinait les chevaux, était très douce, très intuitive, très psychologue…
    Sa mère me sort qu’ils vont l’inscrire au club parce que “elle aime l’équitation”… débile, en 1h moi j’ai compris que ce n’est pas du tout ce qui la branchait, elle me l’a dit en plus, mais un autre rapport (trop incompréhensible pour sa mère sans doute qui réduit le fait d’avoir des animaux à avoir des poils sur les meubles!)… Comment peut-on être aussi à l’ouest? Donc j’ai répondu que ça n’avait rien à voir, que l’équitation et la passion des chevaux étaient 2 choses différentes etc comme indiqué plus haut.. Elle comprenait pas, me regardait avec des yeux idiots…

    Ben voilà le genre de parents qui fournissent les clubs en enfants adorables qui vont ressortir bien pourris par le système pour traiter les chevaux comme un esclave parce qu’on leur aura dit que c’est comme ça que ça doit être (fais-lui voir qui est le maître, donne des talons, raccourci tes rênes, arrache 3 dents, etc…) ! Future “élite” de la FFE…… Moi je pleure en constatant ce gâchis…..

    Encore heureux que j’ai pu voir l’opposé récemment, une petite de 5 ans qui était aux anges sur notre grosse appallo d’1.65m, sa mère qui me disait chercher un lieu d’épanouissement avec chevaux, pas un club…. qui savait bien la différence…Et voulait que sa fille passe du temps au contact des animaux, pas à “faire de l’équitation”….. Amen!

    • Bonjour,

      Merci pour ce témoignage. Je penses qu’on l’a tous vécu…

      “lieu d’épanouissement avec chevaux”

      Voilà LE nom que je cherchais depuis des années! Coup de génie!

      Centre Équestre ou Écuries sont devenue péjoratif pour beaucoup de monde.

      Il est temps de se démarquer des anciennes pratiques avec une dénomination suffisamment claire.

    • Chère AG,
      Excusez moi mais à force de se penser bon vis-à-vis du monde du cheval, on se rend compte un jour à quel point on est mauvais .. Je prends l’exemple du frère de la mère de famille, directeur de club à Versailles (qui soit dit en passant est une très une belle structure) qui vous dit qu’il est irresponsable d’acheter un cheval en l’absence de galops: eh bien je suis désolé mais il a parfaitement RAISON. Non pas dans le sens de l’examen fédéral au sens propre mais dans le sens de l’expérience etc .. Deuxièmement c’est une bonne chose de critiquer le moniteur de club qui exerce sa passion au profit des autres, et qui, à vous lire, ne donne que de mauvais conseils. Sachez madame, que le niveau d’un cavalier dépend pour beaucoup de son coach. Je connais plusieurs cavaliers ayant toujours monté en club (et ayant débuté sur les poneys de “CENSURÉ”, qui sont relativement heureux d’ailleurs, il faut le dire, j’invite Guillaume Parisot à retourner avec tout le ramassis de fêlés criant à la maltraitance dès le premier coup de cravache) et qui vous mettent, j’en suis sûr, une piquette sans nom à cheval (je me serais bien cité, mais j’ai décidé d’être modeste aujourd’hui). Certes, les clubs freinent à un moment ou à un autre la progression, mais pour débuter, c’est partout pareil, cessez donc de crier à la maltraitance au premier poil de travail, qui ne s’est jamais accroché aux rênes ?! J’ai monté pendant 12 ans là où la photo a été prise, je peux vous dire une chose, le poney fut seulement graissé peu avant, en attestent l’absence de paille et de saletés sous le pied. Tout n’est pas parfait, certes, mais si c’est la perfection que vous cherchez dans le monde du cheval, arrêtez tout de suite, elle n’existe pas .. À bon entendeur.

      • Bonjour,

        Je penses qu’il y a incompréhension.

        Vous parlez d’équitation…. “nous” de “cheval”…. donc du respect de ses besoins FONDAMENTAUX.

        Vous nous jugez de “ramassis de fêlés criant à la maltraitance dès le premier coup de cravache” … sic !

        Donc pour vous:

        1- le non respect des besoins fondamentaux n’existe pas. (il n’en est jamais fait mention)
        2- les coups de cravache sont “normale” … du coup, je me demande jusqu’où va la normalité dans votre conception des relations inter espèces… Je pourrais donc sans problème vous mettre quelques coups de cravaches dans le cadre d’une leçon de tennis par exemple? … Ha? ce n’est pas pareil? ça n’a rien à voir? Ha bon…
        3- Les pieds n’ont pas été graissé non… Et si c’est votre seul critère pour juger de la bonne santé d’un pied…. je comprend mieux pourquoi on est là aujourd’hui…
        4- Vous ne pourriez pas dire ce qui cloche sur ce pied… et c’est là le grand drame! L’ignorance!

        Vous vous sentez agressé parce que vous ignorez ce qu’on vous reproche!
        Si on vous expliquait, que vous preniez le temps de comprendre, sans nul doute que vous seriez d’accord pour revoir d’urgence le parage de ce cheval et finalement de TOUTE LES ÉCURIES !

        Mais il n’y pas pire aveugle que celui qui ne veux pas voir.

        Concernant les travaux de MKW ou Léa Lansade … Je vous invites à les lire pour avoir une vision différente du “niveau équestre” ou “du graissage de pied”… par rapport à la façon dont on peut gérer la domestication d’un équidé.

      • Habitant en Suisse nous n’avons pas de “galops”, il existe 2 “examens”, le brevet et la licence (utile uniquement pour aller en concours). Mais pourtant nous achetons malgré tout des chevaux, que nous détenons et entretenons correctement !
        Les galops ne sont pas une garantie, de loin pas, pour savoir gérer un cheval.
        Moi j’ai uniquement le brevet, passé à 12 ans (j’en ai 30), je suis propriétaire d’un jeune entier de 3 ans et c’est mon 1e cheval … Avant j’ai eu moins d’un an un cheval en 1/2 pension et avant ca 15 ans d’interruption dans l’équitation …
        Pour cela aurait-on du me déconseiller/empêcher d’acheter un cheval ?
        Les galops ne sont pas une garantie, sauf de faire rentrer de l’argent peut-être …

    • Petit correctif pour Juliette: il y a une formation et un certificat de compétences pour détenir des chevaux (2 niveaux, un pour moins de 5, un pour plus, ou un diplôme agricole). Dans votre cas, vous ne détenez pas le cheval, vous en êtes propriétaire (responsable civilement et responsable de ses soins) et le détenteur (responsable de ses conditions de détention et d’alimentation) est le gérant de sa pension qui lui est détenteur d’un certificat de formation. Si vous vouliez avoir votre cheval à la maison, donc en être détentrice, il faudrait enregistrer votre écurie à la Confédération et présenter un certificat valable pour détenir des chevaux.

  4. C’est pour toutes ces raisons que j’ai “quitté” le milieu il y a 25 ans. Je garde mes chevaux pour leur plaisir, au pré, bien parés, chouchoutés. Plus de compet (d’endurance me concernant).

  5. Idem pour moi, mon père a élevé des mérens, travaillé avec en montagne, lors d’un retour à la terre “hippie”.
    Il a acheté un entier inconnu qui avec lui est devenu un étalon reconnu, vengeur, un des fleurons de la relance de la race. Le gène m’a contaminée sans doute petite lorsque l’on me retrouvait dans ses pattes. J’ai connu la vie à la ferme jusqu’à mes 4-5 ans, puis plus rien (éclatement familial). Pour mes 11 ans, lors d’une visite, mon père m’a offert une balade dans un sympathique poney club de cambrousse. C’était comme si j’avais été avec les chevaux depuis toujours, jamais eu de peur, toujours à fond… Ma mère a désaprouvé lorsqu’elle a su. Pour mes 15 ans, j’ai une le bonheur de voir arriver dans ma vie la mère de mon actuelle jument, un cadeau de mon papa avec qui j’ai été vivre dès mes 16 ans. Nous avions des HA, des chemins superbes, et une connaissance des chevaux, pas comme certaines gamines qui se font offrir des chevaux pour les avoir en box, en pension, caprice de l’adolescence… J’ai toujours fuis les centres équestres, n’ai jamais accepté le moule…. Mon truc c’était les balades sauvages seule (enfin seule avec mon double équin), parfois des rallyes entre potes randonneurs, très peu d’endurance, juste pour le fun… Donc je n’ai pas été pourrie par la mentalité club, “traditionnelle”, je suis un esprit libre comme on dit, je n’ai jamais mis les pied dans une école, maternelle, collège ou lycée, donc cela permet d’avoir un regard très personnel….

    Notre vision évolue également en fonction de notre âge, de notre vie, des épreuves et rencontres…Je n’ai pas la même façon de voir les choses qu’à 20 ans.. Ma relations aux animaux a changé, s’est précisée…. Il est inconcevable aujourd’hui pour moi d’enfermer mon cheval en box, c’est comme si j’étais à sa place….J’ai mal dedans si je vois un cheval tarabusté sur une carrière, qui doit bouger comme le veut l’asticot sur son dos ou le dictateur au milieu… Cette cage/case dans laquelle doivent rentrer les gens, les animaux… Pourquoi? Pourquoi n’existe-t’il pas des “écoles Steiner” pour chevaux? Façon de parler….
    Pourquoi ce moule briseur de toute liberté d’expression? Cette frustration gangrenante?

    Oui, lorsque la maman de cette petite de 5 ans m’a dit chercher un endroit plus pédagogique, plus zen, j’ai sorti “un lieu d’épanouissement avec chevaux, quoi, en fait?” et elle m’a dit oui, voilà, quelque chose comme ça !

    Je choque les gens en assénant que les clubs, centres équestres, sont les pires endroits pour le mental des chevaux (il y a des exceptions, bien sûr, mais parle en général) et des “cavaliers”.
    Des briseurs d’esprits. Des défouloirs pour beaucoup… Oui, les chevaux y sont dénaturés, esclaves…. S’ils avaient les mêmes droits qu’un humain, les directeurs de centre seraient en prison pour mauvais traitements, séquestration, esclavagisme, coups et blessures, abus de faiblesse, homicide, viol (saillies forcées), torture, travail forcé…. travail au noir …
    Dois y en avoir d’autres….

    • J’adore l’idée des “écoles Steiner pour chevaux”, moi qui ai fait toute ma scolarité dans une école Steiner j’imagine bien comme ils pourraient eux aussi adorer et se développer ! 😉

  6. Marie-france Scalas “La Suisse a mis en place un examen avec un permis de détention pour les équidés et les chiens. Le système n’est pas parfait mais il a le mérite d’exister.” ça , ça fait longtemps que je le dis …Je vois trop de chevaux et poneys ds des prés ( si on peut appeler ça prés ;( ) abandonnés par leurs propriétaires qui , avec un petit niveau G1/G2 ( des jeunes souvent à qui on a voulu faire plaisir à moindre coût , enfin le croit-il ) sont incapables de savoir “s’occuper décemment de leur animal !!:( résultat ces animaux restent seuls abandonnés qu’ils pleuve , vente , neige …. ça me fâche tout rouge …. Quand ils n’ont plus rien à manger , ils se sauvent et il n’est pas rare pour nous , d’avoir des appels des gendarmes pour venir les prendre en charge !! Raz le bol . Autre sujet , les pieds nus , certains de nos poneys tolèrent très bien d’être sans fer ( parage quand même !;) ) par contre nous en avons ( essais plusieurs fois ) qui , au bout de deux semaines , marchent sur des “oeufs corne usée +++ et fourchette endolorie ;( . Certes nos chevaux et poneys sont en box mais néanmoins sortis ts les jours …. n’ont pas l’air malheureux , pas ou très très peu de coliques , calmes , sereins . J’irai jusqu’à dire que lorsqu’il fait beau et que l’on veut les laisser au pré pour la nuit , ils se massent à 18h devant la porte !? veulent rentrer , il y en a même une ( New Forest , 23 ans ) qui , lorsqu’elle rentre dans son box ( après une nuit passée au passée au pré ) se couche et dort comme une bien heureuse …J’en arrive à penser qu’en fait ces animaux sont comme nous humains , ILS aiment aussi LEUR confort ! Dont acte
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  7. Un permis de détention, je suis pour, ça peut limiter les dégâts, seulement pas à condition d’avoir des galops parce que on peut avoir le galop 7 et ne pas être un bon propriétaire, ça n’a rien à voir!
    Certains parents devraient également avoir un permis de procréer…
    Par contre vu que c’est au delà d’un quelconque diplôme d’être responsable, aimant et d’avoir de la jugeote, ça va être difficile!
    Des cavaliers G7 peuvent être de très mauvais proprios même s’ils ont théoriquement les connaissances nécessaires….
    Donc il faudrait un genre de VAE (validation des acquis) comme pour le boulot, pas un diplôme de formation….

    Après, une personne peut très bien répondre sur le papier comme il se doit, puis faire le contraire ou le quart de ce qui est juste…
    Comment gérer le truc du point de vue administratif? Au moment de l’achat et du changement de carte auprès du SIRE, on devrait déjà joindre un document étable par ex par la SPA, un casier judiciaire vierge de condamnation pour mauvais traitements, un acte de propriété de pâture… Mais tellement de choses sont à prendre en compte…. vu que c’est en général mis en place par des bureaucrates rond de cuir, étrangers à ce domaine, ils seront à côté de la plaque!

    Pour la détention, il y a également tous ces fainéants de gens qui s’imaginent que prendre des chèvres, des ânes ou des shetlands va permettre de leur éviter de se bouger le derrière pour nettoyer les broussailles… Je te fout tout ça dans les ronces et je laisse faire… Ca se voit trop trop souvent! Oui ça “entretien”, mais faut déjà mettre l’endroit clean avant et entretenir les animaux aussi, donc on ne gagne ni en temps ni en argent, c’est au delà des économies qu’il faut voir cela, comme un équilibre, un échange…. une harmonie!

    J’apporte une modeste contribution à une asso de sauvetage.. J’effectue dans mon secteur les visites de surveillance des chevaux adoptés, et les pré-visites en vue d’adoption… Je peux dire que je donne un avis défavorable si le futur adoptant n’est pas propriétaire de terres et n’a jamais eu de chevaux. Parce que y’en a qui réalisent pas!

    Après, si quelqu’un veut me retirer mes chevaux parce que il n’ont “qu’un” abri de pré, ne sont pas vermifugé chimiquement, pas vacciné, que je n’ai aucun galops, qu’ils font des balades sur le causse pieds-nus, ben qu’il vienne!

    Quant aux chevaux qui marchent sur des œufs, il y a des raisons que Guillaume saura mieux expliquer, mais je pense qu’il s’agit d’un manque de terrain dur sur lequel évoluer en permanence… plus les sabots sont sollicités, plus il se durcissent, moins ils s’érodent… il faut qu’un cheval endurcit marche 40km/jour pour que l’usure dépasse la pousse… il paraît…

    Pour ce qui est de dormir en box, sans doute que c’est plus calme qu’au pré avec des congénères qui l’enquiquinent, rien à voir avec un “confort” cosy, mais plutôt avec une envie de solitude… Si elle était au pré seule ou avec des congénères en tout petit nombre ou fusionnels, peut-être que elle dormirait aussi bien…
    Ils veulent peut-être également rentrer parce que ça équivaut à la bouffe, ou alors juste au repère, à l’habitude, à l’absence de prédateurs potentiels…

    Parfois je met mes juments dans un petit pré à côté sur lequel je n’ai pas de visibilité depuis la maison et où passe une ligne haute tension…
    Lorsque j’y ai mis ma jument seule avant d’avoir la 2e, elle a brouté, fait le tour, puis me voyant partir, elle s’est affolé, a galopé comme une furie, henni, limite a sauter le fil, genre me laisse pas seule ici! J’ai attendu, me suis éloignée en me cachant, j’ai surveillé, j’osais pas la laisser (petite elle a déjà pêté les fils, la barrière en fer pour me rejoindre alors que sa mère était au pré! 3 fois!).
    Je l’ai remontée dans son pré habituel, à 50m, c’est tout juste si elle a pas mis le licol elle-même! Peur d’être abandonnée ou malaise de la ligne électrique?

    Durant 3-4 jours j’ai retenté, espacé la durée dans le petit pré.. ça a été au final, mais sans plus. Un jour je l’y ai mise avec un congénère de passage, lui s’en fichait, ça a été la journée, puis à présent elle y est parfois avec sa copine, mais jamais je ne les laisse la nuit car je n’ai pas confiance. Ben tous les soirs, elles arrivent à fond pour remonter dans leur pré habituel, elles me tractent par les longes pour remonter (j’ai peine à suivre:) ), sans pour autant avoir l’habitude de dormir dans l’abri, ni en box (y’en a pas!), ni d’y avoir du fourrage (je ne donne pas de grain depuis longtemps, c’est pas adapté pour les chevaux, c’est pas des poules), ni plus d’herbe au contraire c’est pelé et dans le petit pré c’est plein d’herbe..

    Après, je n’ai jamais eu à courir derrière mes chevaux pour les attraper, vu que ma venue équivaut à câlin, gratouilles, papouilles, jeux, soins, balades gustatives et amusante, pas à boulot chiant douloureux, à tourner en rond…

    Alors je pense qu’il s’agit juste d’un confort de repères par rapport à un lieu où les chevaux ont l’habitude de passer la majorité de leur temps, rien à voir avec un confort de box…. pas d’anthropomorphisme please!
    Comme a dit quelqu’un:
    “le plus beau cadeau que l’on puisse faire à un cheval, c’est surtout de ne pas oublier qu’il est un cheval….”

  8. Et je rajouterai ceci, nous avons fait un abri de pré de 4×4, bacs à foin et tout, eh bien parfois les juments n’en bougent pas, même par temps calme, parfois en pleine averse de grêle, de pluie, de neige, elles sont dehors, cul au vent… Alors le mieux n’est-il pas de leur laisser le choix?

    Pour ma part, je suis du genre à préférer être dehors le nez au vent, sous les bourrasques que dans une cellule même chauffée, de … 2x2m ça correspondrait à l’équivalence de la tlle d’un box pour un cheval, non? Mais bon, je suis née dans une ferme de montagne sans eau et je préfère le froid au chaud alors je ne suis peut-être pas bien placée pour en causer…..

  9. Bonjour
    Il est peut etre tant darreter de balancer des calomni sur se club ! Celui ci a ete contacter et il ne vous connaisse meme pas ! Merci !
    Je vous avance cela de source sur ! De plus quel professionel envoi un stagiaire a sa place, quel professionnel digne de se nom citerai le nom du club aucun dsl !!
    Et en aucun cas le metier de podologue equin est reconnu ! Merci aux autres personnes qui inflige de mauvais propos au sujet de se club de vien eflechir a tout avant de parler ! Et parler en connaissance de cause !

  10. T’as eu chaud Guillaume, ouf.. Continue de t’exprimer, franchement le bien-être des chevaux doit passer avant la susceptibilité des “équitants”….

    Réponse à fou:
    Il y a le domaine de l’équitation (qui semble être le vôtre) et le domaine du plaisir (incluant celui des chevaux bien entendu), de la passion d’une bonne relation équilibrée et saine, d’un partenariat…
    Nous parlons d’histoire d’amour avec nos chevaux, vous parlez de mariage arrangé, de soumission, vous ne voyez que le côté utile de l’animal en tant que dominant et utilisateur… Vous n’intégrez aucunement son bien-être, ce que vous vous devez lui apporter…Relation à sens unique…

    Oui je fais un parallèle relationnel humain de couple parce que c’est assez similaire… Il y en a qui s’apportent mutuellement des choses, ont à cœur les émotions de l’autre et s’adaptent au moment… il y en a qui se fichent de l’autre, prennent, assouvissent leur besoins, mais n’apportent jamais rien..

    On peut être également dans la 1ère catégorie et faire un peu d’équitation si on a un cheval qui y prend du plaisir, mais cela doit être en accord avec lui et il faut savoir le voir car le cheval n’est pas souvent facile à lire…Sauf lorsqu’il vous envoie bouler, alors soit ça a vraiment été trop loin dans l’imposition, soit vous avez affaire à un cheval “expressif”! Et si plus de chevaux étaient expressifs, ben ça serait bien fait pour les humains! On dit d’eux qu’ils sont “naturellement prédisposés à coopérer”… Beaucoup abusent de cela!

    Tout d’abord lorsque je pense que l’on est plus capable d’élever un cheval dans son respect si on a l’expérience et la psychologie pour, sans avoir suivi de cours d’équitation qui n’a rien à voir avec ça, que si on a des “galops” passé au sein d’un club sans jamais être sorti de la carrière et qu’on ne fait que mimétiser les enseignants.
    Vous parlez effectivement d’équitation… Je n’ai aucun galops, d’aucun diront que je monte comme un sac et pourtant je sais mieux gérer ma jument sur laquelle de grands cavaliers se sont cassés les dents parce qu’ils voulaient la plier à leur volonté! Nous parlons de 2 choses différentes! Ce directeur de club m’a gonflé car à l’entendre, mon expérience valait moins qu’un diplôme… Est-ce que les cow boys ont des galops? Les Gauchos, les Irlandais, les Mongols, etc??? Ok ils ne sont pas doux, mais côté monte ils savent faire, je doute qu’un galop 7 sortit du club sache en faire la moitié! Alors cette histoire de diplôme est très française, ne l’oublions pas, franchement idem pour le boulot alors qu’un CV polyvalent sans diplôme sera mieux apprécié aux USA qu’ici, c’est tout l’inverse qui se produit chez nous… On veut du diplôme… même en podologie!

    Graisser les pieds est complètement nul, ça empêche l’hydratation de la corne, ben oui, ça passe pas à travers la graisse! C’est encore du marketing! Si effectivement vous ne savez pas lire le pied en photo et voir ce qui ne va pas, repassez vos galops! Ah ben je suis bête, on n’en parle pas dans les exams de tout ça…. Puis ça serait compliqué, vu que les fers cachent tout….

    Quant aux coup de cravache, je suis sidérée! Vous vous offusqueriez certainement si vos gosses rentraient les mains en sang comme il y a 50 ans (mes oncles ont connu ça! ) parce que le maître leur tape dessus avec la règle dès qu’ils ne pigent pas un truc….
    Vous faites pareil avec votre cheval… Même si c’est juste un léger coup, c’est le même acte….
    Ah ben oui, c’est un gros animal, il peut encaisser physiquement… Mais je parle de l’impact psychologique… si vous voulez vous défouler, tapez sur un ballon…. Si vous n’êtes pas capable de faire des choses avec votre cheval sans artifices et contraintes, changez de “sport” ce sera plus facile et au moins il aura la paix.

    A quand l’interdiction de la cravache, comme celle de la punition corporelle?

    Pardon Guillaume, mais on dérive, pour revenir au pied, Bouche râle (de manière très mal écrite d’ailleurs, bravo l’orto), mais dois-je rappeler qu’un stagiaire est également une personne formée par quelqu’un (pas forcément encore en formation) et donc que si elle est passé dans ce club et a vu des choses en désaccord avec la bonne santé, elle a bien raison de le montrer si c’est avéré sur plusieurs chevaux (et pas un cas isolé) et reflète un problème général… Et si on montre des signes de chevaux en état de malnutrition quelque part, on va quand même pas être ceux qui sont en tort? non mais!

    Après il faut savoir regarder… critiquer si c’est loin d’être un cas isolé et que les responsables sont fermés aux solutions de guérison et de changement …. Faut pas leur jeter la pierre si c’est juste un cas isolé et qu’ils prennent pour d’autres mauvais endroits… j’en sais rien… je n’y suis pas….

  11. mille merci de l’avoir remis en ligne !! 🙂 NON MAIS même po peur de la FFEUH ! 😉

  12. Je suis monté il y a qq années à “censuré”. J etais galop 4 et c est nous qui parions les pieds des shet. … :/ à l époque déjà on ne trouvait pas ça normal. .. mais c t ça ou rien n etait fait

  13. Finalement lorsque je vois ça, je prônerai bien le permis de détention d’équidé! Enfin ça n’empêcherait pas les sadiques, tortionnaires et débiles profonds de faire du mal… Quand un taré se prend pour un “pareur”, enfin ça n’a rien à voir avec le parage naturel là, bien sûr, mais c’est un exemple extrême, le plus extrême qui soit malheureusement! Comment détruire des pieds, 8 au total, mutilés à mort, comment les chevaux n’ont pas décalqué la tronche du tortionnaire, il ne s’agit pas que d’un pied… La bêtise humaine ultime!
    http://www.galoppourlavie.org/t22273-carma-et-mira-ont-besoin-de-vous

  14. Diplômes d’équitation et détentions de chevaux. C’est 2 domaines donc il devrait y avoir deux formations différentes.

    A un skieur professionnel on ne va jamais demander de savoir fabriquer ses skis, à un pilote de F1 on ne demandera pas non de construire sa monoplace. Alors pourquoi est-ce qu’on trouve normal de sanctionnner la détention des chevaux, leur formation et éventuellement leur élevage à des diplômés en “pilotage” de cheval.

    La FFE est une association sportive, au même titre qu’un club de cycliste ou de pétanque, il sont compétents pour mettre en place des réglement durant les tournois et de dire quel genre de matériel peut être utilisé de quelle façon. Ils disent aussi qui peut ou non participer à des tournois et sous quelle conditions.

    Jamais un club de pétanque ne va se mêler des problèmes dans une usine de fabrication de boules. Un club cycliste ne va pas non plus s’intérésser à la provenance du vélo et des conditions de fabrication / réparation. Ce n’est pas leur rôle ! Il peuvent tout au plus encourager leurs adhérents à avoir un comportement moral et éthique.

    En europe si on souhaite détenir des animaux à tite professionnel un certificat de capacité est obligatoire. Par contre à titre privé sauf espèces particulières (dangereuses, ou sauvages) aucune formation n’est requise, la seule obligation c’est de respecter la loi.

    Comme en dehors des associations sportives, qui ont tout intérêt à ce qu’on confie nos chevaux à leurs membres pour qu’on finance leur système, il n’existe pas “d’organisation” de privés qui pourraient mettre en place des formations orientée sur la détention et les soins de tout les jours.

    Il faut être réaliste, avec un galop 7 en poche on ne sait pas comment poser une clôture, ni à quoi faire attention lors de la commande de foin et de paille, on ne sait pas non plus reconnaitre si un aliment est avarié. Il y a bien une approche de la détention et de l’alimentation, mais limitée à la méthode cheval en box et utilisé en compét.

    Tout le monde est d’accord pour dire que c’est insuffisant pour avoir ses chevaux à la maison. Mais malheureusement les fédérations sportives laissent croire à leurs licenciés qu’ils ont les bases nécessaires pour avoir son propre cheval à la maison. Les gens pèchent par ignorance et malheureusement beaucoup de nouveaux propriétaires ont des problèmes assez rapidement.
    Pour l’industrie du cheval, c’est plutôt une bonne affaire, entre les cours, les pensions – formation, le matériel miracle sensé résoudre tout les problèmes et autres poudres de perlimpinpin, les chevaux à problèmes sont une manne financière.

    Il ne reste plus qu’à espérer que la “filière” loisir dans le respect du cheval se développe et que par la même occasion les offres de formation et de détention adaptée se mette en place.

    J’ai la chance d’habiter en Suisse même si pour certaines choses c’est pas mieux que la france, au moin on a pas le droit de garder un cheval seul dans un pré sans abri, l’attache et le transport avec licol en corde (coupant) est interdit, la caudectomie est aussi interdite, sans parler du Rollkür qui est aussi enfin interdit. C’est peut-être des détails, mais ça permet d’avancer dans le bon sens et peut-être qu’un jour les chevaux seront traités en tant que tel, et non pas comme une vulgaire mobilette qui fonctionne au foin.

  15. Malheureusement, je fais partie des cavalières de club d’équitation. Je dis bien malheureusement car je retrouve ici tout ce que je vois dans le centre équestre que je fréquente depuis 3 ans et plus ça va et moins j’aime les clubs… du moins d’équitation dite classique.
    Les “arrache lui 3 dents”, “il se fout de toi là rentre lui dedans”, et j’en passe, je l’entends quasiment à chaque cours et je ne monte en reprise qu’une fois par semaine.
    Plus ça va et moins j’ai envie d’y aller car ça ne correspond pas du tout à l’idée que je me fais de l’équitation. Mon principe est que l’équitation ne s’arrête pas à monter à cheval. Comme dit plusieurs fois, apprendre à connaitre ce fabuleux animal, le comprendre, en prendre soin etc etc etc mais aussi apprendre à l’écouter… fait partie du monde du cheval et devrait être enseigné, ce qui n’est pas le cas dans mon centre : on prends des chevaux comme des vélos – je te panse, je te selles, je te montes, je te desselles, je te range dans ton box.
    Je suis propriétaire de 2 chevaux qui sont hébergés dans le centre équestre que je fréquente, car je sais que je n’ai pas l’expérience nécessaire pour me débrouiller toute seule : une ponette de 17 ans et un ibérique de 7 ans.
    Je cherche aujourd’hui un centre qui travaille dans le respect du cheval, qui est également à l’écoute de ses cavaliers car ce n’est pas forcément le cas, voire pas du tout. On ne comprends pas que le saut d’obstacles ou le PTV -parcours en terrain varié- ne m’intéresse pas. J’ai 43 ans et je ne veux faire que des ballades tranquilles et un peu de dressage pour garder des chevaux souples -petit dressage de basse école- (ah mais il faut avoir le galop 7 pour ca…. désolée, j’ai pas de galop.. Ah si, le G2 seulement car après il faut faire du TREC et ça ne m’intéresse pas).
    Trouver une structure qui enseigne le travail à pied et en liberté, dans laquelle on ne passe pas forcément l’heure de cours sur le dos du cheval… qui ne critique pas quand on dit que le but est de monter sans mors et pieds nus, qui ne critique pas si le cheval n’est pas monté 1h x jour 7j/7… C’est du domaine du rêve ! Très rares sont les centres dit “éthologique” (oui oui je sais, c’est pas le bon terme :)).
    Voilà, tout ça pour dire que si on ne rentre pas dans le moule bien défini de l’équitation des centres équestres (classique, qui pour moi mène la danse), on est considéré comme des hurluberlus !!
    A contratio, pour des personnes comme moi qui ne sont pas tombés dans le monde du cheval étant petits, je pense quand même qu’il faut prendre des cours pour ne serait-ce apprendre à l’aborder sans se mettre en danger, apprendre à rester en selle en cas d’écart pour X raisons (mon cheval fait un écart quand il voit son ombre par exemple, ou un crottin qui traine dans le manège), savoir “contrôler” son cheval et ne pas se mettre en danger… pour gagner une bonne autonomie et partir en balade ; un accident est vite arrivé et sans un minimum de base, les risques sont multipliés.

  16. GG: J’ai également démarré en club, petit poney club de campagne, plus axé balades (en plus hyper bel endroit avec chemins de causse à profusion)…J’ai eu de la chance par la suite (4 ans après) à 15 ans d’avoir un coup de foudre pour une jument andalouse et un papa qui avait déjà eu des chevaux et travaillé avec (bien que pas du tout cavalier), des Mérens en montagne. Nous avions du terrain. Je déteste le saut, dressage, le manège etc, je ne suis pas une “cavalière”, mais une passionnée de cheval (pas d’équitation). quel bonheur de fusionner avec son cheval, de partager des moments de découvertes, de balades zen en pleine nature, à son rythme… de juste être avec lui, sans rien en attendre en retour…
    Faite tout ce que vous pouvez, quitte à louer des pâtures, à charger une personne de confiance de les surveiller, de vous aider, un/une passionnée qui serait dans le même esprit que vous… N’hésitez pas à vous lancer et à faire confiance à votre feeling, votre sensibilité, en ayant des bases c’est sûr, mais si ce sont des bases faussées enseignées par un milieu sans respect pour les chevaux, vraiment, ça ne sera pas un mal de ne pas les avoir acquises 🙂
    Vous n’êtes pas seule, beaucoup sont certainement déçus et frustrés comme vous…

    Pour les aides techniques, théoriques, de nos jour avec tous les forums et le net, vraiment, plus besoin du club!
    Profitez, lancez-vous, c’est tellement le jour et la nuit comme monde!
    Trouvez des “parrains” ou “marraines” qui sont dans le même esprit et laissez-vous guider par votre passion, votre feeling…
    D’où êtes-vous ?

  17. Je suis du 44, mais je déménage bientôt dans le 21. Où je pense avoir trouvé un club qui correspond plus à mes attentes : travail sur la confiance et le respect de l’animal mais aussi de l’être humain. Je vais le visiter en Avril et prendre quelques cours pour discuter de mon cas afin de parler du travail qu’ils peuvent me proposer. C’est un centre qui n’a pas une partie “éthologie” mais qui inclut l’éthologie dans leur façon de travailler avec les chevaux. Les chevaux viennent de leur élevage, ils sont débourrés par leurs soins.
    Même si je dois reprendre les bases avec mon cheval pour gagner confiance et assurance, ça ne me gène pas bien au contraire, partir sur des bases nouvelles ne pourrait être que bénéfique à l’un comme à l’autre. Pour ma fille, elle aime le saut d’obstacles et souhaiterait faire des concours, mais travailler sans mors l’intéresse également. Et elle, elle n’a peur de rien, dès fois j’aimerai bien y ressembler un peu. il arrive que la peur me cloue sur place.
    Pour me rassurer, j’ai quand même besoin d’être encadré, le manège d’un centre équestre est rassurant pour moi en cas de chute. Je ne pars en extérieur que depuis peu et avec ma ponette de 17 ans car elle a de l’expérience et que j’ai confiance en elle. Je sais qu’elle ne me fera pas d’écart. Je ne fais que du pas et de temps en temps quand le chemin s’y prête, un petit trot tranquille sur quelques mètres.
    Déçue oui, très, par beaucoup de facteurs liés au centre équestre que je fréquente…. Mais j’ai l’impression que c’est partout pareil en fait !! Les sérieux se font de plus en plus rares ? Déçue également par les cavaliers et cavalières des centres équestres qui ont l’esprit tout aussi obtu que les moniteurs.
    Frustrée oui aussi, et très frustrée même, pour les conditions de vie de certains chevaux qui ne vont jamais au pré (c’est un entier, il faut qu’il reste en box sinon il va tout défoncer) mais aussi pour le rapport humain-non-pédagogue que les centres équestres affectionnent particulièrement.
    En ce qui concerne le soin et l’attention apportés aux chevaux, je rejoins ce qui est déjà dit. Je peux rajouter que dans certains centres, les chevaux n’ont à manger qu’au bon vouloir du propriétaire (du centre) et le foin soit disant à volonté est donné au compte-goutte. Quand au ferrage… on a cheval au club qui n’a plus qu’un fer depuis…..
    Je ne vais pas écrire un roman sur mes problèmes avec mon cheval et mon centre équestre, ce n’est pas du tout le sujet 😉

    • Je vous souhaite de tout cœur de vous épanouir dans la nouvelle région et au sein de ce centre… (hélas je suis du 24, trop loin, sinon je vous aurais proposé une bouffée d’oxygène en balade :), avec une grosse nounourse sécurisante montée sans mors et pieds nus). Courage, imposez votre vision, parlez-en si ça coince, il faut que les mentalités changent, il faut des électrochocs…

      Les milieux équestres adaptent le cheval à leurs besoins au détriment de son confort, de sa santé, de son respect…
      La majorité veut contraindre son cheval plutôt que de dialoguer avec. D’où le ferrage…. D’où le box, la carrière, les enrênements, les éperons, les mors…etc etc etc.
      C’est un résidu militaire, datant d’une époque où le cheval était une machine dont on ne se souciait pas tant que le but était atteint (guerres, déplacement, travail etc).

      • Je suis tout à fait d’accord, on est bien loin du milieu militaire, donc il faut arrêter de dire qu’il faut monter comme-ci ou comme-mi, mettre un mors, des éperons, des rênes allemandes pour qu’il travaille plus juste et j’en passe. Une muselière (muserolle donc) pour qu’il se taise car ça aussi ça me fait dresser les poils du dos. La mienne est toujours très lâche et j’ai été critiquée. Oui bin faut passer que 2 doigts à plat et moi je passe 2 doigts perpendiculaires à la bouche et alors ? Au moins si je lui un minimum la parole.
        Un jour je sortirai des centres équestres car jusque là ça ne m’a pas apporté grand chose de bien et de bon (du moins dans celui que je fréquente) pour vivre ma vie de cheval comme je l’entends, dans le respect de mes chevaux.
        De toute façon en centre, on ne s’en sort pas grandis (chevaux ou hommes qui ne cherchent pas à briller) mais frustré, déçus et humiliés.
        Car oui j’ai subit et je subis encore et toujours l’humiliation dans le centre que je fréquente parce que je n’ai pas commencé l’équitation toute jeune, voire plutôt vieille 😉 (bin si j’avais pu en faire avant, je l’aurai fait), que je suis cataloguée dans une catégorie qui n’a rien à voir avec moi (“pétasse pour qui “Equitation” fait bien sur le CV), que je n’ai pas l’ambition de faire du saut d’obstacle ou du dressage de haut niveau, que je n’ai pas le niveau pour monter mes chevaux sans mors…. et j’en passe…. Heureusement qu’à mon âge ça me passe au dessus, mais j’imagine les autres élèves, notamment certaines adolescentes, qui pensent comme moi… Ah bin, ils sont partis voir ailleurs si l’herbe était plus verte….
        Adapté le cheval aux besoins n’est pas une raison pour le maltraiter.
        je peux donner des exemples : des shetlands à l’attache toute la journée car préparés pour la reprise mais tout compte fait en trop par rapport au nombre de cavaliers
        des poneys qui ont passé la nuit à l’attache (sans eau ni foin) car oubliés d’être remis en pâture (par les cavaliers trop pressés de rentrer chez eux goûter ou par le proprio du centre trop flemmard, je ne sais pas)
        quand on dit que les centres équestres prennent les chevaux pour des vélos qui roulent au foin (lu plus haut), on n’est pas loin de la vérité.
        Les chevaux du centre sont en box ou dans le manège (sans eau ni nourriture dans le manège) car il faut réparer les clotures en ruine, ça représente la moitié des patures) mais un baobab dans la main ça ne fait pas avancer les choses et pourtant je me suis proposée de l’aider.
        Encore aujourd’hui, j’ai donné à boire avec un autre proprio aux shetlands en box car l’arrivée d’eau est cassée depuis 15 jours et le proprio du centre oublie d’acheter de quoi réparer (il faut qu’il fasse 15 km alors … vous comprenez…. c’est pas la porte à côté). La dernière fois qu’ils ont bu devaient être samedi, eau donnée par une autre cavalière dans des seaux de 20L
        Si je ne passe pas voir mes chevaux tous les jours, ils n’ont pas à manger
        Je fais des erreurs en tant que proprio, je ne suis pas parfaite loin de là, mais je m’instruis pour éviter d’en faire. Je lis beaucoup sur leurs besoins, les premiers soins à apporter, ce qu’il faut faire ou ne pas faire ; mais qu’en on a en face de nous un pro qui a toutes les autorisations et normalement toute les compétences pour exercer et prendre soin de sa cavalerie (le centre équestre est une activité réglementée qui demandent un minimum de diplôme sans compter la législation sur les structures accueillant du public) y’a de quoi se poser des questions sur le bien fondé de ces-dites réglementations. Par contre pour planter 3 graminées “ça fera plus sympa devant l’accueil”, il est avec sa bêche et son rateau… Une fois il m’a même dit qu’il détestait les chevaux…. Que voulez-vous répondre à ça ?
        Lui maltraite ses chevaux en connaissance de cause, le proprio s’est par ignorance dans la plupart des cas ou parce qu’il a, comme tu disais AG, de mauvaises bases acquises auprès de mauvais instructeurs et pour certaines générations (non pas la mienne je suis une rebelle) les mots des instructeurs sont paroles d’évangile !!!

  18. J’en ai les larmes au yeux de vous lire, traiter le vivant de cette manière, surtout dans un lieu où on s’attendrait à plus de soins, c’est triste… et tellement courant… S’il n’aime pas les chevaux, le proprio ferai mieux de bosser à l’abattoir il semble qu’il soit suffisamment insensible pour ça!
    Surveillez, faites ce que vous pouvez au mieux, liguez-vous et faite pression sur ce type….Eduquez les autres cavaliers…

    Je ne peux plus voir un spectacle ou un film de chevaux sans voir l’envers du décor… Le salon du cheval me fait gerber…
    J’ai un souvenir imprimé datant de plus de 15 ans: Salon du cheval de Montpellier, spectacle de l’école royale de Jerez, démonstration de figures bien rodées, mors imposants, chevaux dans des postures dites de haute école, dignes de toiles de maîtres… 30mn plus tard, visite des stalles, chevaux complètement apathiques, à l’œil vide, éteint, banaux, sans âme, résigné, comme vidés de leur essence, de leur fluide vital, morts… C’était les mêmes! Je n’ai pas le souvenir d’avoir jamais vu de chevaux plus mornes qu’eux!

    Je n’ai aucun galops ou diplômes, j’ai toujours été rebelle, réfractaire à cette ambiance club, peuplée de pétasses qui chouinent, qui critiquent, qui sont peau de vache….et de mecs brutus, primaires…
    J’ai souvent l’impression de vivre sur une autre planète, je fuis les cavaliers, je ne peux plus entendre leurs paroles, voir leurs gestes, souffrir en imaginant nos juments traitées comme leurs chevaux… Avoir conscience de l’autre monde qui est si proche… et si loin à la foi… Il suffirait pourtant de pas grand chose…

    Et je m’en veux d’avoir été à un moment un peu l’une des leurs…. par ignorance… parce que mon regard a changé… Alors j’ai une lueur d’espoir et je me dis que si moi j’ai évolué, peut-être que eux aussi changeront à un moment donné, que rien n’est perdu… Que dans quelques années les muserolles, les cravaches, les enrênements, les mors etc seront interdits et qu’il y aura des cours de psychologie équine… Après tout, si l’on regarde en arrière, les choses ont un peu évoluées…

  19. Qui peut négliger autant son cheval, c’est inconcevable pour quelqu’un qui a un peu de dignité et de compassion pour les chevaux.

    • Pour les clubs ? l’appât du gain je pense. Faire les boxes tous les jours pour éviter que les pieds nus pourrissent à cause de l’ammonium (si je ne me trompe pas) des excréments, ou de l’urine, en décomposition. Ca coute du temps et de l’argent. Ou par flemmardise pour d’autres….
      Pour les proprios ? L’ignorance pour la plupart et les “mais non c’est rien, c’est normal” dit par les instructeurs. Et les dires d’instructeurs, c’est bien connu, c’est parole d’évangile.
      Ce n’est que mon avis 🙂

  20. J’ai quand même eu une très mauvaise expérience. Non pas avec un podologue, mais avec un pareur.
    Il a coupé les pieds beaucoup trop courts. Mes chevaux ne marchaient plus que sur les fourchettes. 1 de mes chevaux était tout juste déferré ce jour là, il n’a pas bien compris quand il a marché sur des cailloux. Bon mise à part une sole pas en bon état, il n’a rien eu. Par contre, pour ma ponette, elle a droit à une seime à un antérieur et un abcès à un postérieur. Elle qui n’a jamais eu de problème de pieds, malgré ses pieds blancs, là elle ne marche plus sur sol dur tellement c’est douloureux pour elle. Donc repos jusqu’à ce qu’elle est récupérée une bonne hauteur de sabot. A 2 mois maintenant, ils récupèrent tout juste une hauteur de parage de prairie que fait mon maréchal ferrant, pour dire à quel point c’était court….
    Pour un autre cheval qui a subit le même sort d’un parage bien trop court, la proprio a été obligée de le ferrer car les sabots ne poussent pas (à 6 semaines il avait moins de 3mm de talon). Elle a eu mal au coeur en le faisant car son cheval n’avait jamais été ferré et ça allait très bien… avant…. il marchait sur tout sol sans problème, après le parage, il ne marchait plus que sur l’herbe.
    Pour dire que ça m’a un peu refroidi sur le parage de pareur mai également sur la podologie équine….
    Je ne mets pas tout le monde dans le même panier… ma mauvaise expérience me rend un peu plus méfiante quand même.

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